Lundi, 20 Août 2012 09:04
L’on n’en dira jamais assez, les secteurs de l’environnement en général et, les forêts en particulier, constituent une préoccupation mondiale. Ces deux secteurs deviennent des questions centrales dans toutes les discussions concernant le développement. Les questions de développement sont indissociables à celles se rapportant à la gestion durable des ressources environnementales.
Afin de se conformer à cette exigence, le ministre congolais de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme, Bavon Nsa Mputu, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement ( PNUD), a procédé au lancement vendredi dernier du programme de renforcement des capacités sur les faibles émissions des gaz à effet de serre en RDC.
« Au-delà des résultats mitigés issus de la conférence de RIO+20, ces assises ont néanmoins constitué, pour la RDC, l’occasion d’afficher ses ambitions en tant que puissance environnementale. Ceci, afin de susciter une coopération « gagnant- gagnant » susceptible d’asseoir un développement durable basé sur une économie verte.
Le séminaire du gouvernement tenu à Zongo a reconnu l’environnement comme secteur important du développement et le secteur forestier comme porteur de croissance. Il en est autant du DSCRP où l’environnement avec toutes ses ramifications est pris comme élément contribuant à la lutte contre la pauvreté. Toutes ces considérations nous interpellent et nous incitent à privilégier la synergie des efforts de différents secteurs productifs dont l’environnement », a indiqué le n°1 de l’Environnement.
Avec une superficie de 2,3 millions de km2 et un réseau hydrographique puissant et diversifié, la RDC possède l’un des potentiels agricoles les plus grands de la planète. Si elle reste encore un pays au bilan carbone favorable, tout porte à croire qu’à l’avenir, ce bilan sera menacé par la croissance démographique, l’urbanisation et le développement d’autres secteurs productifs. Il va falloir conjuguer les efforts pour se doter d’une politique active de réduction des émissions de carbone, qui englobe tous les secteurs polluants ou potentiellement polluants.
«C’est ici l’occasion pour moi de rappeler les efforts significatifs déployés dans ce sens pour engager la RDC dans le REDD+. L’élaboration de cette stratégie nationale sera sans doute achevée à la fin de l’année 2012. Des projets pilotes sont en cours de conception ou de réalisation et créeront des modèles et des références pour des futurs projets éligibles aux fonds carbone.
Des mécanismes informatiques de déclaration des projets sont en cours de développement pour permettre l’enregistrement, le contrôle et la vérification des atténuations de l’émission », a fait savoir le directeur pays du PNUD.
«Si des efforts sont de plus en plus déployés pour réduire les émissions dans le secteur de l’environnement, il n’en est pas le cas pour les autres secteurs économiques tels que les mines, l’agriculture, l’énergie, le transport… où beaucoup reste à faire.
Les politiques sectorielles quant à elles existent, mais ne sont pas suffisamment intégrées dans une perspective de réduction des émissions de carbone. L’objectif dans ce cadre devrait être donc de coordonner l’ensemble de politiques sectorielles d’atténuation et adaptation dans un plan national climat »
Simard Simon Tsoumbou
L’on n’en dira jamais assez, les secteurs de l’environnement en général et, les forêts en particulier, constituent une préoccupation mondiale. Ces deux secteurs deviennent des questions centrales dans toutes les discussions concernant le développement. Les questions de développement sont indissociables à celles se rapportant à la gestion durable des ressources environnementales.
Afin de se conformer à cette exigence, le ministre congolais de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme, Bavon Nsa Mputu, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement ( PNUD), a procédé au lancement vendredi dernier du programme de renforcement des capacités sur les faibles émissions des gaz à effet de serre en RDC.
« Au-delà des résultats mitigés issus de la conférence de RIO+20, ces assises ont néanmoins constitué, pour la RDC, l’occasion d’afficher ses ambitions en tant que puissance environnementale. Ceci, afin de susciter une coopération « gagnant- gagnant » susceptible d’asseoir un développement durable basé sur une économie verte.
Le séminaire du gouvernement tenu à Zongo a reconnu l’environnement comme secteur important du développement et le secteur forestier comme porteur de croissance. Il en est autant du DSCRP où l’environnement avec toutes ses ramifications est pris comme élément contribuant à la lutte contre la pauvreté. Toutes ces considérations nous interpellent et nous incitent à privilégier la synergie des efforts de différents secteurs productifs dont l’environnement », a indiqué le n°1 de l’Environnement.
Avec une superficie de 2,3 millions de km2 et un réseau hydrographique puissant et diversifié, la RDC possède l’un des potentiels agricoles les plus grands de la planète. Si elle reste encore un pays au bilan carbone favorable, tout porte à croire qu’à l’avenir, ce bilan sera menacé par la croissance démographique, l’urbanisation et le développement d’autres secteurs productifs. Il va falloir conjuguer les efforts pour se doter d’une politique active de réduction des émissions de carbone, qui englobe tous les secteurs polluants ou potentiellement polluants.
«C’est ici l’occasion pour moi de rappeler les efforts significatifs déployés dans ce sens pour engager la RDC dans le REDD+. L’élaboration de cette stratégie nationale sera sans doute achevée à la fin de l’année 2012. Des projets pilotes sont en cours de conception ou de réalisation et créeront des modèles et des références pour des futurs projets éligibles aux fonds carbone.
Des mécanismes informatiques de déclaration des projets sont en cours de développement pour permettre l’enregistrement, le contrôle et la vérification des atténuations de l’émission », a fait savoir le directeur pays du PNUD.
«Si des efforts sont de plus en plus déployés pour réduire les émissions dans le secteur de l’environnement, il n’en est pas le cas pour les autres secteurs économiques tels que les mines, l’agriculture, l’énergie, le transport… où beaucoup reste à faire.
Les politiques sectorielles quant à elles existent, mais ne sont pas suffisamment intégrées dans une perspective de réduction des émissions de carbone. L’objectif dans ce cadre devrait être donc de coordonner l’ensemble de politiques sectorielles d’atténuation et adaptation dans un plan national climat »
Simard Simon Tsoumbou
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