dimanche 9 septembre 2012

Hippolyte KANAMBE alias «Joseph KABILA» : Traitre ou espion ?

09/09/2012


Hippolyte KANAMBE alias «Joseph KABILA»

Voici les congolais qui commencent à se réveiller et même parler d’arrêter Hypolite Kanambe Kadogo et le juger pour trahison suite à sa complicité dans l’occupation du Kivu et le génocide congolais.

Traitre, c’est simple s’il était congolais. Dans ce cas, il serait jugé pour intelligence avec l’ennemi. Mais, se souvenant des conditions de son arrivée au Congo, il pourrait, à son arrestation invoquer sa nationalité rwandaise pour essayer d’échapper à la justice congolaise.

Ce ne sont pas des preuves de sa rwandité qui manquent. Il est venu au Congo comme soldat de FPR et chauffeur de Kaberebe, le commandant des troupes de l’invasion rwandaise.

A leur arrivée à Goma, seuls les rwandais composaient les troupes de l’AFDL. Ce n’est que plus tard que l’enrôlement des jeunes congolais va se faire. Comme Kabarebe, Hypolite Kanambe Kadogo est rwandais de père et de mère. Même Colette Braeckman, avant de tourner casaque, ne s’était pas empêchée de clamer la vérité en affirmant que le fils de Mzee était de mère tutsi.

Aussi loin que nous avons remonté la biographie de Hypolite, nous n’avons eu aucune preuve qu’il était fils de maman Sifa. La bonne qui gardait les deux enfants depuis leur tendre enfance a bel et bien affirmé qu’à son arrivée à la maison de Laurent-Désiré KABILA (LDK), les deux bébés étaient déjà là.

Le garçon s’appelait Hypolite. Le condisciple de classe affirme aussi que le garçon s’appelait Hypolite, le futur commandant Hypo de triste mémoire a Kisangani. Le garde corps de Laurent-Désiré KABILA affirme que personne, même pas eux, n’avait accès a la résidence de LDK.

Ceux qui l’ont fait ont été mis a mort. En conséquence, tous les témoignages faisant de Hypolite un fils de maman Sifa sont farfelus ; y compris les témoignages de Yerodia et des généraux maquisards qui n’avaient pas, je le souligne, accès à la résidence de LDK. Yerodia n’a jamais été au maquis, il était à Brazzaville.

Bien sûr, Hypolite et sa sœur sont chez LDK depuis leur tendre enfance. Ils sont rwandais de père et de mère. C’est pourquoi, en 1994, quand LDK répudie leur mère, sa concubine Marceline, elle quitte la Tanzanie pour le Rwanda en compagnie de son fils Hypolite.

C’est à Kigali que les deux sont pris en charge par Kabarebe, le frère de Marceline, l’oncle de Hypolite qui est devenu un homme puissant de la hiérarchie au pouvoir. La suite est connue.

Hypolite n’aura pas de peine à prouver sa rwandité. Il ya plus. Il a fait son service militaire en Tanzanie et a dû, pour cela, exhiber une preuve de nationalité tanzanienne car ce service est réservé aux seuls nationaux en Tanzanie.

Son propre frère Zoe a fait son premier voyage en dehors de la Tanzanie avec un passeport tanzanien, il a transite par l’Afrique du Sud où les services d’immigration gardent une preuve.

Se croyant malin, Hypolite a purgé son entourage. Où qu’il soit, aucun congolais ne peut pénétrer dans un cercle de 600 mètres.

Aussi haut vole l’aigle, il finit par atterrir, c’est alors que nous t’aurons et te jugerons pour les crimes commis au Congo, que tu te déclares rwandais, tanzanien ou congolais.

Peu importe, le jour du Seigneur approche, à grands pas.

[Evariste]
© KongoTimes

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