28/09/2012
Union Africaine
La Coalition Internationale pour la Déstabilisation du Congo (CIDC) se montre de plus en plus déterminée à atteindre son objectif, à savoir : matérialiser la mise en œuvre du processus « Pouvoir-Violence-Prédation » en République Démocratique du Congo.
Constitué de certaines organisations internationales (OI), intergouvernementales (OIG) et non-gouvernementales (ONG) ; multinationales, personnalités et sociétés secrètes, ce congloméra est engagé, depuis des décennies, dans le processus de déstabilisation en vue de la Balkanisation de ce géant au cœur de l’Afrique.
Et, partant, tout le continent. Le principe étant de « pourrir le poisson à partir de sa tête », les ennemis du continent africain ont, peut-être, réussi à rallier, à leur cause, la plus haute instance de l’organisation qui réunit en son sein tous ses pays.
L’Union Africaine, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, vient révéler au monde entier la face cachée de l’Iceberg.
Jusqu’avant la tenue de la XXXVeme réunion du conseil de sécurité et de paix de cette Organisation panafricaine, personne ou rien ne laissait présager une situation aussi scandaleuse que celle-ci : l’adhésion de certains, sinon de tous les membres de la plus haute instance de décision sur le continent au vaste complot ourdi depuis des décennies contre le pays de Lumumba.
Pour preuve, à l’issue de sa rencontre du 19 septembre dernier à Addis Abeba en Ethiopie, cet organe a demandé à la Rdc de répondre aux revendications des rebelles du M-23 (Mouvement du 23 mars) à travers la mise en œuvre « effective » des accords du 23 mars 2009.
Et pourtant, les rapports d’enquêteS menées sur terrain par les experts des Nations unies et des Organisations internationales, corroborant ceux des services congolais d’intelligence et de sécurité? avaient déjà fait évoluer la situation.
Forte audeur d'infiltration
Tout le monde sait que les revendications de la pseudo-rébellion du M-23/CNDP n’en sont pas une et que ce mouvement armé sert uniquement de moyen au Rwanda, voisin, d’entrer en territoire congolais pour y perpétrer sa sale besogne.
Et, l’UA a carrément opté de faire fi de toutes les explications que la Rdc a données sur l’implication avérée du Rwanda dans la situation qui prévaut au Nord-Kivu.
De quoi s’interroger sur la neutralité et l’innocence de certains, sinon de tous les membres du conseil de sécurité et de paix de cette Organisation panafricaine.
Ne seraient-ils pas déjà corrompus ou infiltrés ?
Ne font-ils pas déjà partie de la Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo ?
Ne sont-ils pas partie prenante au large complot de balkanisation de la Rdc ?
Ces questions méritent d’être posées. Sinon, comment serait-il possible qu’une institution comme l’UA revienne sur des questions déjà réglées?
Et, au sénateur congolais Henry Thomas Lokondo, qui intervenait sur les ondes de la radio onusienne de questionner : « Pourquoi l’Union africaine demande encore la mise en œuvre effective de l’accord de Goma entre le gouvernement et le Cndp ?
Est-ce que le Cndp c’est le M-23 ».
Pour lui, comme pour toute la communauté nationale et internationale, le Cndp s’est déjà mué en parti politique et fait même partie de la Majorité présidentiel.
« Pouvons-nous conclure aujourd’hui que le CNDP c’est le M23 ? Non. Le CNDP est un parti politique et les éléments du M23 sont des mutins… », a-t-il martelé.
Les correctifs et rappels de Mende
Aussi, le gouvernement de la Rdc a, par la bouche de son parte parole, fustigé cette attitude de l’UA qui, selon lui, est entrain de se faire berner par le Rwanda.
Intervenant sur BBC Afrique, Lambert Mende a affirmé que la République avait respecté et mis en œuvre les accords signés avec l’ex-mouvement rebelle du Cndp.
« A ce jours, Bosco Tanganda est appelé général, les responsables militaires de ce mouvement sont devenus officiers supérieurs de l’Armée congolaise et le Cndp est devenu un parti politique parce que les accords ont été respectés », a-t-il souligné.
Le gouvernement congolais dénonce toujours que le Rwanda tente de balkaniser la Rdc en créant des petites entités malléables, corvéables qui lui permettront de piller des ressources qu’il a difficile à piller dans le contexte d’un Etat avec une administration centrale à Kinshasa qui a des revendications tout à fait légitimes et très strictes.
Ce pays s’est fabriqué des interlocuteurs ou plutôt des voisins dociles. Ce n’est pas le M-23 qui a créé des administrations dans le Ruchuru, c’est le Rwanda qui a créé et qui nomme des gens pour animer ces administrations.
Et l’UA, comme si elle était infiltrée ou avait adhéré à la démarche du Rwanda, tente d’ignorer le vrai problème pour rester dans la subterfuge en s’adressant au gouvernement congolais qui est victime d’une agression avérée sur son territoire.
