mercredi 29 décembre 2010

POUR UN ARTICLE DE RÉFLEXION SUR LE JEÛNE - Olangi Wosho et Kasonga Tshilunde le 14 janvier 2011 au Tribunal de paix de la Gombe

MERCREDI, 29 DÉCEMBRE 2010 11:30



La première audience du procès qui oppose Olangi Wosho du ministère Cifmc à Kasonga Tshilunde, éditeur du journal L’Eveil et secrétaire général de l’Union Nationale de la Presse du Congo -UNPC- s’est déroulé le vendredi, 24 décembre 2010, la veille de Noël. Les deux parties avaient sollicité et obtenu une remise au 14 janvier 2011, n’ayant pas épuisé les débats sur la procédure et la compétence du tribunal de paix de la Gombe.
En effet, dans son édition 482, le journal L’Eveil a publié un commentaire d’un de ses correspondants habitant l’Europe sur le phénomène jeûne que l’on pratique à Cifmc sous le titre: Mama Olangi: gourou ou prophétesse? Au lieu de prendre ces critiques avec beaucoup de circonspection, Olangi Wosho a estimé que ces écrits portent atteinte à son honneur et à sa considération. Ainsi, une citation directe a été lancée à notre confrère sans qu’au préalable un droit de réponse n’ait été introduit conformément à la loi sur la presse en RD-Congo.
Olivier Israël Bolya est parti de quelques cas de décès provoqué par le jeûne avant de faire son commentaire. Ce qui n’a pas plus à Olangi Wosho et à son épouse qui ont actionné la justice et réclament 100.000 USD à titre de DI.
Les cas des fidèles de ce ministère morts à la suite du jeûne sont légion. Nous allons les épingler prochainement pour montrer à l’opinion la volonté du couple Olangi Wosho de nous faire taire.

Le commentaire est libre

La Constitution de la RDCongo consacre la liberté d’expression pour tout citoyen sur un fait quelconque, politique, économique, social ou religieux. Nul ne peut refuser à quiconque d’émettre un point de vue sur un sujet donné comme celui de jeûne. Personne n’a le droit d’interdire toute critique sur un phénomène que vit le peuple car, si, plus grave, à chaque instant à la moindre observation, le citoyen libre doit craindre les foudres d’un groupuscule et le journaliste s’auto restreindre la liberté d’expression, nul doute que nous allons nous retrouver dans l’ancien âge de la dictature, laquelle imposait la pensée unique et exécrait la critique. Ainsi, nous devons, contre vents et marées, comme un seul homme, nous liguer contre de telles curées dévastatrices pour la qualité du débat public.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire