Un soldat monte la garde devant l'entrée du 33e régiment de parachutistes dans le camp de Djicoroni à Bamako le 2 mai 2012.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE
La situation reste tendue à Bamako. Des tirs ont encore été entendus hier dans certains quartiers de la capitale malienne. Le Premier ministre de transition s'est exprimé hier à la télévision nationale pour la première fois depuis l'offensive menée lundi soir par les bérets rouges de l'ancienne garde présidentielle contre les militaires de Kati.
Cheick Modibo Diarra a lancé un appel au calme et à la vigilance. A Bamako, l'inquiétude et le désarroi ont gagné toute la population.
Le sentiment partagé par de nombreux Maliens dans la rue c’est avant tout le désarroi. « On est un peu inquiet, c’est vrai, dit l’un d’entre eux. On ne savait même pas que cela allait arriver à ce point. Et surtout, on a peur maintenant s’il y a des cafouillages. C’est la désolation totale qui règne ici ».
Comme beaucoup d’autres, cet entrepreneur est inquiet de voir les militaires maliens s’affronter à Bamako : « Pour ma part, je ne sens pas bien les choses parce que quand les guerres fratricides dans la même armée commencent, elles aboutissent à une guerre civile.
Ce faisant, elles entraînent toute une population dans quelque chose qu’on ne maîtrise pas ».
D’autres sont plus optimistes comme cet habitant originaire du Nord. Pour lui, la priorité est claire : « Je crois en mon pays, je crois en mon peuple. Je sais que la dérive qu’on a aujourd’hui va prendre du temps. Mais il faut que les Maliens se donnent la main pour résoudre le problème national. Le combat est ailleurs ».
Retrouver l’intégrité du pays c’est l’urgence, disent beaucoup de Maliens qui ne comprennent pas pourquoi la paix n’est toujours pas encore revenue dans la capitale, six semaines après le coup d’Etat.
Pour sa part et pour la première fois depuis ces attaques à Bamako, le Premier ministre de transition Cheick Modibo Diarra s'est exprimé à la télévision nationale, il a lancé un appel au calme et à la vigilance.
Le Premier ministre malien intérimaire s'est aussi adressé aux populations du Nord pour les rassurer que le gouvernement ne les abandonne pas.
Comme beaucoup d’autres, cet entrepreneur est inquiet de voir les militaires maliens s’affronter à Bamako : « Pour ma part, je ne sens pas bien les choses parce que quand les guerres fratricides dans la même armée commencent, elles aboutissent à une guerre civile.
Ce faisant, elles entraînent toute une population dans quelque chose qu’on ne maîtrise pas ».
D’autres sont plus optimistes comme cet habitant originaire du Nord. Pour lui, la priorité est claire : « Je crois en mon pays, je crois en mon peuple. Je sais que la dérive qu’on a aujourd’hui va prendre du temps. Mais il faut que les Maliens se donnent la main pour résoudre le problème national. Le combat est ailleurs ».
Retrouver l’intégrité du pays c’est l’urgence, disent beaucoup de Maliens qui ne comprennent pas pourquoi la paix n’est toujours pas encore revenue dans la capitale, six semaines après le coup d’Etat.
Pour sa part et pour la première fois depuis ces attaques à Bamako, le Premier ministre de transition Cheick Modibo Diarra s'est exprimé à la télévision nationale, il a lancé un appel au calme et à la vigilance.
Le Premier ministre malien intérimaire s'est aussi adressé aux populations du Nord pour les rassurer que le gouvernement ne les abandonne pas.
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