L’insécurité massive et aveugle qui sévit au Kivu en général et dans la contrée de Beni-Lubero en particulier est un fait reconnu par tous. Tous les députés -nationaux et provinciaux-, tous les sénateurs, tous les hommes politiques (le chef de l’Etat, les ministres, les gouverneurs, les administrateurs des territoires, les maires des villes…), la communauté internationale, … en sont au courant. La tragédie vécue au quotidien par la population de Beni-Lubero indique à plus d’un titre que la paix chantée par certains politiciens notamment par le Chef de l’Etat n’en est pas une. A propos, par exemple, des violences systématiques contre les Nande (tueries, viols, vols, incendies des maisons, déplacements forcés, etc.), deux hypothèses sollicitent l’esprit. La première hypothèse est que les auteurs de ces violences parmi lesquels les soldats des FARDC et policiers échapperaient au contrôle de leurs chefs hiérarchiques tutsis issus du CNDP à qui Kinshasa a cyniquement attribué le commandement militaire dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, et le Maniema. La seconde hypothèse est que ces hors-la-loi ne feraient qu’exécuter un plan savamment élaboré que tiennent à réaliser ceux qui les envoient, à savoir, le massacre de la population locale et le remplacement de celle-ci par les locuteurs du Kinyarwanda qui se font depuis peu appeler rwandophones, Hutu-Nande, etc. Laquelle de ces deux hypothèses semble tenir debout? La seconde. En effet, le fait que les tueurs et pillards opèrent en toute tranquillité, qu’ils restent impunis, qu’ils récidivent au su et au vu de ceux qui devraient les mettre hors d’état de continuer à nuire et que ceux que la population réussit à appréhender et à faire jeter en prison y sont exfiltrés de force par la hiérarchie militaire et remis en liberté milite en faveur de la seconde hypothèse. L’opprobre est jetée sur l’armée congolaise depuis l’intégration des rwandais en son sein mais en réalité les crimes commis par les uns et autres participent d’un plan international de balkaniser le Kivu avec le service des chefs et stratèges militaires de l’armée rwandaise. La même stratégie fut utilisée lors de la conquête du Rwanda par les Tutsi selon la révélation d’Aloys Ruyenzi, Témoin au Tribunal Pénal International pour le Rwanda/Arusha qui vient de révéler ce que les congolais disaient déjà, à savoir que « le Président des Interahamwe, Mr Robert Kajuga (+) travaillait pour le FPR de Paul Kagame. Selon le témoin, Kajuga - réputé tutsi- et certains de ses hommes commettaient des crimes dont la responsabilité était ensuite rejetée sur la partie gouvernementale » (Congoforum, édition du Lundi 29/11/2010). La même stratégie est utilisée au Kivu. Il n’y a plus aucun doute que les FDLR et les Faux Mai-Mai travaillent pour le Rwanda au projet de la balkanisation du Kivu. Les Armées de la RDC, du Rwanda, et de la MONUC n’arrivent pas ainsi à sécuriser un seul village du Kivu malgré les moyens dont ils disposent. Des soi-disant FDLR qui en principe sont enclavés depuis 1994, c’est-à-dire sans moyen de se ravitailler en armes et en munitions, donnent du fil à retordre à trois armées aguerries. Et les grands hommes et femmes politiques du monde qui défilent au Kivu ne s’empêchent de mentir en proclamant l’invincibilité des FDLR vu le nombre des casques bleus, et patati patata. La vérité est que les FDLR participent de la stratégie de la balkanisation du Kivu. Les congolais tiennent la communauté internationale à témoin. Les preuves du manque de volonté politique pour sécuriser le Kivu abondent au point que les congolais ne sont plus dupes. On se rappelle comment les insurgés BDK du Bas-Congo furent écrasés à moins d’une semaine par les FARDC. Il en est de même des ENYELE de l’Equateur. Actuellement, le Bandundu est tenu à l’œil pour qu’une nouvelle rébellion n’y éclate. Ces trois exemples