Publié par Direct.cd le 18 avril 2012.
KINSHASA – Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo Augustin Matata Ponyo Mapon a été nommé mercredi Premier ministre du gouvernment qui doit être formé suite aux élections de la fin 2011, a annoncé la Radio Télévision National Congolaise (RTNC).
Le président de la République (…) vues l’urgence et la nécessité ordonne que soit nommé Premier ministre, chef du gouvernement, monsieur Augustin Matata Ponyo Mapon, indique l’ordonnance lue à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) par le directeur de la presse présidentielle André Ngwej.
M. Matata Ponyo, était ministre des Finances depuis février 2010.
Il a été cadre de la Banque centrale du Congo et directeur du Bureau central de Coordination, BCeCO, un organisme chargé de gérer les financements extérieurs consentis au gouvernement.
Depuis sa nomination au ministère des Finances début 2010, il a contribué à stabiliser le cadre macroénonomique de la RDC et a obtenir en juillet 2010 une réduction de sa dette de 12,3 milliards de dollars, dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).
Plus technocrate que politique, réputé pour sa rigueur, son nom circulait depuis plusieurs semaines pour succéder à Adolphe Muzito, qui a démissionné début mars après avoir été élu député aux législatives du 28 novembre – couplées à la présidentielle.
Jusqu’alors, l’intérim était assuré par Louis Koyagialo, ministre sortant des Postes, téléphones et télécommunications, qui gérait les affaires courantes avec les ministres non élus à la députation.
Augustin Matata Ponyo devrait former le nouveau gouvernement dans les prochains jours, peut-être ce week-end, selon un ministre.
Sa nomination vient après l’élection le 12 avril à la présidence de l’Assemblée nationale d’un autre quadra, Aubin Minaku (46 ans), cadre du parti du président congolais Joseph Kabila.
Son portrait
Matata Ponyo Mapon, né le 5 juin 1964 à Kindu, est un spécialiste en politiques monétaires et budgétaires.
Après une formation en économie monétaire et internationale à l’Université de Kinshasa, où il a été professeur assistant et une carrière au sein de la Banque Centrale du Congo (BCC), il a été plusieurs fois conseiller économique du ministère des finances1, et membre des comités interministériels sur la même matière.
Le président de la République (…) vues l’urgence et la nécessité ordonne que soit nommé Premier ministre, chef du gouvernement, monsieur Augustin Matata Ponyo Mapon, indique l’ordonnance lue à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) par le directeur de la presse présidentielle André Ngwej.
M. Matata Ponyo, était ministre des Finances depuis février 2010.
Il a été cadre de la Banque centrale du Congo et directeur du Bureau central de Coordination, BCeCO, un organisme chargé de gérer les financements extérieurs consentis au gouvernement.
Depuis sa nomination au ministère des Finances début 2010, il a contribué à stabiliser le cadre macroénonomique de la RDC et a obtenir en juillet 2010 une réduction de sa dette de 12,3 milliards de dollars, dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).
Plus technocrate que politique, réputé pour sa rigueur, son nom circulait depuis plusieurs semaines pour succéder à Adolphe Muzito, qui a démissionné début mars après avoir été élu député aux législatives du 28 novembre – couplées à la présidentielle.
Jusqu’alors, l’intérim était assuré par Louis Koyagialo, ministre sortant des Postes, téléphones et télécommunications, qui gérait les affaires courantes avec les ministres non élus à la députation.
Augustin Matata Ponyo devrait former le nouveau gouvernement dans les prochains jours, peut-être ce week-end, selon un ministre.
Sa nomination vient après l’élection le 12 avril à la présidence de l’Assemblée nationale d’un autre quadra, Aubin Minaku (46 ans), cadre du parti du président congolais Joseph Kabila.
Son portrait
Matata Ponyo Mapon, né le 5 juin 1964 à Kindu, est un spécialiste en politiques monétaires et budgétaires.
Après une formation en économie monétaire et internationale à l’Université de Kinshasa, où il a été professeur assistant et une carrière au sein de la Banque Centrale du Congo (BCC), il a été plusieurs fois conseiller économique du ministère des finances1, et membre des comités interministériels sur la même matière.
Il a occupé le poste de Directeur Général du Bureau Central de Coordination2 de 2003 à 2010, après avoir présidé le Comité de Pilotage de la même structure de 2001 à 2003.
Le 19 février 2010, il entre au gouvernement Muzito II selon l’ordonnance N° 10/025, comme Ministre des Finances. Il est reconduit à la même fonction le 11 septembre 2011 jusqu’à ce jour.
Il est le président en exercice du Caucus des gouverneurs africains auprès du FMI et de la Banque mondiale, fonction qui l’a permis de défendre, du 23 au 25 septembre 2011 dans la capitale fédérale américaine, les grandes lignes de la déclaration de Kinshasa, adoptée le 4 août 2011 au terme de la rencontre dudit Caucus.
M. Matata était dans l’avion qui à couté la mort au député du Katanga, un des plus proches conseillers officieux de Joseph Kabila, Augustin Katumba Mwanke, qui est décédé le 12 février dans un accident d’avion à Bukavu (est de la RDC), ainsi que deux membres américains de l’équipage.
Le 19 février 2010, il entre au gouvernement Muzito II selon l’ordonnance N° 10/025, comme Ministre des Finances. Il est reconduit à la même fonction le 11 septembre 2011 jusqu’à ce jour.
Il est le président en exercice du Caucus des gouverneurs africains auprès du FMI et de la Banque mondiale, fonction qui l’a permis de défendre, du 23 au 25 septembre 2011 dans la capitale fédérale américaine, les grandes lignes de la déclaration de Kinshasa, adoptée le 4 août 2011 au terme de la rencontre dudit Caucus.
M. Matata était dans l’avion qui à couté la mort au député du Katanga, un des plus proches conseillers officieux de Joseph Kabila, Augustin Katumba Mwanke, qui est décédé le 12 février dans un accident d’avion à Bukavu (est de la RDC), ainsi que deux membres américains de l’équipage.
Plusieurs autres personnalités officielles du régime étaient blessées dans le crash.
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