lundi 11 avril 2011

RDC : La mort brutale du sénateur ISOYONGO sème la panique et la colère chez les Mongo

11/04/2011 
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Pius Isoyongo Lofete Loyangu - Sénateu de la RDC.

Les faisceaux d’indices convergent tous vers une seule thèse: ISOYONGO vient de tomber sous les griffes de l’ogre rwandais au pouvoir en RDC, toujours insatiable du sang congolais. Une seule question hante les esprits : à qui donc le prochain tour ?

Au lendemain de la diffusion par L’œil du Patriote d’une longue série de noms des personnalités de la province martyr de l’Équateur listées par « Joseph Kabila » avec l’aide de ses tontons macoutes, le Sénateur ISOYONGO trouvait la mort dans des circonstances on ne peut plus suspectes et troubles. D’aucuns ont cru voir dans cette mort brutale et suspecte l’accomplissement de la «prophétie» annoncée la veille par l’APARECO.

Tout compte fait, il ne s’agit nullement de l’accomplissement d’une quelconque prophétie, il s’agit plutôt de la confirmation de l’authenticité des informations fiables et fondées fournies par l’organe d’information et de mobilisation de l’APARECO. Depuis l’annonce de la mort de cette énième victime de «Kabila», L’œil du Patriote a entrepris une enquête profonde et patiente au sein de l’entourage direct d’Hyppolite Kanambe et de ses services, ainsi qu’auprès de certains proches du défunt sénateur. Les faisceaux d’indices convergent tous vers une seule thèse: ISOYONGO vient de tomber sous les griffes de l’ogre rwandais au pouvoir en RDC, toujours insatiable du sang congolais. Une seule question hante les esprits : à qui donc le prochain tour ? C’est aux candidats à la mangeoire pprdiste et joséphiste d’y répondre. Car ça n’arrive pas qu’aux autres! Quand la mort frappe à la porte du voisin, la moindre des choses est d’y réfléchir en se demandant : à quand mon tour ?

Certains proches d’Isoyongo abordés lors du deuil ont confirmé que les services du protocole du défunt sénateur avaient bien noté dans son agenda depuis le 05 mars 2011 un rendezvous confirmé du sénateur Isoyongo avec « Joseph Kabila » pour lundi 21 Mars 2011 à la Ferme présidentielle de Kingakati. Certains proches parents du défunt dont nous taisons les identités, étaient discrètement informés de ce rendez-vous par le sénateur Isoyongo luimême. Un véritable remake du cas de Floribert Chebeya et de son rendez-vous avec le « généralissime » Numbi. Il est donc établi qu’à la date précité, Isoyongo s’est effectivement rendu au rendez-vous au jour et lieu prévu et que la rencontre avec « Joseph Kabila » a bel et bien eu lieu. Il y aurait même partagé un repas convivial avec son hôte. C’est alors que pris d’une brusque et violente douleur au ventre, il fut conduit d’urgence à l’hôpital BM MUTOMBO DIKEMBE située sur son chemin de retour à Masina. Dès son admission à l’hôpital, selon un témoin très proche de lui, Isoyongo aurait passé personnellement un coup de fil à un autre sénateur Mongo de l’Équateur dont nous taisons aussi l’identité, lui demandant de venir d’urgence le rejoindre à l’hôpital. Ce sénateur arrivé sur les lieux s’est vu interdire tout accès au malade par la garde de l’hôpital. Une altercation se serait même produit avec la garde de l’hôpital qui resta intransigeante jusqu’au décès du sénateur Isoyongo.

Dès lors plusieurs questions se posent autour des zones d’ombre qui entourent les circonstances de la mort d’Isoyongo :

Quel fut le sujet de l’entretien entre Isoyongo et « Joseph Kabila » ?
Quelle fut l’ambiance de cette rencontre ?
Pourquoi la garde de l’hôpital BM MUTOMBO DIKEMBE a-t-elle empêché le sénateur appelé au secours d’entrer en contact avec Isoyongo ?
Quel dernier message Isoyongo voulait-il confier à son collègue et frère, et en quoi ce message embarrasserait-il la garde de cet hôpital ?
Qui a donné des ordres à la garde de l’hôpital d’interdire tout accès au malade agonisant ?
Qui a fait disparaître le téléphone portable d’Isoyongo que sa famille n’a plus retrouvé après sa mort, alors qu’il l’a bel et bien utilisé pour passer un dernier coup de fil à son collègue ?

Comme on le voit, les faisceaux d’indices convergent tous vers une seule et même direction : celle de «Kabila». L’ogre est loin d’être repu du sang des congolais. Certaines langues n’hésitaient pas de chuchoter dans la pénombre des veillées mortuaires que Isoyongo a payé la rivalité d’un conflit feutré au sommet entre « Kabila » et Kengo.

Vrai ou faux, le fait est que tout le monde est convaincu : Ie sénateur Isoyongo est tombé sous le choc d’un poison violent. L’origine et le lieu de l’empoisonnement semblent bien avérés. Conséquences ? Si la réaction des cadres politiques et candidats à la mangeoire à Kinshasa se limitent au niveau du simple frémissement et de la peur de leur sort pour le lendemain, il n’en est pas de même pour les populations du District de la Tshuapa et du Territoire de Boende qui menaceraient déjà de mort toute personne qui oserait venir chez eux pour leur parler de … «Joseph Kabila» ! Gare aux effets boomerang !

Candide OKEKE
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