mercredi 8 juin 2011

La Côte d’Ivoire entre désordre et insécurité


L’aéroport international d’Abidjan Port-Bouët braqué ; des coffres forts éventrés. L’information livrée le samedi dernier par un journal proche du nouveau pouvoir n’a assurément rien de surprenant. Pour l a simple raison que l’insécurité sous l’ère Ouattara est devenu un fait banal que les Ivoiriens ont fini par intégrer dans leur quotidien.
Assassinats, braquages, agressions et exactions de toutes natures sont commis de jour comme de nuit par « des hommes en armes » qu’on prend soins de ne pas identifier clairement pour ne pas gêner le nouveau régime. Mais personne n’est dupe et tout le monde sait que l’insécurité ambiante est entretenue par ceux qui y ont intérêt et qui maintiennent dans la rue une armée dont le gros est composé de criminels et autres bandits de grands chemins sortis des prisons.
A Abidjan comme partout sur l’ensemble du territoire national, ils se pavanent arme au poing et prêt à dégainer à la moindre broutille sur de pauvres citoyens sans défense. Les banques, les commerces, les domiciles, les hôpitaux et même les lieux de culte sont visités par ces individus en quête de butin de guerre. Ces fameux guerriers aux allures loufoques et aux langages bizarres règnent en maîtres sur l’étendue du territoire national grâce à un parapluie d’impunité. Ils se sont érigés en préfets, sous-préfets, policiers, gendarme et juges. Ils ont assiégé tous les compartiments du pays et font régner la loi des armes partout. Ce ballet des armes et son corollaire de vols et de braquages constitue un véritable souci pour la population, les opérateurs économiques et les investisseurs. Les nuits sont angoissées parce nul ne sait qui va frapper à sa porte.
La Côte d’Ivoire de l’ère Ouattara est devenue un vrai nid d’insécurité, une zone de non droit dans laquelle les détenteurs de Kalachnikov sont les seuls maîtres. L’attaque de l’aéroport, porte d’entrée du pays est suffisamment révélatrice de cette situation d’insécurité. Une situation qui semble avoir de beaux jours devant elle vu que les FRCI refusent de rentrer dans les casernes ou de retourner d’où elles sont venues malgré les appels du nouveau pouvoir. Le nouveau chef de l’Etat a récemment annoncé que la sécurité sera rétablie dans les semaines à venir. Espérons que cette fois sera la bonne.
Source : Notre voie du 08/06/2011 (Auteur : Jean Khalil)

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