lundi 10 janvier 2011

Rwanda : Paul Kagamé répondra aux crimes qu'il a commit à l’Est du Congo

imagePaul Kagame - Le président Paul Kagame (g) et le secrétaire général de L'Onu Ban

S’il existe encore un Far West dans le monde, le Congo (RD) en est un, aujourd’hui plus qu’hier. Nous sommes au cœur d’un monde impitoyable. Au vu de ce qui se passe dans l’Est congolais, nous nous sommes souvent interrogés sur le silence qui domine encore à propos des crimes horribles qui se commettent à ce jour à l’Est congolais. C’est bien la terreur qui y règne. Une terreur, des massacres,… qui restent encore sans qualificatif. C’est comme si le sang ne crie pas. Nous restons encore sans voix. Ce silence, comme pour ces millions d’hommes, femmes et enfants massacrés au passage de la machine à tuer tutsie rwandaise sous le commandement d’un certain Kagamé.
Pour des visées d’accaparement injuste et criminel des richesses du Congo, les commanditaires de l’holocauste congolais (les tueurs tutsis) on imaginé grand, voire très grand. Ils n’ont pas hésité un seul instant à utiliser des moyens les plus sordides. Drainant dans leur passage bestialité extrême et cruauté. Quitte à se faire ridicule, tant pis se disent-ils. Peu importe, l’essentiel c’est d’avoir osé. Ils le savent bien. Ils n’ont rien à perdre, au contraire, ils ont tout à y gagner. Jean BWERY, dans sa publication sur « les Batutsis II » souligne que le projet d’expansion et des conquêtes territoriales, par la violence, de tutsis doit aboutir à la récupération par eux de leurs prétendus territoires perdus pendant le règne Menelik II, petit-fils de la reine de Saba et du roi Salomon d’où les tutsis du grand lac descendraient. Ces territoires s’étendraient, d’après lui, de l’Est congolais jusqu’au Gabon ainsi qu’au Cameroun, en passant par le Congo Brazzaville et l’Angola. Jean Bwery est l’un des doctrinaires de ce règne de la désolation tutsi. Aussi, pense t-il que la barbarie dont se rendent coupables les tutsis internationaux (les tutsis de grands lacs) aux yeux d’un monde complice, et les cadavres qui l’accompagnent sont légitimes.
Car dans ce contexte, les tutsis de la région de grands lacs auraient récupéré leurs propres terres. Celles perdues par leurs ascendants dont la filiation salomonique serait évidente. Ce sont là ses conclusions pour justifier les massacres de masses que commettent impunément les tutsis de la région de grands lacs. Les tutsis rwandais le savent bien qu’ils ne sont redevables à personne, pour autant que la musique du « génocide tutsis de 1994 » se joue encore avec toutes les partitions possibles dans chaque pays de l’hémisphère nord. Une pensée pieuse est vouée à cela autour de la date de célébration de son anniversaire. Nos oreilles en sont plus que bouchées. La musique est connue. Mais aussi nos yeux sont loin d’être épargnés de s’exposer à cette pornographie macabre qu’ils n’ont jamais cessé d’exhiber à l’opinion internationale. Toutes les capitales européennes et occidentales se remémorent ces événements : le génocide rwandais.
Et pourtant, ceux à qui ces condoléances sont rendues n’ont pas attendu longtemps pour commettre pire que le génocide tutsi sur le territoire congolais : 6 millions de morts. Notre pensée peut se prêter à l’incrédulité en ne prenant conscience de ce fait. Il s’agit là du nombre d’hommes, des femmes et enfants massacrés par le régime tutsi de Kagamé et Museveni en R.D.Congo. On y compte, dans ce nombre, près de 2 millions de refugiés hutus rwandais massacrés tout au long de leur équipée meurtrière qui emmenait l’Afdl au pouvoir à Kinshasa. Le récent rapport de l’ONU a épinglé ces personnalités sans arriver à les condamner. Les épingler sans les condamner nous paraît d’une absurdité suspecte. A ce jour, les experts de l’ONU n’ont jamais franchi le rubican pour traduire cette évidence en une réalité qui n’est autre qu’un « génocide de grande ampleur » jamais commis dans l’hémisphère sud. Là encore, le terme a été évité de justesse. Kagamé, dans toute sa puanteur s’en sortira indemne.
A l’occasion, il fit chanter Ban-ki -Moon, le Secrétaire Général des nations Unies. On croirait rêver. Bien entendu, la chose est concevable. Car de même que Kagamé, Ban-ki-Moon, lui aussi n’est qu’un valet de la même cour. Un aussi vulgaire valet ! Les deux piètres personnalités sont reconnus au mérite d’exécuteur des courbettes devant les grandes places politiques du monde : à Washington, à Paris, à Londres,… La chose est à ce niveau compréhensible. Kagamé menaçait de retirer ses hommes engagés dans des missions Onusiennes, notamment au Darfour (Soudan). C’est de cela qu’il s’est agi. C’est comme si on se pavanait sur une route faite d’une matière plus noble qu’est le sang humain plutôt qu’avec du bitume. Bien entendu, kagamé et ses tueurs tutsis piétinent sur des flaques de sang de 6 millions d’âmes massacrées par leur folie meurtrière. Ils ne s’offusquent d’ailleurs d’y laisser leurs crachats en déshonorant une fois de plus ces masses d’hommes, femmes et enfants massacrés pour leurs appétits voraces du pouvoir et de richesses.
