09/08/2011
©koaci.com - 11 jeunes filles gabonaises sont en détention préventive depuis le 30 juillet dernier à la prison centrale de Libreville. Ces dernières ont été interpellées par la police judiciaire à la suite d’une opération dénommée ‘’protégeons nos mœurs ‘’ opération initiée par le parquet de Libreville avec l’appui de l’état major de la police des investigations.
Dans cette croisade, qui n’est pas la première du genre à Libreville, deux night clubs (la licorne et le privé ), considérés comme des lieux par excellence du commerce du sexe, ont été perquisitionnés par les officiers de police judiciaire (Opj) commis à la tâche.
Sur base des procès verbaux transmis au ministère public représentant l’état au tribunal correctionnel, les jeunes sont accusées d’outrage public à la pudeur et leur employeur d’incitation à la débauche et facilitation de la prostitution, délits respectivement condamnés par les articles 255 et 262 du code pénal gabonais.
Ce procès qui a commencé le 3 Aout dernier s’est prolongé ce lundi au tribunal de Libreville sans que le fond du débat soit épuisé .
L’affaire a été mise en délibéré pour le 24 Aout prochain à Libreville.
Les avocats de la défense dans leur plaidoirie espèrent du rendu des juges un non lieu du procès matérialisé par une relaxe pure et simple de leurs clients. Des clients qui de l’avis de Me Moubembé sont ‘’ victimes d’une procédure de perquisition qui a violé en amont toutes le règles d’éventuelles poursuites pénales devant le tribunal correctionnel ‘’.
Au-delà de la bataille juridico –judiciaire sur les stripteaseuses ainsi provisoirement détenues , il est un fait important à relever , celui de reconnaitre que les autorités gabonaises souvent accusées de mutisme et de laxisme ont le mérite ici de mener un combat noble face aux mœurs sociaux en souffrance .
Renforcer les moyens des forces de l’ordre à combattre l’installation anarchique des night clubs qui promeuvent la déviance et la bestialité sexuelle. Interpeller les parents sur les responsabilités à travers les sensibilisations. Autant de défis à relever dans cette aventure que les autorités veulent voir aboutir avec succès.
Papy , KOACI LIBREVILLE, copyright©koaci.com
©koaci.com - 11 jeunes filles gabonaises sont en détention préventive depuis le 30 juillet dernier à la prison centrale de Libreville. Ces dernières ont été interpellées par la police judiciaire à la suite d’une opération dénommée ‘’protégeons nos mœurs ‘’ opération initiée par le parquet de Libreville avec l’appui de l’état major de la police des investigations.
Dans cette croisade, qui n’est pas la première du genre à Libreville, deux night clubs (la licorne et le privé ), considérés comme des lieux par excellence du commerce du sexe, ont été perquisitionnés par les officiers de police judiciaire (Opj) commis à la tâche.
Sur base des procès verbaux transmis au ministère public représentant l’état au tribunal correctionnel, les jeunes sont accusées d’outrage public à la pudeur et leur employeur d’incitation à la débauche et facilitation de la prostitution, délits respectivement condamnés par les articles 255 et 262 du code pénal gabonais.
Ce procès qui a commencé le 3 Aout dernier s’est prolongé ce lundi au tribunal de Libreville sans que le fond du débat soit épuisé .
L’affaire a été mise en délibéré pour le 24 Aout prochain à Libreville.
Les avocats de la défense dans leur plaidoirie espèrent du rendu des juges un non lieu du procès matérialisé par une relaxe pure et simple de leurs clients. Des clients qui de l’avis de Me Moubembé sont ‘’ victimes d’une procédure de perquisition qui a violé en amont toutes le règles d’éventuelles poursuites pénales devant le tribunal correctionnel ‘’.
Au-delà de la bataille juridico –judiciaire sur les stripteaseuses ainsi provisoirement détenues , il est un fait important à relever , celui de reconnaitre que les autorités gabonaises souvent accusées de mutisme et de laxisme ont le mérite ici de mener un combat noble face aux mœurs sociaux en souffrance .
Renforcer les moyens des forces de l’ordre à combattre l’installation anarchique des night clubs qui promeuvent la déviance et la bestialité sexuelle. Interpeller les parents sur les responsabilités à travers les sensibilisations. Autant de défis à relever dans cette aventure que les autorités veulent voir aboutir avec succès.
Papy , KOACI LIBREVILLE, copyright©koaci.com
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