vendredi 31 décembre 2010

Au Sénégal, le Festival mondial des arts nègres baisse le rideau

Ce troisième Festival mondial des arts nègres s'est tenu 44 ans après la première édition, en avril 1966 à Dakar, organisée par le président-poète Léopold Sédar Senghor.

Ce troisième Festival mondial des arts nègres s'est tenu 44 ans après la première édition, en avril 1966 à Dakar, organisée par le président-poète Léopold Sédar Senghor.
Stéphane Tourné








Par RFI
Au Sénégal, c’est ce vendredi soir 31 décembre que s’achève la troisième édition du festival mondial des arts nègres. Le festival se termine par un concert donné par l’artiste sénégalo-américain Akon à Saint-Louis, dans le nord du pays. Durant trois semaines, plusieurs artistes du continent et de la diaspora se sont produits à Dakar.
C’est un festival que les organisateurs ont voulu grandiose. Tout d’abord de par le nombre d’invités. En tout 3 200 festivaliers issus de 50 pays ont convergé à Dakar, et non des moindres. Parmi les têtes d’affiche, figuraient le Camerounais Manu Dibango, l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, le Haïtien Wyclef Jean.
En tout seize disciplines étaient représentées : des arts plastiques en passant par la photographie, la danse et le théâtre. Outre les concerts, le centre des musiques noires, un musée didactique représentant les grandes figures de la musique, a rencontré un franc succès. La direction a d’ailleurs décidé de prolonger l’exposition jusque fin mars.
Autant de manifestations qui ont donc attiré du monde sur des sites totalement rénovés pour l’occasion. Il faut dire que les spectacles étaient tous gratuits et donc accessibles pour le public.
Cette rencontre culturelle était aussi un moment de réflexion. Intellectuels et écrivains ont échangé sur plusieurs questions en lien avec la « renaissance africaine », comme le thème de l’identité et de l’apport du peuple noir à la science.
Seule ombre au tableau : le coût du festival, chiffré à plusieurs milliards de francs CFA. A deux reprises la coalition de l’opposition a manifesté son mécontentement face à ce qu’elle qualifie de « gâchis financier », dans un contexte socio-économique difficile. 

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