lundi 13 août 2012

COTE D’IVOIRE : Maintenant, on a peur d’être FRCI !


un soldat FRCI dans les rue d'Abidjan
Ce n’est décidément plus le mariage heureux entre la gloire et les forces républicaines de cote d’ivoire (FRCI).

Eux à qui on attribuait tous les mérites pour avoir stopper la terreur d’un lundi 11 avril 2011. Car de nos jours, face à la guérilla urbaine qui sévit et ce, précisément en leur défaveur il serait constamment la cible de kalachnikov invisible.

Du coup, on observe un peu plus de réserve sur sa vraie identité. Brandir son titre FRCI avec ostentation n’est pratiquement plus chose conseillée.

Et dans le déroulement des nouvelles règles de base, c’est plutôt la peur qu’on manifeste en lieu et place d’une stratégique de réserve et de vigilance.

En effet, depuis les dernières attaques, les éléments FRCI ont abandonné certaines de leurs habitudes. Maintenant suréquipés, ils se sont départis de toutes caducités.

Du coup après le service on flâne moins dans les rues avec les treillis. Par peur de constituer une cible en plus désarmée et ce; à la merci de ce commando invisible.

A ce propos, les confidences de Siaka un élément ex-fafn des FRCI interrogé ce vendredi 12 aout au camp commando d’Abobo nous précisent un peu plus sur ces faits constatés.

” Avec les attaques surprises et à répétition, il est préférable d’ôter sa tenue après le service”. ” Parce que souvent nos collègues en civils sont enlevés et rerouvés morts après ”. Ajoute t-il ” c’est parce qu’on les reconnait comme des FRCI”.

Du coup à la grande gare d’Abobo , ce n’est pratiquement plus le décor auquel on nous avait habitué. A errer sur les grandes places avec des complets treillis militaires.

Ils se sont rendus compte de la menace qui plane spécialement dans leur direction. ” Je réside à Abobo mais je demande à être muter dans une autre commune ” nous confie le caporal Madou ex-fafn des frci.

” on me reconnait trop dans la zone et je peux être pris pour cible en dehors du service ”.

A l’appui un commandant resté dans l’anonymat confirme ” le enfants ont maintenant peur d’intervenir dans la nuit ”.

Pour finir, nous constatons aussi dans notre investigation que depuis les dernières attaques qui semblaient se généraliser partout sur l’ensemble du territoire, l’identité FRCI est devenu un tréfonds.

source : autre presse

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