M23
[...] Depuis le début de la rébellion M23, le Gouvernement du Rwanda lui a fourni un soutien militaire direct, facilité le recrutement, encouragé les désertions de l'armée congolaise, et livré des armes, des munitions, des renseignements et des conseils politiques aux à l’égard des rebelles.
[...] le Rwanda, en fait, a orchestré la création du M23 lorsqu'une série de mutineries menées par des officiers ayant appartenu au prédécesseur de ce mouvement c.à.d. les Congrès national pour la défense du peuple ou CNDP, été réprimées par les forces armées congolaises au début du mois de mai.
Au niveau stratégique, le Rwanda a également dirigé la collecte de fonds et la composition des cadres politiques, même de nomination de la direction politique du mouvement et les instruisant directement de revendications à faire devant le gouvernement congolais.
L'armée rwandaise a non seulement mis en place un réseau de recrutement élaboré au Rwanda afin d'assurer un approvisionnement régulier de nouvelles troupes au M23, y compris les enfants et même les recyclés des anciens rebelles hutus des FDLR, mais ils ont également intégré leurs propres officiers et des formateurs au sein de la chaîne de commandement du M23 sur le terrain dans le Nord-Kivu.
En outre, ils ont déployé des unités de l'armée rwandaise sur une base permanente aux côtés des positions du M23 faisant deux forces presque indifférenciables.
Au cours des offensives majeures et opérations militaires, l'armée Rwandaise a déployé des milliers de soldats supplémentaires pour renforcer les M23 dans leurs attaques majeures, telles que la récente offensive sur Goma.
Bien que les membres de la communauté internationale s’attendaient à ce que le Rwanda diminue son soutien eu égards aux pressions diplomatiques et financières, [...] , les [...] [M23] sont devenus une extension des forces de défense rwandaises.
La chaîne de commandement est de fait tenue par le ministre de la Défense du Rwanda, le général James Kabarebe. Dans une large mesure, la réalité de la relation entre la M23 et l'armée rwandaise va bien au-delà d’un soutien externe, étant donné que le M23 n'existe pas séparément du Rwanda en tant qu'entité autonome.
[...]
Outre le soutien Rwandais au M23, [...] un [...] M23 de réseaux importants et des individusoutien aux s au sein du gouvernement de l'Ouganda.
De hauts responsables Ougandais ont appuyé les rebelles avec des renforts de troupes directs sur le territoire Congolais, livraisons d'armes, l'assistance technique, la planification conjointe, conseil politique et de la facilitation des relations extérieures. Ils ont également soutenu la création et l'expansion de la branche politique du M23 basé en permanence à Kampala [...]
[...]
Le gouvernement Ougandais a reconnu officiellement lors d'une réunion avec le Groupe d'experts au début Octobre que ce soutient a effectivement eu lieu.
Un officier de police Ougandaise désigné a déclaré que le Gouvernement prendrait des mesures pour enquêter et arrêter les personnes impliquées.
Le gouvernement de la RDC est pleinement conscient de ce soutien par des individus au sein du gouvernement de l'Ouganda, mais a choisi de ne pas dénoncer, espérant convaincre les Ougandais qu’ils ont plus à gagner en travaillant avec Kinshasa qu’avec Kigali dans la crise actuelle. [...]
[...]
Durant les étapes initiales de la rébellion, des représentants du gouvernement Congolais ont cherché même à entraver notre accès à des informations clés sur l'implication Rwandaise, préférant traiter ces questions de façon discrète entre Kigali et elles-mêmes. (à suivre) , extrait du rapport des Nations Unies
Mufoncol Tshiyoyo
[...] Depuis le début de la rébellion M23, le Gouvernement du Rwanda lui a fourni un soutien militaire direct, facilité le recrutement, encouragé les désertions de l'armée congolaise, et livré des armes, des munitions, des renseignements et des conseils politiques aux à l’égard des rebelles.
[...] le Rwanda, en fait, a orchestré la création du M23 lorsqu'une série de mutineries menées par des officiers ayant appartenu au prédécesseur de ce mouvement c.à.d. les Congrès national pour la défense du peuple ou CNDP, été réprimées par les forces armées congolaises au début du mois de mai.
Au niveau stratégique, le Rwanda a également dirigé la collecte de fonds et la composition des cadres politiques, même de nomination de la direction politique du mouvement et les instruisant directement de revendications à faire devant le gouvernement congolais.
L'armée rwandaise a non seulement mis en place un réseau de recrutement élaboré au Rwanda afin d'assurer un approvisionnement régulier de nouvelles troupes au M23, y compris les enfants et même les recyclés des anciens rebelles hutus des FDLR, mais ils ont également intégré leurs propres officiers et des formateurs au sein de la chaîne de commandement du M23 sur le terrain dans le Nord-Kivu.
En outre, ils ont déployé des unités de l'armée rwandaise sur une base permanente aux côtés des positions du M23 faisant deux forces presque indifférenciables.
Au cours des offensives majeures et opérations militaires, l'armée Rwandaise a déployé des milliers de soldats supplémentaires pour renforcer les M23 dans leurs attaques majeures, telles que la récente offensive sur Goma.
Bien que les membres de la communauté internationale s’attendaient à ce que le Rwanda diminue son soutien eu égards aux pressions diplomatiques et financières, [...] , les [...] [M23] sont devenus une extension des forces de défense rwandaises.
La chaîne de commandement est de fait tenue par le ministre de la Défense du Rwanda, le général James Kabarebe. Dans une large mesure, la réalité de la relation entre la M23 et l'armée rwandaise va bien au-delà d’un soutien externe, étant donné que le M23 n'existe pas séparément du Rwanda en tant qu'entité autonome.
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Outre le soutien Rwandais au M23, [...] un [...] M23 de réseaux importants et des individusoutien aux s au sein du gouvernement de l'Ouganda.
De hauts responsables Ougandais ont appuyé les rebelles avec des renforts de troupes directs sur le territoire Congolais, livraisons d'armes, l'assistance technique, la planification conjointe, conseil politique et de la facilitation des relations extérieures. Ils ont également soutenu la création et l'expansion de la branche politique du M23 basé en permanence à Kampala [...]
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Le gouvernement Ougandais a reconnu officiellement lors d'une réunion avec le Groupe d'experts au début Octobre que ce soutient a effectivement eu lieu.
Un officier de police Ougandaise désigné a déclaré que le Gouvernement prendrait des mesures pour enquêter et arrêter les personnes impliquées.
Le gouvernement de la RDC est pleinement conscient de ce soutien par des individus au sein du gouvernement de l'Ouganda, mais a choisi de ne pas dénoncer, espérant convaincre les Ougandais qu’ils ont plus à gagner en travaillant avec Kinshasa qu’avec Kigali dans la crise actuelle. [...]
[...]
Durant les étapes initiales de la rébellion, des représentants du gouvernement Congolais ont cherché même à entraver notre accès à des informations clés sur l'implication Rwandaise, préférant traiter ces questions de façon discrète entre Kigali et elles-mêmes. (à suivre) , extrait du rapport des Nations Unies
Mufoncol Tshiyoyo
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