le 13 juin 2012.
Le ton monte entre le Rdc et le Rwanda après la prise de position du gouvernement congolais. Kinshasa a officiellement accusé Kigali dans la mutinerie dans l’est du Congo. Il dénoncé la passivité de son voisin de l’Est face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité de la RDC.
Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a d’ailleurs précisé que parmi ses mutins se trouvent quelque 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin. Des accusations que les autorités rwandaises jugent regrettables.
La réaction du Rwanda ne s’est pas fait attendre, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo dans un communiqué publié par le journal progouvernemental New Times a affirmé :
« Le gouvernement congolais utilise le Rwanda comme bouc-émissaire pour détourner l’attention portée sur ses crises intérieures. Et de rappeler que le Rwanda a, à plusieurs reprises, démenti tous liens avec la nouvelle rébellion du M23 qui sème le trouble au Nord-Kivu.
L’implication du Rwanda a été les premiers témoignages onze déserteurs du M23 en mai dernier. Depuis, une mission conjointe Congo-Rwanda a été mise en place pour interroger plus longuement ces onze déserteurs.
Dans son rapport final, qui n’a pas été rendu public mais qui est parvenu à RFI, les deux pays n’ont pas réussi à s’entendre sur une lecture commune de ces témoignages.
La partie rwandaise souligne, entre autres, qu’à aucun moment les mutins déserteurs n’évoquent la présence à leurs côtés de militaires rwandais, d’équipements ou de véhicules officiels rwandais. Ils disent avoir, été recrutés par des hommes en civil.
Pour le Rwanda, s’il y a eu recrutement en territoire rwandais, il s’agirait donc au mieux d’initiatives individuelles qui n’impliquent pas les autorités. Par ailleurs, Kigali affirme u’il n’est pas possible de certifier que ces onze mutins sont de nationalité rwandaise résidant au Rwanda.
Washington soutient Kinshasa
Le gouvernement américain soutient les efforts entrepris par la République démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre les insurgés du Mouvement du 23 mars (M23), actuellement coincés par l’armée gouvernementale dans les collines de Runyonyi, Chanzu et Mbuzi, en territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu), a affirmé lundi l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, James Entwistle, à l’issue d’une entrevue avec le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya.
“Nulle part au monde une mutinerie ne peut bénéficier d’un quelconque soutien de la part d’un gouvernement responsable”, a déclaré le diplomate américain, qui répondait aux questions des journalistes.
Il a condamné avec vigueur l’insurrection menée par les hommes fidèles au général mutin Bosco Ntaganda, qui fait l’objet d’un mandat de la Cour pénale internationale, et son complice, le colonel Makenga.
“Vous avez lu la déclaration au niveau de Washington selon laquelle nous soutenons les efforts de la RDC contre le M23., car aucun gouvernement au monde ne peut soutenir les mutins’, a déclaré l’ambassadeur James Entwistle, ajoutant que les Etats-Unis contribuent en raison d’un tiers au budget de la Mission de l’Onu pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO).
Parlant des relations entre Washington et les Etats de la sous-région des Grands Lacs, le diplomate américain a indiqué qu’elles sont au beau fixe, rappelant qu’en plus de l’appui des USA aux opérations visant à anéantir l’armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, son pays a également assuré la formation, à Kisangani, d’un bataillon des FARDC qui a réussi à mettre en déroute cette rébellion actuellement en errance sur le soi centrafricain.
LP
Le ton monte entre le Rdc et le Rwanda après la prise de position du gouvernement congolais. Kinshasa a officiellement accusé Kigali dans la mutinerie dans l’est du Congo. Il dénoncé la passivité de son voisin de l’Est face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité de la RDC.
Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a d’ailleurs précisé que parmi ses mutins se trouvent quelque 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin. Des accusations que les autorités rwandaises jugent regrettables.
La réaction du Rwanda ne s’est pas fait attendre, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo dans un communiqué publié par le journal progouvernemental New Times a affirmé :
« Le gouvernement congolais utilise le Rwanda comme bouc-émissaire pour détourner l’attention portée sur ses crises intérieures. Et de rappeler que le Rwanda a, à plusieurs reprises, démenti tous liens avec la nouvelle rébellion du M23 qui sème le trouble au Nord-Kivu.
L’implication du Rwanda a été les premiers témoignages onze déserteurs du M23 en mai dernier. Depuis, une mission conjointe Congo-Rwanda a été mise en place pour interroger plus longuement ces onze déserteurs.
Dans son rapport final, qui n’a pas été rendu public mais qui est parvenu à RFI, les deux pays n’ont pas réussi à s’entendre sur une lecture commune de ces témoignages.
La partie rwandaise souligne, entre autres, qu’à aucun moment les mutins déserteurs n’évoquent la présence à leurs côtés de militaires rwandais, d’équipements ou de véhicules officiels rwandais. Ils disent avoir, été recrutés par des hommes en civil.
Pour le Rwanda, s’il y a eu recrutement en territoire rwandais, il s’agirait donc au mieux d’initiatives individuelles qui n’impliquent pas les autorités. Par ailleurs, Kigali affirme u’il n’est pas possible de certifier que ces onze mutins sont de nationalité rwandaise résidant au Rwanda.
Washington soutient Kinshasa
Le gouvernement américain soutient les efforts entrepris par la République démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre les insurgés du Mouvement du 23 mars (M23), actuellement coincés par l’armée gouvernementale dans les collines de Runyonyi, Chanzu et Mbuzi, en territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu), a affirmé lundi l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, James Entwistle, à l’issue d’une entrevue avec le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya.
“Nulle part au monde une mutinerie ne peut bénéficier d’un quelconque soutien de la part d’un gouvernement responsable”, a déclaré le diplomate américain, qui répondait aux questions des journalistes.
Il a condamné avec vigueur l’insurrection menée par les hommes fidèles au général mutin Bosco Ntaganda, qui fait l’objet d’un mandat de la Cour pénale internationale, et son complice, le colonel Makenga.
“Vous avez lu la déclaration au niveau de Washington selon laquelle nous soutenons les efforts de la RDC contre le M23., car aucun gouvernement au monde ne peut soutenir les mutins’, a déclaré l’ambassadeur James Entwistle, ajoutant que les Etats-Unis contribuent en raison d’un tiers au budget de la Mission de l’Onu pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO).
Parlant des relations entre Washington et les Etats de la sous-région des Grands Lacs, le diplomate américain a indiqué qu’elles sont au beau fixe, rappelant qu’en plus de l’appui des USA aux opérations visant à anéantir l’armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, son pays a également assuré la formation, à Kisangani, d’un bataillon des FARDC qui a réussi à mettre en déroute cette rébellion actuellement en errance sur le soi centrafricain.
LP
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