vendredi 15 juin 2012

RDC : Quand la nation est mise en péril par ses gouvernants, le peuple doit agir !


14/06/2012
Joseph KABILA - President sortant de la RDC aux obseques de Katumba MWANKE

Le piège tendu à l’Armée nationale Congolaise ou ce qui en reste ainsi qu’aux militaires Congolais, gratuitement livrés à la mort actuellement dans le Rutshuru, après Pweto, Mushake, Rumagabo, etc., au travers de contre- offensives théâtrales trahies d’avance par « Joseph Kabila », nous incite à lancer un message d’interpellation à tous les Congolais pour un sursaut patriotique immédiat.

Car, les exécutions systématiques des militaires congolais, l’irruption permanente depuis 1996 de fausses rebellions AFDL-RCD-Goma- FDLR -CNDP-M23, fabriquées par Kigali, qui ont préparé successivement le « mixage » des troupes étrangères dans l’Armée Congolaise, suite aux accords secrets entre « Joseph Kabila » et le gouvernement rwandais, ont favorisé ainsi l’infiltration massive des bataillons entiers des troupes rwandaises et leurs milices citées plus-haut au sein des FARDC et dans tout l’appareil de sécurité nationale (Police, Service de renseignements, immigration, douane…) depuis 2003.

Ces intrusions systematiques des troupes rwandaises au sein des FARDC ont massivement fragilisé l’appareil de défense nationale. Ainsi, au Congo (RDC), c’est l’existence même de tout un peuple qui est fortement mis en péril par le régime d’occupation mortifère de celui que l’on appelle “Joseph Kabila “.
Sur base de quels principes “Joseph Kabila” prétendrait-il encore diriger la Rép. Démocratique du Congo ?

Lors d’une entrevue accordée à une source du Journal Le Millénaire le 8 Juin 2012, Bosco Ntaganda, le Terminator, déclare ouvertement ceci: «Je suis disposé à aller répondre au mandat de la CPI à condition que Kabila soit également convoqué, car je dispose d’éléments suffisants prouvant qu’il est impliqué dans les tueries, car étant le commanditaire des évènements en Ituri et dans le Nord-Kivu ».


Qui dit mieux ?


Nkundabatware en son temps avait fait les mêmes aveux a la presse. «Joseph Kabila» ne peut plus éluder son rôle de mercenaire rwandais même devant ceux-là qui refusaient encore de voir l’évidence des faits au sein de son « gouvernement » pour des intérêts personnels!

En effet, il a toujours prouvé par ses actes anti-patrie qu’il n’est pas le président des Congolais, malgré le titre farfelu du «président de la république» qui lui a été collé au truchement de l’imposture et de la fraude. Son régime d’occupation sert ouvertement à concrétiser les visées hégémonistes et annexionnistes du président rwandais Paul Kagame.

Aujourd’hui, tous les Congolais se rendent compte qu’avec la complicité flagrante de « Joseph Kabila », secondé successivement depuis 2001 par d’autres mercenaires rwandais comme Mutebusi , Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda, etc., le Rwanda se sert aujourd’hui de Sultani Makenga, de la même boite AFDL-RCD-PPRDCNDP-, toujours avec la complicité et l’appui de «Joseph Kabila» pour massacrer les Congolais et exploiter les richesses de la République Démocratique du Congo de façon illicite et illégale.


Sans ce pillage systématique des ressources du Congo, le gouvernement rwandais ne bénéficierait d’aucune considération substantielle sur le plan international


Selon Human Rights Watch et la MONUSCO, les résultats des auditions de déserteurs rwandais dans la guerre actuelle au Nord-Kivu à l’est de la RDC ne laissent en effet aucun doute sur le caractère systématique du recrutement et de l’envoi des troupes rwandaises avec armes et munitions, ainsi que d’autres ressortissants rwandais vers la RDC, où ils combattent l’Armée régulière aux côtés des « mutins » CNDP, issus du « mixage » des troupes et milices rwandaises dans les FARDC en 2009.

Face à cette situation extrêmement grave, fortement médiatisée et dévoilée dans la Presse par les institutions internationales, d’une part, par la presse nationale, les Forces vives du changement et la Société Civile Congolaise, d’autre part, paradoxalement le « gouvernement » à Kinshasa se contente d’une timide déclaration. Pire encore, les gouvernants congolais ne condamnent pas l’agression rwandaise!

Aucune mesure de sanction constitutionnelle ou diplomatique contre le Rwanda n’est envisagée jusqu’à ce jour. En revanche, «Kabila» a organisé au mois de mai 2012 la signature des accords secrets supplémentaires comme en 2009, sans l’aval de son “parlement”, pour faciliter la nouvelle invasion des troupes rwandaises en RDC sous prétexte d’une « opération conjointe» qui serait envisagée !

Tandis que la population congolaise dans le Kivu n’a pas encore surmonté les affres de précédentes «opérations conjointes» qui n’avaient pour le seul vrai but que l’infiltration des troupes rwandaises dans l’Armée Congolaise, suivies de massacres et les déplacements forcés de la population, aujourd’hui, la complicité de « Kabila » est totalement mise à nu ; le Rwanda est attrapé la main dans le sac par la MONUSCO lors de ses expéditions militaires très sanglantes en renfort a ses milices sous le commandement de de Ntaganda, contre l’Armée régulière congolaise au Nord-Kivu.


Le mercenariat de « Joseph Kabila » est un fait révoltant, le peuple doit agir !


L’organisation de tous ces accords secrets et des négociations piégées pour détruire le Congo et sa population par l’entremise d’une prétendue « coopération diplomatique » sans respect des préalables, dont entre autres, l’impératif du respect de l’intégrité territoriale de la RDC, celui de la justice-réparatrice et de garantie de paix réelle avec un pays agresseur qu’est le Rwanda, est un grave affront, un crime contre le Congo (RDC) et le peuple Congolais.

Cet état des choses contraint « Kabila » maintenant de tirer toutes les conséquences. Il doit être contraint à démissionner de ses fonctions apparentes de président de la république et d’un peuple dont il est le principal ennemi. Nous prions les pays démocratiques et influents du système international de faire preuve de plus de responsabilité en refusant de soutenir et de reconnaitre ce gouvernement illégitime et criminel.

Les Congolais doivent poser la question aux responsables politiques à Kinshasa pour savoir: qu’en est-il du procès de véritables commanditaires et assassins de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana ? où est passé le mandat d’arrêt lancé contre NKundabatware pour crimes de guerre dans notre pays?

Pourquoi « Joseph Kabila » tarde-t-il à l’arrestation de Bosco Ntaganda telle que l’exigent le peuple congolais et la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis en RDC? Pourquoi le « gouvernement congolais » ne condamne-t-il pas l’agression rwandaise avec des mesures diplomatiques fermes et efficaces conformément au droit international?


La RDC doit arreter de subir passivement un leadership criminel. Il faut le stoper par la désobeissance populaire.

Chers compatriotes, la situation est extrêmement grave. Notre message est un cri d’alarme. Devant cette situation nationale à la fois dramatique et révoltante, nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur ce qui suit :


Mettre ce régime d’occupation hors-jeu
1. Lorsqu’aujourd’hui, face à la vérité tenace des faits, le monde entier au travers des Nations Unies (MONUSCO), le gouvernement américain, les organisations internationales des droits de l’Homme, la Société Civile Congolaise ainsi que la Presse Congolaise et internationale, preuves à l’appui, interpellent, dévoilent, s’insurgent et désavouent fermement le comportement belliqueux barbare et irresponsable du gouvernement rwandais qui met ses alliés dans l’embarras total, une reaction vigoureuse des Forces Vives de la nations est attendue.

Le peuple Congolais tant au pays que dans la Diaspora a le droit d’exiger des explications concrètes sur le laxisme, l’omerta; la complicité flagrante des gouvernants congolais qui se traduisent ouvertement par l’inaction réglementaire et constitutionnelle face à cette machination entretenue contre notre pays au travers de ces invasions rwandaises répétitives et toutes leurs conséquences désastreuses pour les Congolais et pour toute l’Afrique depuis plus d’une décennie.

