Le Nigeria, le Sénégal et le Burkina Faso ont convoqué un sommet de la CEDEAO sur la Côte d’Ivoire qui est prévu, sauf changement, aujourd’hui 23 et demain 24 mars à Abuja (Nigeria).
Selon des sources diplomatiques, cette rencontre pilotée par les «ennemis» de la Côte d’Ivoire possède un agenda caché qui se résume à s’accorder sur la date du lancement de l’opération «dégager Laurent Gbagbo» pour installer au pouvoir, par la force, Alassane Dramane Ouattara, pion de la France et de la Françafrique à laquelle appartiennent Goodluck Jonathan (et son parrain Olusegun Obasanjo), Abdoulaye Wade et Blaise Compaoré.
En plus de la date de l’opération, l’autre objectif du sommet de la CEDEAO est de décider de l’appui logistique à apporter aux rebelles et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara qui sont présents en Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines. Des rebelles et mercenaires qui ont récemment subi des pertes considérables lors des différentes confrontations avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes à Abidjan et dans l’ouest du pays.
Toujours selon nos sources, c’est dans la perspective de l’envoi d’appui logistique aux rebelles et mercenaires que le Nigeria a suggéré à Alassane Dramane Ouattara, lors de sa visite à Abuja, le 11 mars dernier, la mise sur pied rapide par Ouattara des Forces de défense républicaines (FRC, prétendue nouvelle armée unifiée de Ouattara). C’est donc sous le couvert de ces FRC que la CEDEAO compte envoyer son appui logistique aux hommes de Ouattara.
Il faut préciser qu’aucun pays, poursuit une source proche du dossier, ne souhaite engager officiellement, des troupes en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’Ecomog. Même si officiellement l’Ecomog n’est pas présent en Côte d’Ivoire, officieusement le Nigeria, le Burkina Faso, le Niger, la Sierra Leone ont déjà envoyé des soldats sur le théâtre des opérations en Côte d’Ivoire. La coordination de l’opération «dégager Laurent Gbagbo», parrainée conjointement par la France, l’ONU et la CEDEAO est confiée, a-t-on appris, au général togolais Gnakoudé Berena, nouveau commandant des casques bleus de l’ONUCI. Il a remplacé le général bangladeshi Hafiz, contraint à la démission par Young Jin-Choi, représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire.
Le Togolais Gnakoudé Berena est un ancien patron de l’Ecomog en Guinée-Bissau. Il a aussi commandé des troupes de l’ONU au Rwanda en 1993 avant le génocide des Tutsi et Hutu modérés de 1994.
L’opération de déstabilisation de la Côte d’Ivoire qu’envisage la France pour contrôler les richesses du pays sera lancée à partir du Togo où Paris aurait installé un centre opérationnel, poursuit notre source. Lomé aurait engagé son entière coopération pour cela.
Concernant la date de lancement de l’opération contre la Côte d’Ivoire, les positions divergent au niveau des Françafricains. Les uns dont le Nigeria voudraient qu’elle se fasse après l’élection présidentielle nigériane qui pourrait légitimer Goodluck Jonathan prévue en avril 2011. Les autres, parmi lesquels le Sénégal et le Burkina Faso, demandent d’agir sans tarder dans les jours à venir. La rencontre de la CEDEAO des 23 et 24 mars devrait trancher à l’abri des regards. Didier Depry (ddepry@hotmail.com)
Selon des sources diplomatiques, cette rencontre pilotée par les «ennemis» de la Côte d’Ivoire possède un agenda caché qui se résume à s’accorder sur la date du lancement de l’opération «dégager Laurent Gbagbo» pour installer au pouvoir, par la force, Alassane Dramane Ouattara, pion de la France et de la Françafrique à laquelle appartiennent Goodluck Jonathan (et son parrain Olusegun Obasanjo), Abdoulaye Wade et Blaise Compaoré.
En plus de la date de l’opération, l’autre objectif du sommet de la CEDEAO est de décider de l’appui logistique à apporter aux rebelles et mercenaires d’Alassane Dramane Ouattara qui sont présents en Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines. Des rebelles et mercenaires qui ont récemment subi des pertes considérables lors des différentes confrontations avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes à Abidjan et dans l’ouest du pays.
Toujours selon nos sources, c’est dans la perspective de l’envoi d’appui logistique aux rebelles et mercenaires que le Nigeria a suggéré à Alassane Dramane Ouattara, lors de sa visite à Abuja, le 11 mars dernier, la mise sur pied rapide par Ouattara des Forces de défense républicaines (FRC, prétendue nouvelle armée unifiée de Ouattara). C’est donc sous le couvert de ces FRC que la CEDEAO compte envoyer son appui logistique aux hommes de Ouattara.
Il faut préciser qu’aucun pays, poursuit une source proche du dossier, ne souhaite engager officiellement, des troupes en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’Ecomog. Même si officiellement l’Ecomog n’est pas présent en Côte d’Ivoire, officieusement le Nigeria, le Burkina Faso, le Niger, la Sierra Leone ont déjà envoyé des soldats sur le théâtre des opérations en Côte d’Ivoire. La coordination de l’opération «dégager Laurent Gbagbo», parrainée conjointement par la France, l’ONU et la CEDEAO est confiée, a-t-on appris, au général togolais Gnakoudé Berena, nouveau commandant des casques bleus de l’ONUCI. Il a remplacé le général bangladeshi Hafiz, contraint à la démission par Young Jin-Choi, représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire.
Le Togolais Gnakoudé Berena est un ancien patron de l’Ecomog en Guinée-Bissau. Il a aussi commandé des troupes de l’ONU au Rwanda en 1993 avant le génocide des Tutsi et Hutu modérés de 1994.
L’opération de déstabilisation de la Côte d’Ivoire qu’envisage la France pour contrôler les richesses du pays sera lancée à partir du Togo où Paris aurait installé un centre opérationnel, poursuit notre source. Lomé aurait engagé son entière coopération pour cela.
Concernant la date de lancement de l’opération contre la Côte d’Ivoire, les positions divergent au niveau des Françafricains. Les uns dont le Nigeria voudraient qu’elle se fasse après l’élection présidentielle nigériane qui pourrait légitimer Goodluck Jonathan prévue en avril 2011. Les autres, parmi lesquels le Sénégal et le Burkina Faso, demandent d’agir sans tarder dans les jours à venir. La rencontre de la CEDEAO des 23 et 24 mars devrait trancher à l’abri des regards. Didier Depry (ddepry@hotmail.com)
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