le 28 septembre 2012.
Le président rwandais Paul Kagame a quitté jeudi une réunion internationale sur l’Afrique centrale pendant l’intervention du chef de la diplomatie belge Didier Reynders.
La délégation rwandaise réfute tout incident diplomatique, mais le geste intervient en plein regain de tensions autour de l’est du Congo.
Critiques
Ces dernières semaines, Didier Reynders a multiplié les appels en direction de Kigali pour que le gouvernement rwandais démontre clairement qu’il ne soutient pas les rebelles, comme il l’affirme.
Le ministre belge a reçu un certain soutien de la communauté internationale. Alors qu’il répétait ses critiques voilées lors de la réunion jeudi, Paul Kagame s’est levé et a quitté la salle.
« Un rendez-vous urgent »
Selon la délégation rwandaise, le geste ne doit pas être interprété comme un incident diplomatique.
M. Kagame est parti parce qu’il avait un rendez-vous urgent, souligne-t-on.
Manque de volonté politique
Du côté belge, on s’interroge sur les intentions de Kigali. « Si vous parlez à des femmes de l’est du Congo, qui vous parlent de viol, de mutilation ou du meurtre de toute une famille, il est clair qu’arrêter la rébellion doit être une priorité absolue.
Mais Kigali veut d’abord régler les « grands problèmes » de la région, sans vraiment expliquer ce dont il retourne », a dit M. Reynders à la presse. « Ce qui manque clairement du côté rwandais, c’est la volonté politique », a-t-il ajouté.
M. Reynders appelle la communauté internationale à continuer d’oeuvrer à une solution. Mais sans la participation du Rwanda, il sera impossible de mettre fin à la rébellion, a-t-il souligné.
Rapport d’experts
La Belgique ne soutient néanmoins pas encore ouvertement la voie des sanctions. Un rapport d’experts est en train d’être rédigé, en préparation d’une réunion du comité des sanctions du Conseil de sécurité, en novembre.
L’Union européenne a pour sa part fait savoir jeudi qu’elle attendrait ce rapport avant de prendre de nouvelles décisions sur l’aide budgétaire au Rwanda.
Direct!cd
Le président rwandais Paul Kagame a quitté jeudi une réunion internationale sur l’Afrique centrale pendant l’intervention du chef de la diplomatie belge Didier Reynders.
La délégation rwandaise réfute tout incident diplomatique, mais le geste intervient en plein regain de tensions autour de l’est du Congo.
Critiques
Ces dernières semaines, Didier Reynders a multiplié les appels en direction de Kigali pour que le gouvernement rwandais démontre clairement qu’il ne soutient pas les rebelles, comme il l’affirme.
Le ministre belge a reçu un certain soutien de la communauté internationale. Alors qu’il répétait ses critiques voilées lors de la réunion jeudi, Paul Kagame s’est levé et a quitté la salle.
« Un rendez-vous urgent »
Selon la délégation rwandaise, le geste ne doit pas être interprété comme un incident diplomatique.
M. Kagame est parti parce qu’il avait un rendez-vous urgent, souligne-t-on.
Manque de volonté politique
Du côté belge, on s’interroge sur les intentions de Kigali. « Si vous parlez à des femmes de l’est du Congo, qui vous parlent de viol, de mutilation ou du meurtre de toute une famille, il est clair qu’arrêter la rébellion doit être une priorité absolue.
Mais Kigali veut d’abord régler les « grands problèmes » de la région, sans vraiment expliquer ce dont il retourne », a dit M. Reynders à la presse. « Ce qui manque clairement du côté rwandais, c’est la volonté politique », a-t-il ajouté.
M. Reynders appelle la communauté internationale à continuer d’oeuvrer à une solution. Mais sans la participation du Rwanda, il sera impossible de mettre fin à la rébellion, a-t-il souligné.
Rapport d’experts
La Belgique ne soutient néanmoins pas encore ouvertement la voie des sanctions. Un rapport d’experts est en train d’être rédigé, en préparation d’une réunion du comité des sanctions du Conseil de sécurité, en novembre.
L’Union européenne a pour sa part fait savoir jeudi qu’elle attendrait ce rapport avant de prendre de nouvelles décisions sur l’aide budgétaire au Rwanda.
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