vendredi 14 septembre 2012

Absence d'Etat de droit en RDC: Le cas du deni de justice pour toutes les plaintes déposées autour de l'enlevement du Député National EUGENE DIOMI NDONGALA



LA MONUSCO ETONNEE PAR LA « NEUTRALISATION » PAR LE PARQUET GENERAL DE LA REPUBLIQUE, DE TOUTES LES PLAINTES AUTOUR DE LA DISPARITION DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, DEPOSEES PAR SES AVOCATS, PAR SON EPOUSE ET PAR SON PARTI DANS LES COURS ET TRIBUNAUX DE KINSHASA : UN DENI DE JUSTICE ET UNE ABSENCE TOTAL D’ETAT DE DROIT

Le staff général de la Monusco, à commencer par son administration, sa direction chargée des opération militaires, sa direction du renseignement et sa direction chargée des questions des droits de l’homme, est étonné par la tournure bizarre observée autour des cinq plaintes relatives à la disparition du député national Eugène Diomi Ndongala, son parti politique –la Démocratie Chrétienne (DC), et par sa famille élargie respectivement auprès du Parquet Général près la Cour d’Appel de Matete à Limete, au Tribunal de Grande Instance de la Gombe et a l’auditorat militaire de Kinshasa.

Ces différentes plaintes ont été déposées, la première le 27/06/12 et les autres au cours du mois de juillet 2012 auprès des instances judicaires susmentionnées de la RDC mais sans qu’aucune d’entre elles n’ait encore été instruite. La raison avancée dans ces différents cours et tribunaux de la capitale pour justifier leur manquement autour de ces plaintes déposées auprès d’eux, d’après ce qui a été capté à ce sujet dans un circuit administratif de la MONUSCO dans la ville de Kinshasa, en est que le parquet général de la République aurait retiré toutes ces plaintes auprès des différentes instances judicaires et les aurait gardées entre ses mains mais sans rien faire par la suite en ce qui le concerne.

Ce qui est regardé comme une manière de les neutraliser.

Mais pour quelle raison que cette façon de procéder équivaut à dénier à toutes ces personnes morales ou physiques le droit de se plaindre d’un problème ne justice en RDC.

La première plainte, déposée le 27/09/2012 à l’auditorat militaire de Kinsahsa contre le Colonel Céléstin Kanyama, alias « Esprit de mort », commandant de la PNC/district de la Lukunga et le major Willy Kaleng Bendel, commandant du commissariat PNC/Gombe/Hôtel Régina et ses policiers.

C’est peut-être en rapport avec cette plainte que le Colonel Kanyama vient d’être muté à Kananga, au Kasai Occidental.

La deuxième plainte, déposée le 17/07/2012, auprès du Parquet général près la Cours d’Appel de Kinshasa/Matete, accuse le sieur Kambala Kennedy Kasuyi d’association de malfaiteurs, de dénonciation calomnieuse et d’imputation dommageable, tout en l’impliquant dans l’affaire de l’enlèvement du députe Eugène Diomi Ndongala.

La troisième plainte est celle de la Démocratie Chrétienne (DC) contre l’Anr et l’Etat RD-Congolais déposée au Tribunal de Grande Instance de la Gombe.

De plus, il a la plainte déposée par la DC contre les policiers qui ont occupé illégalement le siège de la DC et qui l’ont pillé de tout son contenu, déposés près de l’auditorat militaire.

La neutralisation, par le Parquet Général de la République, de toutes ces plaintes de personnes lésées consécutivement à l’enlèvement du député national Eugène Diomi Ndongala, constitue un très mauvais précédent dans l’administration de la justice en RDC parce que représentant un spectaculaire phénomène de déni de justice et d’absence d’Etat de droit en RDC.

L’Interprète du 14/09/2012

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