parmi tant d’autres démontrent que la RDC a une armée dissuasive capable de faire régner l’ordre et la securité. Mais pourquoi cette même armée n’intervient pas au Kivu ? Parce que les FDLR ne doivent pas être démantelés. Les crimes qu’ils commettent sont attribués aux militaires congolais cacher l’identité des vrais commanditaires devant le tribunal de l’histoire. L’enfer dans lequel se trouve enfermé les populations de l’Est en général et de Beni-Lubero en particulier est donc bel et bien connu et donc entretenu. Il s’ensuit que le refus de pacifier l’Est et de sécuriser ses populations est manifestement un refus d’assistance à populations en danger et donc un crime contre l’humanité imputable à tout l’exécutif national actuel coupable de haute trahison, mais aussi à la communauté internationale représentée en R.D.Congo par la Monusco qui accompagne la balkanisation en empêchant au monde libre de se rendre compte de la supercherie qui se joue au Kivu. On se rappelle du Lieutenant Général Espagnol Vicente DIAZ De Villegas, le seul homme juste qui démissionna de la tête de la Monuc deux semaines après sa nomination le 9 septembre 2008, quand il découvrit qu’il devait exécuter des ordres venant d’ailleurs et en contradiction avec le besoin de securité sur terrain. Le courage de ce Lieutenant Général Espagnol Vicente DIAZ De Villegas dont le nom restera a jamais gravé dans l’histoire de la Libération de la R. D. Congo rappelle aux congolais qu’ils peuvent vaincre les forces internationales et nationales qui se sont liguées pour éliminer les congolais afin de servir leurs intérêts égoïstes. Comme ces forces de la mort savent qu’elles agissent dans l’illégalité, elles utilisent le mensonge, font parler le canon pour avoir gain de cause. Le peuple congolais a le droit national et international de son côté. Il n’a commis aucun mal pour subir pareilles calamités au vu et au su de l’ONU. Pourtant, sans son aval, personne ne régnera en paix au Congo. Pour se faire entendre, il peut compter sur les citoyens du monde à l’instar du Général Espagnol Vicente DIAZ qui sont épris de paix et de justice. Ainsi par exemple, les forces vives de la R.D. C. au lieu d’envoyer des rapports aux organismes dépendant et travaillant pour les forces de la balkanisation, devraient plutôt chercher des partenaires parmi les militants du monde engagés dans leurs pays respectifs, dans le même combat contre les forces du mal pour les vaincre partout dans le monde. Il faut bien beaucoup de discernement pour identifier les partenaires fiables pour la libération de la R.D.Congo. Ce n’est pas parce qu’un organisme se dit engager dans la lutte la violence sexuelle qu’il est nécessairement pour le bien du congolais. Si cet organisme panse les plaies des femmes violées sans citer et ni s’attaquer aux causes premières de la violence contre la femme, il n’est pas digne du combat que les congolais doivent mener aujourd’hui contre les structures du mal. Le vrai partenaire est celui qui s’implique aux côtés des congolais dans la mise en place des nouvelles structures de la paix et de la justice, en profitant des opportunités que les congolais ne peuvent plus se permettre de rater. Ainsi par exemple, l’opportunité des élections de l’an prochain est à ne pas rater. Tous les arbres qui n’ont pas porté de fruit pendant 5 ans, il faudra les déraciner. Ainsi, faudra-t-il voter non la tribu, non pour des pacotilles, mais pour des hommes et des femmes qui ont prouvé leur capacité de privilégier la securité des congolais et de leurs biens avant tout autre chantier. A bon entendeur, salut ! K. Paluku Belgique Du Blog des Congolais/Contribution à la securité de la R.D.Congo ( suite) ©Beni-Lubero Online |
mardi 30 novembre 2010
L’insécurité entretenue à Beni-Lubero est-il un prélude à la balkanisation ?
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