Des violations sans mesure du droit international qui, paradoxalement, ne sont JAMAIS fermement dénoncées ni condamnées et encore moins sanctionnées sévèrement par les gouvernants actuels à Kinshasa, conformément aux Lois et aux normes internationales en vigueur régissant les relations interétatiques.

2. Il n’y a pas de vraie rébellion au Congo. Car la vérité, encore une fois livrée en face du monde, sur la mainmise du Rwanda dans la guerre actuelle en RDC avec la complicité du mercenariat qu’incarne cruellement celui que l’on appelle «Joseph Kabila», placé à la tête du Congo dans un contexte de guerre d’invasion-occupation, dévoile non seulement l’embarras des acteurs de ce régime de la mort imposé à Kinshasa, mais explique aussi pourquoi « Joseph Kabila », avec son régime tortionnaire et illégitime, signe des accords secrets avec le Rwanda, pays agresseur qui saigne et pille le Congo depuis 1996; des accords qui violent massivement et systématiquement le respect de l’intégrité territoriale du Congo (RDC) avec des conséquences incommensurables sur tous les plans.

3. Par conséquent, le peuple Congolais a le droit d’exiger à ce que « Kabila » et la classe politique congolaise soit confrontés à la Constitution du pays, et en épinglant la culpabilité et la complicité de « Kabila » avec le pays agresseur. Sa complicité et son cynisme qui se traduisent dans son manque de volonté de sécuriser les Congolais et ce pays qu’il a pris en otage, ne lui permettent pas de prétendre être le garant de la nation. Il ne peut plus présider sur la destinée de ce peuple qu’il a meurtri et trahi à souhait.

4. Nous tenons fermement à attirer l’attention de la classe politique congolaise, de la Société Civile et de la population congolaise en général, de ne plus tolérer la distraction de la CENI : Les responsables actuelles de cette institution de la honte et de triste mémoire doivent démissionner.

Cette institution doit d’abord être reconstituée selon des critères légaux acceptables au lieu de se précipiter à susciter la colère du peuple en présentant un calendrier farfelu d’une autre mascarade électorale.

La question relative à la publication du calendrier « réaménagé » pour la prochaine mascarade électorale relatif aux élections législatives provinciales, sénatoriales, urbaines, municipales et locales avec l’équipe actuelle, est une provocation révoltante et irresponsable dans le contexte actuel.

Toutes les Forces Vives de la nation devraient considérer cet acte de monsieur Ngoy Mulunda comme une insulte au peuple congolais. Elles doivent inviter l’actuelle équipe des dirigeants de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) à démissionner s’ils ont encore le sens de l’honneur patriotique en tant que Congolais.

Cette provocation-distraction est une véritable fuite en avant irresponsable pour occulter les soupçons qui pèsent sur sa gestion de cet organe sensé d’être un appui à la démocratie. Il importe également de rappeler le dépôt de deux pétitions de la Société civile au bureau de l’Assemblée nationale réclamant le départ immédiat du bureau de la CENI.

La publication de ce calendrier par monsieur Ngoy Mulunda 6 mois après avoir détourné les suffrages exprimés par le peuple congolais le 28 novembre 2011 n’est qu’une distraction de mauvais gout pour désorienter l’attention du peuple congolais face à la guerre déclenchée par le Rwanda au Nord-Kivu à l’est de la RDC et la complicité de « Kabila » qui protège Bosco Ntaganda et tous les autres mercenaires rwandais du CNDP-PPRD-M23 responsables des crimes contre l’Humanité en RDC.

5. Par ailleurs, Nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur les agitations que nous observons actuellement autour d’un éventuel Sommet de la Francophonie à Kinshasa, la capitale d’un grand pays francophone mais avec un gouvernement illégitime issu de la fraude électorale de 2011, sous un régime tortionnaire dont la population est systématiquement livrée aux guerres d’invasion étrangère impunies; aux massacres systématiques, aux tortures, à la misère imposée d’une manière inextricable; aux viols systématiques des femmes et des enfants, avec des millions de victimes et de Déplacés de guerre rescapés sans assistance réelle.

