Un soldat des FRCI.
venus les sauver et qui, depuis quelque temps, sont devenus la principale cause d’insécurité dans la région.
L’on assiste à une recrudescence des braquages et attaques à mains armées. Habillés en treillis et lourdement armés, ces «sauveurs», de jour comme de nuit, coupent les routes, écument les villages et dépouillent les pauvres citoyens de leurs biens.
Récemment, ce sont des paysans, membres d’une coopérative de producteurs qui ont fait les frais de leurs abus. Notamment à Amonkro, Duokro et un campement d’Akpessekro. Dans le premier village, ils ont emporté la somme de 24 millions de F CFA. 500.000 FCFA, dans le deuxième et 14 millions de F CFA, dans la dernière localité.
Toujours dans la même période, une commerçante a fait l’amère expérience du côté de Tiébissou. Les quidams, après avoir assiégé son domicile, ont pris les téléphones portables des occupants, un lot de pagnes qu’elle vend et une enveloppe de 62.000 F.
Sur la route de Didiévi, c’est un véritable calvaire. Les mini-cars qui rallient cette ville sont tout le temps attaqués.
Chose bizarre, ces personnes qui opèrent en treillis ne sont nullement inquiétées. Selon certaines indiscrétions, c’est la seule manière de se faire payer. Parce qu’ils auraient été trahis par ceux qui les ont recrutés pour faire tomber le président Laurent Gbagbo.Ouattara Abdul-Mohamed
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