dimanche 3 avril 2011

Côte d’Ivoire : La commune de Yopougon entièrement contrôlée par les FDS


Publié le2 avril 2011 pardirectscoop

ABIDJAN – La commune de Yopougon était toujours samedi aux mains des forces de défense et de sécurité qui ont farouchement riposté à l’attaque des rebelles pro-Ouattara, ont confirmé à Directscoop plusieurs témoins dans la commune.
Samedi après midi, de nombreux militaires des FDS ainsi que leurs véhicules étaient visibles dans les rues de la plus grande commune de la Côte d’Ivoire. Ils ont été salués et félicités par les habitants des différents quartiers de la commune.
« Il y a eu d’intenses combats à Gesco (corridor nord) mais nous les avons repoussé », a indiqué un militaire dans un reportage diffusé à la télévision d’Etat, avant d’ajouter que ce sont euxn les FDS, qui « contrôlent désormais » Yopougon.
Après avoir échoué dans leurs tentatives de prendre Abidjan, la capitale économique, les combattant fidèles à l’opposant Alassane Ouattara ont essayé samedi midi de relancer leur offensive. «Ils ont été sévèrement battus », a indiqué un des éléments des FDS.
La veille (vendredi, ndlr)  et dans la journée de samedi, les attaques des forces fidèles à M Ouattara contre la résidence du Chef de l’Etat à Cocody et le palais présidentiel du plateau ont été aussi un échec.
Si les partisans d’Alassane Ouattara appuyés par leurs alliés, ont occupé sans résistance les villes de l’intérieur du pays, leur offensive dans la capitale s’est heurtée à une farouche opposition des FDS.
La résolution 1975 de l’ONU votée mercredi a demandé « à toutes les parties d’œuvrer à la solution politique d’ensemble de l’Union Africaine (UA), se félicitant de la décision prise le 10 mars par le Sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’UA de nommer un haut représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble.
Cette résolution engage par ailleurs « toutes les parties à coopérer pleinement avec lui ». Ouattara, fort du soutien de ses alliés (ONUCI et Licorne) a décidé de l’option militaire après avoir récusé le haut représentant désigné et engagé les hostilités en ouvrant des fronts militaires à l’ouest, au centre et à l’est du pays avant d’engager la « bataille d’Abidjan ».

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