lundi 13 août 2012

Les chefs locaux du Kivu prêts à se mobiliser pour contrer le M23

29 juillet 2012, Nord-Kivu. Les soldats des FARDC patrouillent dans la région de Goma où les forces rebelles du M23 sont présentes.
29 juillet 2012, Nord-Kivu. Les soldats des FARDC patrouillent dans la région de Goma où les forces rebelles du M23 sont présentes.
REUTERS/James Akena

Par RFI
 
En République démocratique du Congo, un calme précaire règne depuis plusieurs jours au Nord-Kivu. Mais c'est avec prudence et méfiance que les habitants du Kivu observent cet arrêt temporaire des combats entre armée régulière et mutins du M23.

Dans leur diversité, regroupements politiques et chefs traditionnels appellent tous à la mobilisation pour faire échec à l'aventure du M23.

C’est l’un des chefs coutumiers parmi les plus écoutés du Kivu. A la tête de l’une des chefferies des Bashis, dans le Sud-Kivu, il se dit inquiet du risque de contagion de la rébellion du M23 dans sa contrée.

Tout en appelant la population à ne pas succomber à la séduction des recruteurs locaux des mutins, le Mwami Kabare appelle à la mobilisation générale de la population de la province du Sud-Kivu :

« Je lance un appel à tous les jeunes gens, à toutes les jeunes filles du Sud-Kivu... (...) si le gouvernement a besoin de nous et pour éviter les groupuscules qui nous ont amenés dans la situation dans laquelle nous sommes, nous sommes tous prêts à nous engager au sein des FARDC [Forces armées de la République démocratique du Congo] s’il faut défendre le pays. Mourir pour son pays, c’est un devoir mais aussi un honneur. »

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, parti présidentiel, lui, invite à une mobilisation de tous les Congolais pour barrer la route à l’agression.

De son côté, l’opposition insiste sur la nécessité de l’organisation du dialogue national avec l’ensemble de la classe politique en vue d’une solution à la crise actuelle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire