mardi 11 janvier 2011

Des ennemis aux abois face à une défaite annoncée

S’Il fallait se demander s’il y existait des Africains, la réponse dérouterait plus d’un et pourtant l’histoire, revisitée, conduit à l’amer constat que ce qu’il y a d’africains, est soumis aujourd’hui au diktat d’un groupe de plus en plus grandissant de gens à peau noire, dont les ambitions sont aux antipodes de celles qu’elles devraient être.











Triste et amer constat, l’Afrique est dirigée par une populace de gens incultes, d’une acculturation occidentale, et d’un mode de pensée suicidaire qui continue de polluer. Le manque de repère, l’absence d’idéologique constructive et la profusion d’idéologies racistes et racialistes , ingurgitées, intégrées pour une autodestruction programmée est devenu une constante.
Voilà ce qui caractérise ceux qu’on appelle abusivement l’intelligentsia africaine, et qui ne jure que par Rousseau, Voltaire, Durkheim, Hegel… et, l’attrait de la société occidentale dont d’ailleurs ils ne maîtrisent les règles ni les rouages.
La réalité est que même se pensant occidentalisés, ces nègres senghoriens, sont écartés de ces milieux occidentaux par un filtre puissant qui loin de les réveiller à une conscience constructive, les frustre et les incite à forcer le passage ; et en guise de paiement de droit de passage, l’octroi d’une toute puissance à des étrangers sur les richesses tant humaines que matérielles dont regorgent l’Afrique. Ce qui laisse les véritables ayant-droits de ces richesses dans un dénuement, une pauvreté et parfois une misère extrême.

Quoi de plus normale que l’Occident, la France en tête fixe alors des règles, en leur tordant le cou si nécessaire pour ne pas perdre ce pain béni que des « sans desseins » leur offrent gratuitement, déclarant coupable toute voix se soulevant contre cette barbarie appelé civilisation.
L’Afrique en a payé le prix fort, avec Sylvanus Olympio, Sankara, Um Nyobè, Lumumba, et bien d’illustres inconnus de l’histoire du continent africain. Et cela dure encore jusqu’à ce jour.
Oui, il s’est toujours malheureusement trouvé un nigaud pour se faire le prolongement de la main de l’occident qui nie ses crimes, et a amené des millions de noirs dans son sillage, à nier ces crimes et ainsi nier leur africanité, devenu synonyme de noirceur, d’inculture, de contexte civilisationnel suranné. Et pourtant, ce même occident est celui qui est le plus aux abois, s’investissant à traquer les pratiques, us et coutumes africains pour se les approprier par maquillages.
Aujourd’hui c’est Laurent Koudou Gbagbo qui se retrouve dans les viseurs des snipers occidentaux, et tous ces nègres qui par leur venin alimentent la balle que l’on apprête pour lui enlever la vie, n’ont pas idée qu’ils sont sur une voie suicidaire.
Et pourtant ils se disent africains, ces nègres, aimant l’Afrique et ses populations ; mais en réalité ce sont des criminels qui s’ignorent qui se méprisent et croient qu’en donnant en pâture leur maison, ils se regarderont mieux dans leur glace, ils seront plus dignes de leurs maîtres.
Aujourd’hui tout se trame, pour vaincre ce que l’occident dans ses lieux secrets, une fois que les oreilles nigaudes de ces nègres ne sont plus à portée de voix, appelle, la résistance de Gbagbo et ses éléphanteaux. Mais ce qu’elle oublie c’est que la Licorne est un animal mythique et n’a jamais été une réalité tout comme l’est, mythique, bâtie sur le mensonge, la duperie et le crime, la suprématie occidentale.
Et un plan est ourdi, peaufiné en attente d’exécution pour « arrêter » Gbagbo. Un plan prévoyant le recours à des acteurs financiers qui ont ou auront reçu pour mission d’attirer Gbagbo dans un traquenard visant à construire une relation de confiance qui a terme le mènerait à baisser sa garde, se révélant vulnérable. Et alors il suffirait d’un banal et sombre rendez-vous pour que la liste macabre sur laquelle figure déjà les Olympio, Sankara etc… soit créditée d’un nouveau pensionnaire.
Laurent Gbagbo et ses fidèles doivent avoir une vigilance accrue. Il est aussi urgent pour lui et pour la Côte d’Ivoire de renforcer les institutions, de créer des organes solides, de morceler et consolider le pouvoir et la souveraineté du peuple ivoire par une sérieuse réforme institutionnelle, non plus calquée sur les bonnes mauvaises idées et les textes à desseins souvent « venus de France » mais sortie de la matière grise ivoire, conditionnée en cela par l’objectif louable de construire une Côte d’Ivoire avec des citoyens conscients de leur devoir et de la grandeur réciproque de leur pays et de leur personne.
Il fut triste de voir comment certains nègres se sont léchés les babines devant l’offre insultante d’Obama appelant Gbagbo à un exil aux Etats-Unis ; de voir comment ils auraient sauté de joie, comme des cabris s’ils eussent été Koudou Gbagbo de recevoir cette invitation de leur maître.
Mais c’est une imbécillité de croire que les Africains soient tous des nègres et qu’ils rêvent comme ces derniers de vivre en Occident.
Non les vrais Africains ont à l’esprit les exemples d’exils occidentaux précédents pour se rendre compte qu’il ne s’agit pas de service rendu à l’Afrique. Et les cas sont nombreux, finissant minablement comme ce le fut pour un Bokassa, ou encore dans les méandres du silence pour un Pascal Lissouba.
A en croire les propos de certains dirigeants occidentaux, il s’agirait là pour Gbagbo, d’une bonne façon de rentrer dans l’histoire que de s’exiler. Mais au fait de quelle histoire parle-t-on ? La vraie ou celle qu’ils ont l’habitude de trafiquer et d’écrire à leur guise ?
Messieurs Obama, Sarkozy et leurs pairs devraient le savoir que l’histoire est d’une subjectivité criante qui appartient à chaque individu, chaque peuple, faisant le choix d’écrire la sienne humainement. Ces messieurs devraient aussi s’entendre dire par notre époque qu’il est temps qu’ils tiennent leur distance avant que l’Afrique ne leur explose à la figure.
Le pacte Américano-française issu de l’aide française à l’indépendance américaine et dont le sieur Lafayette fut et reste le symbole a déjà entraîné pour ces deux pays Dien Bien Phu et la défaite US au Vietnam.
Voilà une histoire vraie qui devrait les amener à une retenue plutôt que de créer un bourbier africain vers lequel le couple américano-français se dirige, la fleur au fusil.
Les Africains, à l’instar des Indochinois ou des Vietnamiens, et à la différence des nègres, savent encore ce que signifient l’honneur, et la dignité. Ils savent que pour leur terre et eux-mêmes, ils sont des richesses réciproques. On a beau déverser des trombes d’eau dans un vase, mais un jour seul, une goutte d’eau le fait déborder.
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L’Afrique a aujourd’hui deux visages, une minable qui cumulerait toutes les calamités et les misères du monde, et que voudraient perpétuer l’Occident et ses amis nègres et que l’on peut assimiler à la photo (1) : image de cet enfant agonisant sur le continent le plus riche du monde.
L’autre image représentée par la photo (2) est celle que voudraient les Africains soucieux de leur dignité, et qui est l’image d’une Afrique digne, rangée en ordre de bataille, prêt à relever ses défis sans interventions étrangères, et de ceux qui s’imaginent être ses directeurs de conscience. L’Afrique on ne demande à personne de l’aimer, mais de la respecter. A défaut on y est persona non grata.
KamtRâ A. A. 2486

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