A ce stade de l’enquête, on peut dire, sans risque de se tromper, que c’est un apprenti terroriste qui s’est présenté devant l’ambassade de France à Bamako. Il n’était donc pas en mission commandée par la branche maghrébine d’al-Qaïda.
En 2005, Bachir Sinoun, 24 ans, de nationalité tunisienne, trainait dans une école coranique à Nouakchott dans la capitale Mauritanienne. C’est à cette époque qu’il fut contacté par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Séduit, il a rejoint les katibas, c’est-à-dire, les camps mobiles installés dans le Sahara, où il a subi une phase d’endoctrinement, une sorte de formation idéologique, assimilable à un lavage de cerveau. On y cultive notamment la haine contre l’Occident.
Quatre mois après, le jeune Bachir est un combattant aguerrit mais il ne reste pas longtemps dans les camps. Il prend la direction du Sénégal, où il vivote, en vendant quelques téléphones portables venus de Dubaï. Et puis, se rappelle aux bons souvenirs de ses camarades.
Sa décision est prise. Il va venir au Mali pour commettre un attentat qui va faire du bruit. Il cible alors l’ambassade de France. Son objectif était de montrer à ses ex-camarades d’AQMI que sans eux, il peut faire un grand coup.
Séduit, il a rejoint les katibas, c’est-à-dire, les camps mobiles installés dans le Sahara, où il a subi une phase d’endoctrinement, une sorte de formation idéologique, assimilable à un lavage de cerveau. On y cultive notamment la haine contre l’Occident.
Quatre mois après, le jeune Bachir est un combattant aguerrit mais il ne reste pas longtemps dans les camps. Il prend la direction du Sénégal, où il vivote, en vendant quelques téléphones portables venus de Dubaï. Et puis, se rappelle aux bons souvenirs de ses camarades.
Sa décision est prise. Il va venir au Mali pour commettre un attentat qui va faire du bruit. Il cible alors l’ambassade de France. Son objectif était de montrer à ses ex-camarades d’AQMI que sans eux, il peut faire un grand coup.
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