Aveu d’impuissance
Y-A-T-IL UN PILOTE A BORD DE L' AVION RDC ?
ENCORE UN AVION QU'ON NE VEUT PAS FAIRE DECOLLER….
Aveu d’impuissanceWilly Kabwe
19 Novembre 2010
LE POTENTIEL
Les entreprises publiques se meurent. Le constat est général. Il est même généralisé. Mais, le Gouvernement tend à faire croire le contraire. Pour des raisons qui lui sont propres. La réalité le rattrape toujours.
Ses initiatives pour redresser sur pattes ses canards boiteux ont, toutes, fait flop. Le COPIREP (Comité de pilotage de réforme des entreprises publiques) a été rebaptisé par mon voisin de gauche en Comité de pilotage de reniement des entreprises publiques. Quid de la transformation de certaines entreprises publiques en sociétés commerciales ? Le gouvernement fait la fine bouche, à défaut des manoeuvres dilatoires du genre « c’est un processus, il prend du temps ». Or, tout Congolais « conscient » sait que le temps qui passe ne joue pas en notre faveur. De quoi ne pas s’accommoder d’un plâtrage en règle.
Cela au regard des priorités et des défis à relever. Mais aussi des moyens à mobiliser pour y arriver. Et là, c’est le péché mignon des plénipotentiaires du Congo-qui-se-veut-démocratique. Ils font mystère autour de certaines recettes dont les traces ne paraissent pas dans les livres de caisse du de l’Etat.Canards boiteux, les entreprises publiques le demeurent et Dieu seul sait si elles arriveront un jour à renflouer le Trésor public.
La GECAMINES, la MIBA, la SNEL, la REGIDESO, l’ONATRA, la SNCC, la RVA battent de l’aile. Pour dire vrai, elles ont du plomb dans l’aile.Malgré le régime d’amaigrissement leur imposé par le COPIREP, elles n’arrivent pas à décoller. Pour l’instant, elles sont comme des jouets entre les mains des expertises étrangères, pourtant réputées douteuses. Qu’est-ce à dire ? Absence de référence.
La preuve, mon voisin de gauche la tient de la récente prestation de la ministre du Portefeuille au Sénat. Jeanine Mabunda répondait à une question orale du sénateur Moïse Nyarugabo sur la situation qui prévaut à la RVA, avec en toile de fond la fameuse taxe appelée IDEF et les utilisations qui en sont faites.
Acculée, Jeanine Mabunda a craqué. « En ce qui concerne les différents marchés conclus à la RVA, je tiens à rappeler qu’il est pour nous difficile de connaître spécialement tous les différents contrats et les paiements y afférents ». Pour une ministre de tutelle, c’est un aveu d’impuissance. Beaucoup de choses lui échappent.
De l’avis de mon vis-à-vis, cet aveu et bien d’autres faits en secret par d’autres plénipotentiaires sont imputables à tout le gouvernement qui a du mal à maîtriser tous les paramètres liés à ses fonctions régaliennes.
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