mercredi 26 septembre 2012

Nord-Kivu : recrudescence de l’insécurité à Goma

 mardi 25 septembre 2012  



Une victime de l'insécurité à Goma (Photo net)

L’insécurité refait surface dans la ville de  Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Selon les autorités locales citées par radio Okapi, il ne se passe pas une seule nuit à Goma sans que l’on enregistre des cas d’attaques armées qui se soldent par des meurtres ou des vols de biens de valeur.

Le dernier cas en date est l’assassinat par balles d’un capitaine de la Garde républicaine et deux civils, par des bandits armés, dans la nuit du lundi 24 septembre dans un bistrot de Goma (Nord-Kivu).

 
Des témoins de cette tuerie ont confié à la radio onusienne que ce groupe de bandits armés était plutôt à la recherche du propriétaire du bistrot qui venait juste de se déplacer.

La même source constate que ce triple meurtre relance la problématique de la sécurité dans la ville de Goma.

En effet, une femme a été assassinée, la semaine dernière, à son domicile non loin de l’aéroport de Goma.
Dimanche 23 septembre, les bandits avaient cambriolé le domicile d’un responsable d’une ONG internationale et emporté un ordinateur portable, un téléphone satellitaire, une voiture 4X4 et d’autres biens de valeur.

La population de la cité de Kirumba, à 178 km au Nord de Goma (Nord-Kivu), avait dénoncé l’assassinat de Pierre Kambale, commerçant de cette cité, tué par balles dans la nuit de dimanche 5 août par des hommes en arme non encore identifiés.

Pour manifester son ras-le-bol, cette population en colère avait observé, lundi 6 août,  la journée morte, paralysant ainsi toutes les activités dans la ville.

Des sources sur place ont renseigné que boutiques, marchés, pharmacies avaient mis les clés sous le paillasson, voire la circulation était paralysée, à Kirumba, où des bandits avaient fait incursion dans la parcelle de la victime vers 21 heures heure locale.

Selon les mêmes sources, Pierre Kambale avait été atteint d’une balle à la tête et au niveau de l’épaule avant de succomber. Des sources proches de la famille de la victime affirment que ces bandits auraient également emporté une somme importante d’argent de la maison de l’infortuné où la police a retrouvé une paire de souliers.

De son côté,  la Société civile de Lubero (Nord-Kivu)     avaient demandé aux autorités militaires et policière de bien sécuriser la population pendant cette période où la guerre sévit dans la province.

Vendredi 4 mai, des hommes armés avaient attaqué le camp de déplacés situé dans le quartier Mugunga (Nord-Kivu).

D’après le chef du quartier, les assaillants avaient emporté au moins 10 tonnes de riz et de haricot. Plusieurs habitations auraient également été pillées.

L.C
Le Potentiel

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