Le procureur de la Cour Pénale Internationale, CPI, Moreno Ocampo
Le procureur de la Cour Pénale Internationale, CPI, Moreno Ocampo, a fondé son accusation contre l‘ancien vice-président Rd-congolais, Jean-Pierre Bemba, sur des faux et mensongers témoignages. La démonstration en a été donnée suite à l’audition du témoin n°38 le jeudi 25 dernier. Après l’interrogatoire de l’accusation, le même témoin était soumis aux interrogations de la défense. L’avocat britannique de l’opposant Rd-congolais a réussi à mettre à jour, du moins pour la première confrontation, les difficultés du procureur Moreno à réunir les preuves suffisantes de son accusation.
Si le magistrat argentin comptait sur le témoin n°38 afin de porter un premier coup, ca n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau. Le premier témoin à charge est un sujet centrafricain présent au procès avec le visage dissimulé et la voix transformée. Ce dernier a trébuché sur plusieurs questions de l’avocat britannique du collectif de la défense. Primo le témoin anonyme verse dans des contradictions sur les dates. Dans sa déposition en 2008à la CPI, le témoin avait affirmé que les rebelles de Bozizé étaient arrivés au Point kilométrique (PK) 12 le 25 décembre 2002.
Cependant, au cours de l’audition, le témoin s’est enfoncé dans une confusion remarquable. En répondant à l’avocat de la défense, le témoin s’est contenté d’affirmer « pour tout ce qui est des événements, je peux le faire; mais j’éprouve des difficultés avec des dates approximatives ». Secundo, l’avocat britannique de Jean-Pierre Bemba n’a pas compris pourquoi le témoin oublie facilement la date du 25 décembre en tant que chrétien, Le témoin n°38 s’écroule « en tant que chrétien pentecôtiste, nous ne tenons pas vraiment compte de cette fête du 25 décembre, c’est une journée comme toutes les autres ».
Cette affirmation n’est qu’une contre vérité flagrante. Les Pentecôtistes fêtent bel et bien Noël chaque 25 décembre comme l’a rappelé l’avocat de Bemba. Tertio, le témoin s’est contredit quand aux précisions sur la présence des éléments de l’ancien rebelle François Bozizé au PK 12. lors de la première audience du procès, le témoin avait fait un croquis précis de l’endroit où se trouvaient les éléments du MLC après avoir repris la base aux hommes de l’ancien chef d’Etat-major dissident. Sur ce point, le témoin n°38 était dans l’incapacité de situer positions occupées précédemment par les troupes de Bozizé. «La rébellion de Bozizé était excessivement mobile, je suis dans l’impossibilité de situer où étaient les troupes, ils étaient partout», affirme-t-il.
Le procureur Moreno subit son premier revers dans une série de confrontations palpitantes. Dans un procès aussi sensible, quand un procureur fonde l’accusation sur des témoignages non- vérifiés, c’est qu’il ne connaît pas son boulot. II avait fait preuve d’autant d’incompétence dans le procès Lubanga où des témoins à charge se sont dédits et, contredits. Si la CPI le garde, la cour en subira invétablement un discrédit dans le monde.
Si le magistrat argentin comptait sur le témoin n°38 afin de porter un premier coup, ca n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau. Le premier témoin à charge est un sujet centrafricain présent au procès avec le visage dissimulé et la voix transformée. Ce dernier a trébuché sur plusieurs questions de l’avocat britannique du collectif de la défense. Primo le témoin anonyme verse dans des contradictions sur les dates. Dans sa déposition en 2008à la CPI, le témoin avait affirmé que les rebelles de Bozizé étaient arrivés au Point kilométrique (PK) 12 le 25 décembre 2002.
Cependant, au cours de l’audition, le témoin s’est enfoncé dans une confusion remarquable. En répondant à l’avocat de la défense, le témoin s’est contenté d’affirmer « pour tout ce qui est des événements, je peux le faire; mais j’éprouve des difficultés avec des dates approximatives ». Secundo, l’avocat britannique de Jean-Pierre Bemba n’a pas compris pourquoi le témoin oublie facilement la date du 25 décembre en tant que chrétien, Le témoin n°38 s’écroule « en tant que chrétien pentecôtiste, nous ne tenons pas vraiment compte de cette fête du 25 décembre, c’est une journée comme toutes les autres ».
Cette affirmation n’est qu’une contre vérité flagrante. Les Pentecôtistes fêtent bel et bien Noël chaque 25 décembre comme l’a rappelé l’avocat de Bemba. Tertio, le témoin s’est contredit quand aux précisions sur la présence des éléments de l’ancien rebelle François Bozizé au PK 12. lors de la première audience du procès, le témoin avait fait un croquis précis de l’endroit où se trouvaient les éléments du MLC après avoir repris la base aux hommes de l’ancien chef d’Etat-major dissident. Sur ce point, le témoin n°38 était dans l’incapacité de situer positions occupées précédemment par les troupes de Bozizé. «La rébellion de Bozizé était excessivement mobile, je suis dans l’impossibilité de situer où étaient les troupes, ils étaient partout», affirme-t-il.
Le procureur Moreno subit son premier revers dans une série de confrontations palpitantes. Dans un procès aussi sensible, quand un procureur fonde l’accusation sur des témoignages non- vérifiés, c’est qu’il ne connaît pas son boulot. II avait fait preuve d’autant d’incompétence dans le procès Lubanga où des témoins à charge se sont dédits et, contredits. Si la CPI le garde, la cour en subira invétablement un discrédit dans le monde.
Par Patrick Bomboka (Congo News)
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