Katanga Smith
© KongoTimes
Union Africaine
La Coalition Internationale pour la Déstabilisation du Congo (CIDC) se montre de plus en plus déterminée à atteindre son objectif, à savoir : matérialiser la mise en œuvre du processus « Pouvoir-Violence-Prédation » en République Démocratique du Congo.
Constitué de certaines organisations internationales (OI), intergouvernementales (OIG) et non-gouvernementales (ONG) ; multinationales, personnalités et sociétés secrètes, ce congloméra est engagé, depuis des décennies, dans le processus de déstabilisation en vue de la Balkanisation de ce géant au cœur de l’Afrique.
Et, partant, tout le continent. Le principe étant de « pourrir le poisson à partir de sa tête », les ennemis du continent africain ont, peut-être, réussi à rallier, à leur cause, la plus haute instance de l’organisation qui réunit en son sein tous ses pays.
L’Union Africaine, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, vient révéler au monde entier la face cachée de l’Iceberg.
Jusqu’avant la tenue de la XXXVeme réunion du conseil de sécurité et de paix de cette Organisation panafricaine, personne ou rien ne laissait présager une situation aussi scandaleuse que celle-ci : l’adhésion de certains, sinon de tous les membres de la plus haute instance de décision sur le continent au vaste complot ourdi depuis des décennies contre le pays de Lumumba.
Pour preuve, à l’issue de sa rencontre du 19 septembre dernier à Addis Abeba en Ethiopie, cet organe a demandé à la Rdc de répondre aux revendications des rebelles du M-23 (Mouvement du 23 mars) à travers la mise en œuvre « effective » des accords du 23 mars 2009.
Et pourtant, les rapports d’enquêteS menées sur terrain par les experts des Nations unies et des Organisations internationales, corroborant ceux des services congolais d’intelligence et de sécurité? avaient déjà fait évoluer la situation.
Forte audeur d'infiltration
Tout le monde sait que les revendications de la pseudo-rébellion du M-23/CNDP n’en sont pas une et que ce mouvement armé sert uniquement de moyen au Rwanda, voisin, d’entrer en territoire congolais pour y perpétrer sa sale besogne.
Et, l’UA a carrément opté de faire fi de toutes les explications que la Rdc a données sur l’implication avérée du Rwanda dans la situation qui prévaut au Nord-Kivu.
De quoi s’interroger sur la neutralité et l’innocence de certains, sinon de tous les membres du conseil de sécurité et de paix de cette Organisation panafricaine.
Ne seraient-ils pas déjà corrompus ou infiltrés ?
Ne font-ils pas déjà partie de la Coalition internationale pour la déstabilisation du Congo ?
Ne sont-ils pas partie prenante au large complot de balkanisation de la Rdc ?
Ces questions méritent d’être posées. Sinon, comment serait-il possible qu’une institution comme l’UA revienne sur des questions déjà réglées?
Et, au sénateur congolais Henry Thomas Lokondo, qui intervenait sur les ondes de la radio onusienne de questionner : « Pourquoi l’Union africaine demande encore la mise en œuvre effective de l’accord de Goma entre le gouvernement et le Cndp ?
Est-ce que le Cndp c’est le M-23 ».
Pour lui, comme pour toute la communauté nationale et internationale, le Cndp s’est déjà mué en parti politique et fait même partie de la Majorité présidentiel.
« Pouvons-nous conclure aujourd’hui que le CNDP c’est le M23 ? Non. Le CNDP est un parti politique et les éléments du M23 sont des mutins… », a-t-il martelé.
Les correctifs et rappels de Mende
Aussi, le gouvernement de la Rdc a, par la bouche de son parte parole, fustigé cette attitude de l’UA qui, selon lui, est entrain de se faire berner par le Rwanda.
Intervenant sur BBC Afrique, Lambert Mende a affirmé que la République avait respecté et mis en œuvre les accords signés avec l’ex-mouvement rebelle du Cndp.
« A ce jours, Bosco Tanganda est appelé général, les responsables militaires de ce mouvement sont devenus officiers supérieurs de l’Armée congolaise et le Cndp est devenu un parti politique parce que les accords ont été respectés », a-t-il souligné.
Le gouvernement congolais dénonce toujours que le Rwanda tente de balkaniser la Rdc en créant des petites entités malléables, corvéables qui lui permettront de piller des ressources qu’il a difficile à piller dans le contexte d’un Etat avec une administration centrale à Kinshasa qui a des revendications tout à fait légitimes et très strictes.
Ce pays s’est fabriqué des interlocuteurs ou plutôt des voisins dociles. Ce n’est pas le M-23 qui a créé des administrations dans le Ruchuru, c’est le Rwanda qui a créé et qui nomme des gens pour animer ces administrations.
Et l’UA, comme si elle était infiltrée ou avait adhéré à la démarche du Rwanda, tente d’ignorer le vrai problème pour rester dans la subterfuge en s’adressant au gouvernement congolais qui est victime d’une agression avérée sur son territoire.
Katanga Smith
© KongoTimes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire