25/09/2012

M23
Les éléments du M23 soutenus par le Rwanda, persistent dans leurs exactions contre les paisibles populations civiles congolaises, malgré une accalmie sur la ligne de front qui sépare les unités FARDC et les forces d’agression qui continuent à y bivouaquer, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Un important stock de matériel de construction d’une caserne de la Police nationale à Rutshuru a été pillé par des miliciens de la pseudo-mutinerie du M23.
Les chefs des institutions de la République démocratique du Congo (Aubin Minaku de l'Assemblée nationale, Léon Kengo du Sénat, Augustin Matata du Gouvernement) ainsi que le ministre de l’Intérieur Muyej Mangez et le chef d’état-major général des FARDC Didier Etumba se sont réunis vendredi 21 septembre à Kinshasa autour du président Joseph Kabila pour examiner la situation sécuritaire prévalant actuellement dans l’Est du pays et les grandes questions d’intérêt national.
Lundi 17 septembre, le Conseil des ministres a déclaré avoir « observé que les assaillants (éléments du M23 soutenus par le Rwanda) persistent dans leurs exactions contre les paisibles populations civiles congolaises », malgré « une accalmie sur la ligne de front qui sépare les unités FARDC et les forces d’agression qui continuent à y bivouaquer » dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Il a également noté qu’« un important stock de matériel de construction d’une caserne de la Police nationale à Rutshuru - Centre a été pillé le mercredi 12 septembre par des miliciens de la pseudo-mutinerie du M23 et emporté à bord d’une demi-douzaine de gros camions vers la frontière du coté de Bunagana ».
Le 14 septembre, des éléments du M23 ont attaqué des véhicules du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et un camion de l’Institut National de Conservation de la Nature (ICCN) sur l’axe Mabenga-Busendu dans le Parc National de Virunga (territoire de Rutshuru).
« Le ministère de la Défense a signalé plusieurs offres de reddition dans les rangs de certains groupes armés notamment en Ituri (FRPI), au Nord-Katanga et au Sud-Kivu », a indiqué le porte-parole du gouvernement, le ministre des Médias Lambert Omalanga.
Situation humanitaire alarmante
« La RDC comptait fin août plus de 2 millions de personnes déplacées (2.235.954) dont 1,53 million dans le Sud-Kivu et le Nord-Kivu, les deux régions de l'Est les plus touchées par l'insécurité.
Les combats impliquant d'anciens et nouveaux groupes armés, essayant d'étendre leurs zones d'influence (...) ont pour conséquences des déplacements massifs de population dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, du Maniema, dans le nord du Katanga et en Province Orientale », renseignent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Selon le PAM, « il ne faut pas oublier que cette crise a lieu dans l'un des plus pays les plus pauvres du monde, où 5,4 millions de personnes sont confrontées de façon chronique à la faim et à la malnutrition ».
Outre les 81 millions attendus pour faire face à l'urgence, le PAM a estimé à 84,6 millions ses besoins pour « lutter contre l'insécurité alimentaire chronique » en RDC.
« Avec 1.776.663 personnes déplacées internes au 31 décembre 2011, le mouvement forcé de populations a atteint son paroxysme annuel au dernier trimestre » 2011, avait indiqué un bilan du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) à Kinshasa. Au 30 juin 2011, le nombre de déplacés était de 1,54 million.
Trois provinces de cette région instable concentraient à elles seules plus de 1,6 million de déplacés internes: le Sud-Kivu (634.598), le Nord-Kivu (527.240) et la Province orientale (nord-est, 471.058).
« Le contexte sécuritaire très précaire est directement à l'origine de la quasi totalité des déplacements », selon l'ONU.
Angelo Mobateli
© KongoTimes
M23
Les éléments du M23 soutenus par le Rwanda, persistent dans leurs exactions contre les paisibles populations civiles congolaises, malgré une accalmie sur la ligne de front qui sépare les unités FARDC et les forces d’agression qui continuent à y bivouaquer, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Un important stock de matériel de construction d’une caserne de la Police nationale à Rutshuru a été pillé par des miliciens de la pseudo-mutinerie du M23.
Les chefs des institutions de la République démocratique du Congo (Aubin Minaku de l'Assemblée nationale, Léon Kengo du Sénat, Augustin Matata du Gouvernement) ainsi que le ministre de l’Intérieur Muyej Mangez et le chef d’état-major général des FARDC Didier Etumba se sont réunis vendredi 21 septembre à Kinshasa autour du président Joseph Kabila pour examiner la situation sécuritaire prévalant actuellement dans l’Est du pays et les grandes questions d’intérêt national.
Lundi 17 septembre, le Conseil des ministres a déclaré avoir « observé que les assaillants (éléments du M23 soutenus par le Rwanda) persistent dans leurs exactions contre les paisibles populations civiles congolaises », malgré « une accalmie sur la ligne de front qui sépare les unités FARDC et les forces d’agression qui continuent à y bivouaquer » dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Il a également noté qu’« un important stock de matériel de construction d’une caserne de la Police nationale à Rutshuru - Centre a été pillé le mercredi 12 septembre par des miliciens de la pseudo-mutinerie du M23 et emporté à bord d’une demi-douzaine de gros camions vers la frontière du coté de Bunagana ».
Le 14 septembre, des éléments du M23 ont attaqué des véhicules du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et un camion de l’Institut National de Conservation de la Nature (ICCN) sur l’axe Mabenga-Busendu dans le Parc National de Virunga (territoire de Rutshuru).
« Le ministère de la Défense a signalé plusieurs offres de reddition dans les rangs de certains groupes armés notamment en Ituri (FRPI), au Nord-Katanga et au Sud-Kivu », a indiqué le porte-parole du gouvernement, le ministre des Médias Lambert Omalanga.
Situation humanitaire alarmante
« La RDC comptait fin août plus de 2 millions de personnes déplacées (2.235.954) dont 1,53 million dans le Sud-Kivu et le Nord-Kivu, les deux régions de l'Est les plus touchées par l'insécurité.
Les combats impliquant d'anciens et nouveaux groupes armés, essayant d'étendre leurs zones d'influence (...) ont pour conséquences des déplacements massifs de population dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, du Maniema, dans le nord du Katanga et en Province Orientale », renseignent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Selon le PAM, « il ne faut pas oublier que cette crise a lieu dans l'un des plus pays les plus pauvres du monde, où 5,4 millions de personnes sont confrontées de façon chronique à la faim et à la malnutrition ».
Outre les 81 millions attendus pour faire face à l'urgence, le PAM a estimé à 84,6 millions ses besoins pour « lutter contre l'insécurité alimentaire chronique » en RDC.
« Avec 1.776.663 personnes déplacées internes au 31 décembre 2011, le mouvement forcé de populations a atteint son paroxysme annuel au dernier trimestre » 2011, avait indiqué un bilan du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) à Kinshasa. Au 30 juin 2011, le nombre de déplacés était de 1,54 million.
Trois provinces de cette région instable concentraient à elles seules plus de 1,6 million de déplacés internes: le Sud-Kivu (634.598), le Nord-Kivu (527.240) et la Province orientale (nord-est, 471.058).
« Le contexte sécuritaire très précaire est directement à l'origine de la quasi totalité des déplacements », selon l'ONU.
Angelo Mobateli
© KongoTimes
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