mercredi 24 novembre 2010

Quel autre nom les Tutsi se donneront-ils demain?

Dans leur phase actuelle de la conquête de la RDC, les tutsis se taillent sur mesure des identités ethniques congolaises. Pour être congolais il faut avoir la nationalité congolaise. Pour ce faire, les tutsi se sont d’abord dits « Banyamulenge » avec l’avancée de l’AFDL. C’était ainsi que tous les ruandais qui se retrouvaient en RDC se disaient Banyamulenge. Et ils se disaient alors être originaires du Sud-Kivu.
Cependant les congolais du Sud-Kivu ne reconnaissent pas cette tribu de « Banyamulenge », Mulenge étant une montagne. C’est pour cette raison que les habitants de Minembwe avaient refusé de recevoir le corps de feu père d’Azarias Ruberwa Manywa qui se disait être congolais Munyamulenge de Minembwe. 
Cette identité de Banyamulenge ne marchant pas dans tous les cas au Kivu, les tutsi ont créé une deuxième identité, celle des ruandophones. C’était ainsi qu’il était né, en RDC, une nouvelle tribu de nom de « ruandophone ». Seulement si vous demandez à ceux là qui se disent ruandophones de vous dire comment ils sont nommés en dialecte locale, ruandophone étant un mot français, ils donnent leur langue au chat. D’où cette identité de ruandophone est tout à fait artificielle et ne donne pas droit à la nationalité congolaise qui est une et exclusive d’autant plus que est ruandophone toute personne parlant le kinyarwanda même s’il se trouve au Ruanda, au Burundi, en Tanzanie et où sais-je encore. D’où il fallait trouver autre chose. 
Le problème identitaire étant un obstacle majeur pour la conquête de la RDC et surtout pour leur pénétration et intégration à Beni-Lubero, les tutsi viennent de créer, au Ruanda, des écoles de la langue nande pour leurs enfants afin de préparer leur intégration comme nande à Beni-Lubero mais aussi ils viennent de se créer une nouvelle identité pour se dire congolais, celle des « hutu-nande ». 
Qui sont-ils, ces « hutu-nande » ? Une simple analyse suppose qu’ils sont nés d’une union entre un individu de la tribu nande et un autre de la tribu hutu. Notre société étant patriarcale, pour se dire nande il faut naître d’un père nande. Or, à notre connaissance, les nande se sont réservés d’épouser les hutu et les tutsi car ils savaient que se sont des individus au cœur fourchu qui se montraient très gentils envers soit pour gagner votre confiance mais qui vous donnait un coup d’épée dans le dos à la première occasion qui se présentait quand il aura obtenu de vous ce qu’il cherchait. C’est ainsi qu’il n’y avait jamais eu des liens de mariage ni de concubinage entre un nande et une hutue ou une tutsie à l’institut de Lukanga où on avait des élèves ruandais. Les cas d’immoralité enregistrés à cette institution d’enseignement étaient uniquement entre eux. Et dire qu’il y a des hutu-nande n’est que le fruit d’une masturbation de l’esprit, une distraction. 
En supposant que ces hutu-nande existent réellement il faudra qu’ils nous disent quand ils avaient quitté Beni-Lubero pour se retrouver à Masisi et en provenance de quels villages ? Qui sont leurs chefs terriens à Beni-Lubero à qui ils payaient de la redevance coutumière, ou bien si ce sont eux des chefs coutumiers et originaires des villages de Beni-Lubero qui sont alors leurs vassaux de qui ils recevaient de la redevance coutumière car la société Nande est très organisée en matière foncière. Aussi qu’ils nous disent s’ils sont de quel clan nande et quel est leur totem , car chaque clan nande a un totem, et leur rôle dans la société nande car chaque tribu nande a un rôle précis qu’elle joue dans la société comme « ise mwami », « e ngavo », « mumbo », « muhangami », « baghula »… 
Ce tâtonnement identitaire des Tutsi montre clairement qu’ils veulent non seulement s’octroyer une ethnicité congolaise mais aussi vassaliser sur le plan économique les ethnies qu’ils voudraient intégrer au bout du fusil. 
Il ne sera pas étonnant que d’ici quelques jours ils se disent être « tutsi-batangi » ou « hutu-bamate » car ils viseraient de s’installer à Muhanga-Bunyatenge, région riche en minerais de coltan et or, et le jour où ils voudront s’implanter à Bandulu, Etaito ou Manguredjipa ils se diront « tutsi-baswagha » ou « hutu-bapiri », «Tutsi-Pygmées », et que sais-je encore ? 
Tout cela est le résultat d’un mensonge organisé avec le concours des « illuminaties » dont le but est de régner sur toute la terre en écrasant toute personne qui cherche à résister à leur volonté de domination. Pour eux tous les moyens sont bons pourvu d’atteindre leurs objectifs. Pour ce faire ils utilisent de l’argent et des armes pour asservir les congolais. Malheur à tous ceux qui ont des richesses minières et naturelles dans leurs provinces comme le pétrole, le diamant, l’or, le coltan… et même l’eau comme c’est le cas pour la RDC aujourd’hui ! Au nom de la mondialisation nous devons partager nos ressources minières avec le Ruanda ! D’accord ! Mais le partage qui se fait au bout du fusil est-il encore volontaire et capable d’aider à créer des relations de bon voisinage ? NON! 
Et aujourd’hui nous venons d’apprendre que la RDC doit fournir de l’eau pour faire revivre le lac Tchad comme si nous étions responsables de son assèchement et cela sans tenir compte des incidents écologiques que cette fourniture d’eau entraînera en RDC. 
Chers compatriotes, Je n’en peux plus de vivre dans ces mensonges cousus du fil du blanc et ces contradictions de ceux qui nous dirigent ! 
Quelqu’un a-t-il une voie d’issue de ce lifelo entretenue au Kivu ?
Kahindo Edgar
Butembo
©Beni-Lubero Online

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