En réalité, le jeune homme a déclaré avoir actionné une grenade, blessant deux civils. Lors de cette attaque devant l’ambassade de France, il portait également une arme sur lui, un pistolet automatique, dont il a fait usage contre la façade du bâtiment.
Le mode opératoire d’un amateur
A Bamako, les spécialistes de la brigade anti-criminelle s’interrogent sur le degré d’appartenance du jeune Tunisien à la nébuleuse al-Qaïda. Il affirme venir d'une katiba, ces camps mobiles des intégristes situés dans le Sahara.
Mais selon ces spécialistes, l'homme ne semble pas être un combattant très menaçant. Il n’avait pas de ceinture d’explosifs et donc probablement pas envie de mourir. Son mode opératoire n'est pas celui d'un kamikaze, plutôt celui d’un amateur.
On attend maintenant de voir si Aqmi va officiellement revendiquer l’acte, et pour le moment, c’est loin d’être certain.
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