En plus des marches hebdomadaires du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC), le pouvoir fait désormais face aux mouvements estudiantins à cause de l’introduction du système d’évaluation LMD dans les universités publiques togolaises. Durant ce week-end, Lomé, la capitale a été le théâtre de deux manifestations distinctes mais qui ont en commun pour but de dénoncer la gestion du pays par le pouvoir RPT. A l’appel de l’ULEETOD –Union Libre des élèves et étudiants du Togo et de la Diaspora- les étudiants s’étaient rassemblés le samedi sur le terrain du Bas-Fond près du Collège Saint-Joseph de Lomé. De leur côté, les militants du FRAC ont effectué leur marche hebdomadaire entamée depuis la proclamation des résultats de la présidentielle de l’année dernière. Dans la dynamique de la contestation de la « réélection » de Faure Gnassingbé lors la présidentielle du 04 mars 2010, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Sursaut-Togo, le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR), l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), réunis au sein du FRAC et le Parti des Travailleurs ont encore battu le pavé le samedi dernier. Leurs revendications n’ont pas changé. Le FRAC exige entre autres la « victoire volée » à son candidat de la dernière présidentielle Jean-Pierre Fabre, le retour à l’Assemblée nationale des neuf (09) députés ANC exclus de l’hémicycle et l’abandon de la loi sur les réunions et les manifestations publiques.
Partis de Bè-Kondjindji, la foule de manifestants ont arpenté les principales artères de la ville que sont les boulevards Houphouët-Boigny, Circulaire, la Marina pour se retrouver à la Plage au niveau de l’hôtel Palm Beach. Les principaux responsables du front ont tour à tour dénoncé les réactions faites par le pouvoir et particulièrement le président de la Cour Constitutionnelle, M. Aboudou Assouma, suite aux injonctions de l’Union Interparlementaire (UIP) demandant le rétablissement dans leurs droits des neuf députés ANC exclus du parlement. Les responsables du parti ont invité le peuple à la mobilisation pour « corser » la lutte contre le couple RPT-UFC afin que le retour des députés ANC devienne réalité.
Les étudiants, quant à eux, n’ont pas eu « la chance » de marcher comme prévu. Pour cause, ils ont été dispersés par les forces de l’ordre. Pour protester contre la fermeture par le gouvernement de l’Université de Lomé suite aux échauffourées entre forces de l’ordre et étudiants qui se sont soulevés contre l’introduction du système LMD et leurs conditions de vies et d’étude, l’ULEETOD avait appelé à une marche le samedi dernier. Beaucoup avaient répondu présents au point de départ. Alors qu’ils recevaient les consignes pour entamer la marche, les forces de l’ordre ont fait irruption et les ont encerclés. Plusieurs étudiants ont été interpellés. Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Gnama Latta s’est dépêché sur les lieux pour s’assurer que ses agents ont accompli la mission qu’il leur a confiée.
Les prochains jours risquent d’être explosifs au regard des mouvements de contestations politiques et de la grogne sociale qui surviennent dans le pays. Il urge que le pouvoir en place recherche des solutions idoines au lieu de chercher à les étouffer par la répression.
Sam Gagnon
Le Correcteur 258
Partis de Bè-Kondjindji, la foule de manifestants ont arpenté les principales artères de la ville que sont les boulevards Houphouët-Boigny, Circulaire, la Marina pour se retrouver à la Plage au niveau de l’hôtel Palm Beach. Les principaux responsables du front ont tour à tour dénoncé les réactions faites par le pouvoir et particulièrement le président de la Cour Constitutionnelle, M. Aboudou Assouma, suite aux injonctions de l’Union Interparlementaire (UIP) demandant le rétablissement dans leurs droits des neuf députés ANC exclus du parlement. Les responsables du parti ont invité le peuple à la mobilisation pour « corser » la lutte contre le couple RPT-UFC afin que le retour des députés ANC devienne réalité.
Les étudiants, quant à eux, n’ont pas eu « la chance » de marcher comme prévu. Pour cause, ils ont été dispersés par les forces de l’ordre. Pour protester contre la fermeture par le gouvernement de l’Université de Lomé suite aux échauffourées entre forces de l’ordre et étudiants qui se sont soulevés contre l’introduction du système LMD et leurs conditions de vies et d’étude, l’ULEETOD avait appelé à une marche le samedi dernier. Beaucoup avaient répondu présents au point de départ. Alors qu’ils recevaient les consignes pour entamer la marche, les forces de l’ordre ont fait irruption et les ont encerclés. Plusieurs étudiants ont été interpellés. Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Gnama Latta s’est dépêché sur les lieux pour s’assurer que ses agents ont accompli la mission qu’il leur a confiée.
Les prochains jours risquent d’être explosifs au regard des mouvements de contestations politiques et de la grogne sociale qui surviennent dans le pays. Il urge que le pouvoir en place recherche des solutions idoines au lieu de chercher à les étouffer par la répression.
Sam Gagnon
Le Correcteur 258
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