le samedi 8 septembre 2012
Sultani Makenga, Commandant du mouvement M23
Le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), Tumba Lwaba, annonce pour « la semaine prochaine » le lancement du « mécanisme de vérification de la taille » des groupes armés congolais M23 (Mouvement du 23 mars) et rwandais des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) à la base des violences au Nord-Kivu et au Sud-Kivu (est de la Rd Congo).
Le Sommet des chefs d’Eta et de gouvernement de la CIRGL, qui se tient à Kampala ce samedi 08 septembre sous la direction du président ougandais Yoweri Museveni, a pour but d’apaiser les violences et de mettre en place une « force internationale neutre » à déployer à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, pour la surveiller et la sécuriser.
L’idée de cette force avait été lancée par les dirigeants des 11 pays membres de la CIRGL en marge d’un Sommet de l’Union africaine (UA) tenu à Addis Abeba (Ethiopie) mi-juillet.
« Le lancement de ce mécanisme de vérification est prévu la semaine prochaine. Une équipe d’évaluation sera envoyée sur terrain pour vérifier la taille du M23 et des éléments FDLR.
Des contacts diplomatiques se poursuivent, la CIRGL vient de recevoir l’offre de partenariat de la SADEC. C’est l’opérationnalisation, l’effectivité de la mesure de surveillance », a-t-il déclaré.
Les ministres de la Défense de 7 pays membres du sous-comité de la défense (Angola, Tanzanie, Congo-Brazzaville, Burundi, Ouganda, notamment) ont siégé jeudi 6 septembre 2012 à Goma (Nord-Kivu), après la réunion des experts, pour élaborer les propositions à présenter au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Seuls les présidents congolais Joseph Kabila, tanzaniens Jakaya Kikwete et sud-soudanais Salva Kiir (membre à venir de la CIRGL) devraient y participer. Le Rwandais Paul Kagame y est représenté par ses ministres de la Défense James Kabarebe et des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.
Les deux premiers Sommets s’étant soldés par un échec, c’est la troisième fois en deux mois que les dirigeants des Grands Lacs se réunissent.
Effectifs du M23 et des FDLR
A ce jour, les effectifs du M23 et des FDLR sont un mystère. Les rebelles congolais, éléments d’une mutinerie au sein des Forces armées de la République démocratiques du Congo (FARDC) en avril 2012, étaient estimés à 2.000 hommes.
Ils ont été renforcés par des soldats rwandais dont le nombre exact n’est pas connu.
Pour les FDLR, issues du Comité de coordination de la résistance, un groupe d'exilés rwandais hutus dissident de l'Armée de libération du Rwanda et dont la première apparition date de juillet 2000, leur effectif est estimé à 6.000 combattants.
Le Potentiel
Sultani Makenga, Commandant du mouvement M23
Le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), Tumba Lwaba, annonce pour « la semaine prochaine » le lancement du « mécanisme de vérification de la taille » des groupes armés congolais M23 (Mouvement du 23 mars) et rwandais des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) à la base des violences au Nord-Kivu et au Sud-Kivu (est de la Rd Congo).
Le Sommet des chefs d’Eta et de gouvernement de la CIRGL, qui se tient à Kampala ce samedi 08 septembre sous la direction du président ougandais Yoweri Museveni, a pour but d’apaiser les violences et de mettre en place une « force internationale neutre » à déployer à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, pour la surveiller et la sécuriser.
L’idée de cette force avait été lancée par les dirigeants des 11 pays membres de la CIRGL en marge d’un Sommet de l’Union africaine (UA) tenu à Addis Abeba (Ethiopie) mi-juillet.
« Le lancement de ce mécanisme de vérification est prévu la semaine prochaine. Une équipe d’évaluation sera envoyée sur terrain pour vérifier la taille du M23 et des éléments FDLR.
Des contacts diplomatiques se poursuivent, la CIRGL vient de recevoir l’offre de partenariat de la SADEC. C’est l’opérationnalisation, l’effectivité de la mesure de surveillance », a-t-il déclaré.
Les ministres de la Défense de 7 pays membres du sous-comité de la défense (Angola, Tanzanie, Congo-Brazzaville, Burundi, Ouganda, notamment) ont siégé jeudi 6 septembre 2012 à Goma (Nord-Kivu), après la réunion des experts, pour élaborer les propositions à présenter au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Seuls les présidents congolais Joseph Kabila, tanzaniens Jakaya Kikwete et sud-soudanais Salva Kiir (membre à venir de la CIRGL) devraient y participer. Le Rwandais Paul Kagame y est représenté par ses ministres de la Défense James Kabarebe et des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.
Les deux premiers Sommets s’étant soldés par un échec, c’est la troisième fois en deux mois que les dirigeants des Grands Lacs se réunissent.
Effectifs du M23 et des FDLR
A ce jour, les effectifs du M23 et des FDLR sont un mystère. Les rebelles congolais, éléments d’une mutinerie au sein des Forces armées de la République démocratiques du Congo (FARDC) en avril 2012, étaient estimés à 2.000 hommes.
Ils ont été renforcés par des soldats rwandais dont le nombre exact n’est pas connu.
Pour les FDLR, issues du Comité de coordination de la résistance, un groupe d'exilés rwandais hutus dissident de l'Armée de libération du Rwanda et dont la première apparition date de juillet 2000, leur effectif est estimé à 6.000 combattants.
Le Potentiel
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