Nous rappelons que la RDC est un pays francophone à cause de sa population qui a adopté le français comme langue administrative officielle. Alors, pourquoi la communauté des pays francophones sur le plan international n’a t – elle jamais haussé le ton, ni prévu des sanctions significatives contre ce régime à Kinshasa qui ne respecte ni les droits élémentaires de Humains, ni les règles démocratiques chères à l’Organisation Internationale de la Francophonie?

Comment l’OIF peut-elle fréquenter les acteurs d’un régime qui excellent sans cesse dans le despotisme et le banditisme contre la population? Nous demandons à la communauté des pays francophones de soutenir les efforts du peuple congolais pour sanctionner sévèrement ce gouvernement, qui bafoue sans vergogne les droits de ses citoyens, en optant pour un changement de lieu de ce sommet de 2012.

Car, le peuple congolais exige d’abord l’arrestation de Bosco Ntaganda et son transfert à la CPI ; des sanctions contre le Rwanda, conformément au droit international, et le retour effectif des déplacés internes dans leurs villages, avant d’envisager la tenue de ce sommet de la Francophonie à Kinshasa à une autre occasion dans des conditions plus confortables.

6. Nous saluons avec fierté la résistance du peuple congolais, son éveil patriotique et sa détermination à maintenir l’unité nationale face aux agressions du Rwanda. Nous apprécions à juste valeur les dernières déclarations courageuses des institutions et de la Presse internationales, des organisations des droits de l’Homme, notamment Human Rights Watch, condamnant et dénonçant unanimement les allures belliqueuses infernales du Rwanda.

C’est avec une sincère gratitude que nous observons depuis au moins 2010 le soutien et les déclarations d’un grand nombre des Rabbins Juifs, des parlementaires britanniques et américains, et aussi certains belges, en faveur de la paix et la fin de l’impunité au Congo. En outre, la déclaration du nouveau président français Monsieur François Hollande tend à rassurer le peuple congolais sur son refus de cautionner l’imposture et la dictature en RDC.

Notre interpellation va tout droit aux gouvernements des pays africains, au gouvernement américain et à l’Union Européenne afin de faire bon usage de leur force diplomatique pour faire pression sur le Rwanda, au président Paul Kagame et son « homme » à Kinshasa, « Joseph Kabila » à mettre fin aux guerres d’invasions et aux fausses rebellions entretenues par eux en RDC. La RDC doit jouer son rôle moteur dans le concert des nations via des relations harmonieuses avec tous ses partenaires.

7. Les Congolais ne sont pas responsables des conflits ethniques au Rwanda. Se basant sur les accords signés par le Rwanda et la République Démocratique du Congo et co-signés par l’ONU en 1996 sur le rapatriement des réfugiés rwandais dans leur pays, le Rwanda s’était engagé de garantir la sécurité de ses citoyens Hutu comme Tutsi à leur retour chez eux.

C’est pourquoi, l’organisation du dialogue inter-rwandais ainsi que d’une conférence de paix et de réconciliation au Rwanda est un impératif incontournable pour couper court aux prétextes fallacieux et irresponsables du gouvernement rwandais.

8. Enfin, nos pensées vont vers nos compatriotes des provinces martyrs du Kivu et de la province orientale qui subissent des violences extrêmes par suite de la guerre de prédation internationale qui nous est imposée depuis 17 longues années; et par son intensification de ces derniers temps, avec son cortège de femmes et jeunes enfants sauvagement violées, de massacres et déplacement massifs et forcés des populations congolaises.

Cet état de choses ne pourra prendre fin qu’avec une réaction vigoureuse et énergique des Congolais eux-mêmes par la désobéissance civile ferme; car le pays est pris en otage par des mercenaires étrangers qui, par la force terroriste, des chars et des canons, usurpent le pouvoir d’Etat en ce moment en RDC.

9. Ntaganda doit être arrêté et transféré a la CPI. Tous les Congolais sont appelés à un sursaut patriotique immédiat et responsable pour mettre fin au régime d’occupation en RDC. Un peuple averti en vaut 7 fois 77 milles générations.

10. Que Nzambe le Très Haut tout puissant bénisse, protège le Kongo et son peuple !

Jeanne-Marie Sindani
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