La marche de la population de Butembo contre l’occupation rwandaise du territoire de Lubero a eu lieu le samedi 21 mai dernier. Cependant, la forte pluie qui s’était abattue sur Butembo n’avait pas permis à la population d’en découdre avec la police du régime déployée dans tous les coins de la ville par le Maire de Butembo.
A part la pluie, les associations invitées à la marche avaient constatées que certains politiciens de la MP étaient derrière certains organisateurs de la marche. Ce constat a poussé certaines associations de retirer leurs manifestants deux heures avant le début de la manifestation. Une demande d’explication a été lancée à la JNC pour tirer au clair ce soutien de la MP qui est reconnue comme complice de l’occupation rwandaise du Kivu. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les acteurs de cette récupération d’une marche de la population contre l’occupation du territoire de Lubero. Le déploiement d’un millier des policiers par la Mairie a démontré que quand il s’agit de dénoncer l’occupation rwandaise du territoire de Lubero, la Mairie ne manque pas des policiers et de logistique de combat. Mais quand il s’agit de protéger les congolais dans leurs quartiers contre les hommes en armes et protéger les centres d’enrôlement, il n’y a pas de policiers et quand il y en a, ces policiers ne sont pas bien équipés. La conclusion est que la Mairie de Butembo a choisi son camp, c’est-à-dire, défendre le pouvoir et brimer la libre expression de la population congolaise. En termes techniques, cela s’appelle dictature, autoritarisme, etc. La constitution congolaise défend pourtant la liberté d’expression du citoyen congolais ! Quelles que soient les embuches du samedi 21 mai 2011, les associations sans but lucratif et sans coloration politique, promettent d’autres actions de grande envergure pour mobiliser la population congolaise contre le génocide en cours. Trop c’est trop ! La population ne peut plus se taire et confier le pouvoir aux gens qui bafouent ses droits élémentaires à la vie et qui sont complices de ses malheurs. ©Beni-Lubero Online |
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