(AfriSCOOP) — « La vérité finit toujours par rattraper le mensonge et le dépasse », enseigne l’adage africain. Ce 06 juillet 2011, Robert Bourgi a fait une déclaration sur Rfm (Radio futurs médias, à Dakar) qui a montré et démontré une fois pour toutes que l’actuel pouvoir de Dakar n’est plus digne de la confiance du peuple sénégalais. Sur tous les plans…
Karim Wade serait-il devenu nostalgique de la période de gloire de la Françafrique sur le continent noir ? C’est ce que laissent penser ses « Sos » lancés à un conseiller officieux du président Nicolas Français, Robert Bourgi, au plus fort des émeutes contre le « Wadisme » le 27 juin dernier.
Devant le démenti cinglant apporté par l’avocat Bourgi aux tentatives de mensonge d’Etat du clan Wade sur le sujet précité, plus besoin d’accorder une quelconque attention aux simulacres de gouvernants sérieux auxquels se livrent de façon intermittente Me Wade et son entourage. La réalité et la vérité du jeu politique en ce moment au Sénégal nous commandent de dire sans détours qu’il y a de l’eau dans le gaz sénégalais… En de pareilles circonstances, une seule solution s’offre aux Sénégalais : barrer la route à la grande coalition « Sopi pour toujours » ; au nom de l’honneur de la terre de la Teranga.
Plus personne ne roulera dans la farine Wade
En recourant nuitamment et désespérément à un éventuel coup de main, sur le sol sénégalais, de l’armée française dont la base de Dakar a l’arme au pied, le ministre Karim Wade démontre grossièrement à la face du monde qu’il ne fait pas confiance à la haute hiérarchie militaire du Sénégal !! Une posture politique qui met à nu la distance qu’a prise la galaxie Wade vis-à-vis des Sénégalais qui ne partagent pas les mêmes points de vue qu’elle. Du monde de la politique au social, en passant par la sphère militaire.
Au stade de l’actuelle configuration de la contestation de plus en plus généralisée au sujet du « règne » du Pds, « les leçons que compte tirer Dr Abdoulaye Wade des évènements du 27 juin 2011 » sont d’ores et déjà vidées de leur coquille. La même remarque est valable pour Karim Wade quand il a voulu se moquer de ses compatriotes, en démentant, dans un courrier, toutes les habituelles accusations de « dévolution monarchique du pouvoir » lancées à son encontre et celui de son père.
Une victime, quels que soient les efforts qu’il déploie pour pardonner, ne peut pas croire en l’acte de contrition de son bourreau quand ce dernier se permet de le mépriser, au moment même où il demande à fumer le calumet de la conciliation avec celui qu’il a offensé.
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