samedi 29 décembre 2012

5ème anniversaire de la mort de Madilu à Toulouse, Les Combattants gâchent la fête



Tel que nous l’avions annoncé dans l’une de nos éditions antérieures, le samedi 22 décembre 2012, à l’initiative de Me Vincent Gomez, le grand mécène de Madilu System, habitant à Pointe-Noire au Congo Brazza, une cérémonie des réjouissances devrait être organisée à Toulouse, en France, pour commémorer le 5ème anniversaire de la mort du Grand Ninja.

Cette fête, on le sait, est la suite logique de ce qui s’était déroulée au mois d’août dernier à Kinshasa pour le même fait. Il fallait donner l’occasion, tant à la famille du défunt qu’à tous ceux qui l’avaient connu et qui, résidant dans l’Hexagone, n’ont pas fait le déplacement de la capitale congolaise, de se rappeler de cet artiste qui a consacré sa vie au rayonnement de la culture congolaise.

Une production était initiée pour la circonstance et des musiciens de la diaspora dont les chanteurs Danos Canta Nyboma Mwan’Dido, Kuluna Elba Top, Jamaitha Inanga, Wuta Mayi, Luzubu Suzuki, Stino Mubi, Faya Tess ; les guitaristes Caïn Madoka, Beniko Popolipo et tant d’autres, devraient animer ce concert ponctué essentiellement sur des œuvres du Grand Ninja Madilu System.

Des invitations étaient lancées, des billets d’entrée vendus, on n’attendait plus que l’heure convenue dans la soirée pour des réjouissances.

Des délégations sont venues de la RDC, du Congo-Brazza, du Gabon ainsi que d’autres pays africains où Madilu System comptait de nombreux fans. Malheureusement, dans la journée de ce samedi 22 décembre, « les combattants », non autrement identifiés, sont descendus en bande dans la grande salle de la Mairie de Toulouse où devrait avoir lieu le concert, pour fracasser tout et perturber l’ordre.

Ils ont ainsi cassé des tables, des chaises, des verres, etc… Heureusement qu’à ce moment là les équipements musicaux loués n’étaient pas encore arrivés sur le lieu autrement ils les auraient aussi abîmés.

Informée, la police est descendue sur le lieu pour constater les faits. Néanmoins, elle a rassuré les organisateurs que, grâce aux caméras de surveillance qui ont pu filmer l’événement, elle ne va pas tarder à mettre la main sur les éléments de cette bande. Pour le moment, l’enquête est en cours.

Kingunza Kikim Afri
L'Avenir

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