Le prince paralytique tripote sur le nombre de tués. 6 millions déclare t-il : c’est extravagant ! C’est pour la première fois de l’histoire qu’il est donné à bourreau de faire l’inventaire de ses exploits macabres. Il en appelle à une certaine catégorie d’experts à la peau blanche. Ces hommes qui ressemblent bien à ceux-là qui lui ont accordé mandat de tuer. L’homme parade tout bonnement, bombant son torse. Tenant son téléphone portable, toujours en contact avec ses parrains occidentaux. Ceux-là qui lui assurent la survie. En ce jour de 12/12/2010, le cruel sanguinaire s’est vu décerner le prix « n » de la paix mondiale par un organisme des clowns se disant arabo-musulman qui après vérification n’a rien de sérieux que les apparences. Ces hommes de mains savent bien leur titre ne vaut pas plus que du papier toilette. Ce titre pour parfumer son corps terni par la puanteur de ses crimes qui lui fait attirer encore des mouches.
Et pourtant, l’homme croyait que ce diplôme lui donnerait assez de confort lorsqu’il se présenterait sur le banc des accusés au TPI pour répondre à ses innombrables sévisses humainement inqualifiables.
Le mois d’octobre 2010 aura été marqué par ces ballets diplomatiques ; et des tractations politiques qui s’ensuivent. Cependant les statistiques sont quand même têtues. Il n’est pas question de nommer ces crimes à grande échelle commis en R.D.Congo. Ban-Ki-Moon est coincé. Il n’aura pas une autre alternative. C’est bien embarrassant, étant donné le revers pour un refus sanglant d’un Kagamé courroucé d’envoyer une fois de plus ses tueurs au Soudan. Comme pour narguer Ban-ki-Moon. Ce qui conduirait à une autre redistribution des cartes. L’ONU le sait. Elle n’a pas les moyens pour se le permettre. Avant même que la publication du rapport onusien ait lieu au mois d’octobre 2010, Kagamé apprêtait déjà ses soldats dans les territoires kivussiens qu’ils ont franchi de plus bel. Ils y sont une fois de plus. La tentation est forte, on ne peut y résister longtemps. Le prétexte perpétuel pour faire main basse à l’Est étant connu. On évoque une fois de plus : l’existence des poches de résistance des génocidaires hutus de 1994 imaginaire en R.D. Congo.
De même, de deux dignitaires de l’ancien régime Abyalimana résidant en Afrique du Sud qui prépareraient de troupes rebelles en territoire congolais pour envahir le Rwanda. Tout ça pour justifier l’invasion de l’Est congolais par des troupes de tueurs tutsis et des pillages que Kagamé compte perpétuer. Imaginaire ? Bien sûr. Mais dans le fait, ce sont des milliers d’hommes, femmes, et enfants congolais qui ont été choisis au hasard de cartes pour être sacrifiés sur l’autel de l’holocauste congolais dans une région de grands lacs sous la loi tutsie et à jamais impitoyable. Où est la moralité dans tout cela ? Les mêmes tueurs seront une fois de plus en mission de repérage et de vérification de ces fameux poches de résistance en territoire congolais, semant la désolation parmi les populations, en passant ; pendant que l’ONU aura encore une fois de plus recours à un autre groupe de tueurs tutsis pour pacifier au Darfour. Comment l’ONU peut-elle se permettre de recourir à un arsenal d’effroyables tueurs tutsis pour aller pacifier d’autres régions d’Afrique ? C’est cette évidence qui nous échappe. Nous n’avons trouvé aucune explication. Du moins, si on s’en tenait au fait de ce blanchiment de crimes ; par analogie au blanchiment d’argent sale.
C’est là où nous arrivons à avoir d’heureuses péripéties pour expliquer l’impensable. Comprenons que le monde est à jamais impitoyable. La loi du plus fort est toujours la meilleure. Alors l’explication du prix « n » de la paix mondiale remis à un puant tueur comme Kagamé nous est donnée. On n’en vient à se demander si ne doit-on pas donner le même prix à titre posthume à un certain Hitler ou Polpot pour leurs besognes ? On se demande souvent si les pertes en vies humaines que subissent les africains pour les intérêts des puissances occidentales représentent quelque chose aux yeux de leurs planificateurs. Car avant toute chose, c’est la vie de noires, et donc de nègres. Pas du tout important aux yeux du blanc dominateur.
Aujourd’hui, Bill Cliton qui passe pour un saint, de même que Tony Blair, madeleine Albright et d’autres encore qui ont plaidé la cause Tutsi ont pris leur retraite dorée dormant sur des lits ouateux ignorant éperdument des millions de vies qu’ils ont sacrifié pour leurs absurdes intérêts, plus particulièrement des intérêts de l’industrie du monde occidental. Comment ces gens peuvent se regarder dans un miroir en se rasant ? Comment peuvent-ils prendre dans leurs bras leurs propres parents et amis en ayant dans leur conscience tous ces crimes pour lesquels ils se rendent coupables aux yeux des vérités imperceptibles de l’existence humaine. Tony Blair a toujours été cité parmi les conseillers privés de Kagamé ; Bill Cliton et son administration, le planificateur de ces massacres en territoire congolais. Madeleine Albright est celle qui avait lié la shoah au génocide tutsi de 1994, avalisant ainsi le statut d’éternelles victimes de troupes tutsies de Kagamé et l’aval leur donné de commettre l’impensable tout en jouissant d’un éternel sentiment d’impunité. 
Quoique l'on dise, le prince paralytique Kagamé reste et restera un homme misérable. Il répondra de ses crimes. Le temps nous donnera raison.
Gaston Médard

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