vendredi 19 novembre 2010

Sept candidats à la présidentielle au Burkina Faso

Les armoiries du Burkina Faso.
Les armoiries du Burkina Faso.
Présidence du Burkina Faso
Par RFI
Le premier tour de l’élection présidentielle en République du Burkina Faso se déroule dimanche 21 novembre 2010. RFI donne la parole aux différents candidats ou à leurs représentants. Le président sortant Blaise Compaoré affrontera six adversaires de l’opposition.

Maître Bénéwendé Sankara
Candidat de l'UNIR/PS
17/11/2010
par Carine Frenk

Bénéwendé Sankara

Bénéwendé Sankara
UNIR/PS
« Mon programme, c’est le jour. Celui de Blaise Compaoré, c’est la nuit. Nous proposons, à l’occasion de cette élection présidentielle, une alternative sankariste. C'est-à-dire, un programme fondé sur l’action que Thomas Sankara a mené il y a un quart de siècle ». Maître Bénéwendé Sankara, chef de file de l'opposition, est le candidat de l’Union pour la renaissance/ Parti sankariste (UNIR/PS), un parti qui se revendique de l'opposition sankariste. Il était arrivé en deuxième position en 2005 mais avec seulement 5 % des voix.


Rock Christian Kaboré
Président de l'Assemblée nationale et président du CDP
16/11/2010
par Carine Frenk


Rock Christian Kaboré, porte-parole du candidat Blaise Compoaré « C’est une programme qui fonde toute son action sur l’homme. Aussi bien au niveau de la formation, qu’au niveau de la santé. Pour le reste, je dirai que nous pensons que si ces conditions sont réunies nous pouvons œuvrer à des grandes transformations, au plan économique, social, au plan de l’agriculture et au plan du développement en général ».


Blaise Compaoré
AFP/Georges Gobet

Le président sortant, Blaise Compaoré, est au pouvoir depuis 1987, depuis la mort de Thomas Sankara. S'il est réélu, ce sera son dernier mandat au regard de la Constitution, à moins qu'il ne décide de réviser l'article 37 qui prévoit que le président est élu pour cinq ans pour un mandat renouvelable, une seule fois. Son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), s’est prononcé pour une telle réforme.
 


Hama Arba Diallo
19/11/2010
par Carine Frenk




Hama Arba Diallo « Mes atouts : un peu d’expérience en matière d’administration de la chose publique. Le pays, à l’heure actuelle, a besoin d’une certaine direction, dans la clarté. Mon auditoire le plus important, aujourd’hui, ce son les jeunes qui baignent dans le chômage, qui baignent dans la pauvreté ».
Hama Arba Diallo a pris part à la révolution de Thomas Sankara qui l’a nommé ministre des Affaires étrangères, avant d’être écarté.




Maxime Kaboré
19/11/2010
par Carine Frenk




Maxime Kaboré « La situation du pays est telle que je ne peux pas rester insensible à son devenir. Alors quand on estime avoir la capacité morale, physique et intellectuelle pour conduire le pays vers plus de progrès, plus de justice sociale, plus d’équité, on prend ses responsabilités ».
Maxime Kaboré, issu de la diaspora, est peu connu des Burkinabés.





Boukary Kaboré
19/11/2010
par Carine Frenk





Boukary Kaboré « Le peuple tout entier est fatigué. Le pouvoir en place a épuisé toutes ses cartes. Et le peuple n’attend plus rien. Partout c’est le découragement. Ma candidature, je la définis comme étant le candidat atypique ».
L'ex-commandant Boukary Kaboré, dit « le lion », ancien compagnon d'armes du président Thomas Sankara, es soutenu par des petits partis. Il s’est opposé à Blaise Compaoré par les armes en 1987 et pense le faire partir en 2010 par les urnes.




Emile Pargui Paré
Président du Mouvement du peuple pour le socialisme
19/11/2010
par Carine Frenk
Emile Pargui Paré « Les conditions (d’une élection équitable) ne sont pas réunies, mais nous disons que nous n’avons pas le choix. A partir du moment où nous avons choisi la voie des urnes, comme la voie de la conquête du pouvoir, la seule voie, c’est pour cela que nous participons à ces élections ».
Emile Pargui Paré est le président du Mouvement du peuple pour le socialisme, soutenu par un collectif de quatre partis politiques.



Ouampoussogo François kaboré
19/11/2010
par Carine Frenk

Ouampoussogo François Kaboré « En tant que candidat, je m’oppose au président Compaoré et 
j’apporte le message au peuple burkinabé, pour qu’il comprenne davantage ce qui se passe. On fait semblant de faire croire, notamment par rapport à l’extérieur, que c’est un pays assez démocratique ».
Ouampoussogo François Kaboré, hydrogéologue, se définit comme socialiste. Il se présente pour la première fois.

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