L’Intelligent d’Abidjan-30/11/2010
La COMISCA (Coordination de la Mission Internationale des observateurs de la Société Civile Africaine), a lu une déclaration le 29 novembre 2010, au siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI), visant à dénoncer des étrangetés dans le scrutin du 28 novembre dernier. CE SONT AU TOTAL, 21 ONG réunies au sein de la Comisca, qui, redéployées sur le terrain, ont donné lecture de leurs observations. Selon Compaoré Saïdou, cette élection est loin d’être démocratique. « Je pense que nous avons été très objectif en déployant nos observateurs sur le terrain. Et des constats qui ne sont pas de nature à encourager la démocratie et la bonne gouvernance ont été constaté et je pense qu’il est de notre devoir en tant qu’observateur, de relever ces insuffisances et ces atteintes graves, pour la sérénité de ce scrutin, parce que l’expression démocratique n’a pas été la même partout sur l’étendue du territoire», a dénoncé Compaoré Saïdou porte parole de la mission d’observateurs Africains. Et de poursuivre en relevant des cas de violation. « Certains militants et représentants de partis LMP ont été empêchés d’exprimer librement leur vote, des urnes ont été transportées par les hommes en tenues précisément dans la région de Korhogo, Mankono et Séguéla. Nous avons également assisté au molestage de certaines personnes dans les bureaux de vote, le secret de vote n’étant pas respecté et des consignes de vote ont été données par certains membres de bureaux de vote. On a aussi enregistré des dégâts corporels et matériels », a-t-il précisé. Tous ces faits, selon la Comisca mettent en cause le processus démocratique. « Au regard de ce qui précède, le processus démocratique tant souhaité est fortement mis en cause. Par conséquent, la Comisca constate que la crédibilité du vote dans ces régions ci-dessus citées, est fortement entachée », a fait savoir Compaoré Saïdou. Et de conclure en appelant la société civile à garder sa neutralité. Au peuple ivoirien, le porte parole de la Comisca a demandé de garder son calme, tout en encourageant le gouvernement, la classe politique, le peuple Ivoirien et tous les acteurs impliqués à poursuivre le dialogue national engagé afin que la Côte d’Ivoire retrouve sa stabilité politique et sociale, gage de l’unité nationale
Aymar Dedi
La COMISCA (Coordination de la Mission Internationale des observateurs de la Société Civile Africaine), a lu une déclaration le 29 novembre 2010, au siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI), visant à dénoncer des étrangetés dans le scrutin du 28 novembre dernier. CE SONT AU TOTAL, 21 ONG réunies au sein de la Comisca, qui, redéployées sur le terrain, ont donné lecture de leurs observations. Selon Compaoré Saïdou, cette élection est loin d’être démocratique. « Je pense que nous avons été très objectif en déployant nos observateurs sur le terrain. Et des constats qui ne sont pas de nature à encourager la démocratie et la bonne gouvernance ont été constaté et je pense qu’il est de notre devoir en tant qu’observateur, de relever ces insuffisances et ces atteintes graves, pour la sérénité de ce scrutin, parce que l’expression démocratique n’a pas été la même partout sur l’étendue du territoire», a dénoncé Compaoré Saïdou porte parole de la mission d’observateurs Africains. Et de poursuivre en relevant des cas de violation. « Certains militants et représentants de partis LMP ont été empêchés d’exprimer librement leur vote, des urnes ont été transportées par les hommes en tenues précisément dans la région de Korhogo, Mankono et Séguéla. Nous avons également assisté au molestage de certaines personnes dans les bureaux de vote, le secret de vote n’étant pas respecté et des consignes de vote ont été données par certains membres de bureaux de vote. On a aussi enregistré des dégâts corporels et matériels », a-t-il précisé. Tous ces faits, selon la Comisca mettent en cause le processus démocratique. « Au regard de ce qui précède, le processus démocratique tant souhaité est fortement mis en cause. Par conséquent, la Comisca constate que la crédibilité du vote dans ces régions ci-dessus citées, est fortement entachée », a fait savoir Compaoré Saïdou. Et de conclure en appelant la société civile à garder sa neutralité. Au peuple ivoirien, le porte parole de la Comisca a demandé de garder son calme, tout en encourageant le gouvernement, la classe politique, le peuple Ivoirien et tous les acteurs impliqués à poursuivre le dialogue national engagé afin que la Côte d’Ivoire retrouve sa stabilité politique et sociale, gage de l’unité nationale
Aymar Dedi
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