08/12/2012
Jean Marie Runiga - Président du M23
Pour l’heure, il se constate que les négociations vont débuter dimanche à Kampala sans le président Joseph Kabila et le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga.
« Ce dossier est très, très délicat. Aucune disposition ne disait que le président Kabila devait être lui-même présent. On a voulu trop personnaliser, et à tort, cette affaire.
C’est le gouvernement qui avait signé les accords du 23 mars 2009. L’opinion publique est assez divisée sur cette question. « On doit éradiquer le M23, pas négocier avec lui ou le légitimer comme cela a été fait par la CIRGL », a déclaré le vice-président de la Société civile du Nord-Kivu Omar Kavota.
Du côté du M23, son chef politique Jean-Marie Runiga a conditionné sa participation aux négociations à celle du chef de l’Etat congolais.
La délégation du M23, partie de Bunagana (Nord-Kivu) vendredi matin, est arrivée tard dans la nuit à Kampala (Ouganda). En l’absence du chef politique Jean-Marie Runiga, c’est le secrétaire aux Relations extérieures René Abandi qui sera face au ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda à l’ouverture des négociations dimanche 9 décembre, pendant que le président Sassou Nguesso appelle à soutenir le peuple de la RD Congo.
Les discussions, auxquelles va également participer le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) conduit par son président national Philippe Gafishi, porteront essentiellement sur la réévaluation de l’Accord de paix de Goma conclu le 23 mars 2009 entre le gouvernement congolais et 55 groupes armés, quand bien même le M23 ait annoncé de « nouvelles revendications ».
Ni Kabila, ni Runiga
Pour l’heure, il se constate que les négociations vont débuter dimanche à Kampala sans le président Joseph Kabila et le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga.
« Ce dossier est très, très délicat. Aucune disposition ne disait que le président Kabila devait être lui-même présent. On a voulu trop personnaliser, et à tort, cette affaire. C’est le gouvernement qui avait signé les accords du 23 mars 2009. L’opinion publique est assez divisée sur cette question.
Déjà, elle n’avait pas beaucoup aimé qu’il se rende à Kampala » pour le sommet de la CIRGL, présidé par l’Ouganda, médiatrice de la crise dans l’est congolais », a indiqué une source de la présidence en RDC citée par RFI.
« On doit éradiquer le M23, pas négocier avec lui ou le légitimer comme cela a été fait par la CIRGL », a déclaré le vice-président de la Société civile du Nord-Kivu Omar Kavota.
Du côté du M23, son chef politique Jean-Marie Runiga a conditionné sa participation aux négociations à celle du chef de l’Etat congolais.
Réunis en Sommet extraordinaire le 24 novembre à Kampala, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ont demandé à la RDC d’« écouter, évaluer et résoudre les doléances du M23 en tenant compte du rapport de travail déjà accompli par la CIRGL ».
Au M23, ils ont demandé de « cesser d’étendre la guerre et menacer de renverser le gouvernement légitime élu de la RDC (…), cesser toutes les activités de guerre et retirer ses forces de Goma ».
Appel de Sassou à soutenir la RDC
A l’issue de la réunion vendredi 7 décembre à Brazzaville (République du Congo) la 35ème réunion du Comité consultatif des Nations Unies sur les questions de paix et sécurité en Afrique centrale, le président Denis Sassou Nguesso a appelé la communauté internationale à soutenir tout le peuple de la RDC.
« La fin des crises à répétition en RDC nécessite l’implication de tous. Notre solidarité doit être sans faille à l’endroit des autorités et du peuple de la République démocratique du Congo durement éprouvé par ces crises à répétition qui nécessite une solution durable avec le concours de tous », a-t-il déclaré, déplorant que sept des onze pays de la sous-région, dont la RDC, soient toujours confrontés aux conflits armés 20 ans après la création de ce Comité consultatif.
La SADC planche sur la RDC
Le président Joseph Kabila participe au Sommet des chefs d’Etat de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) réunis vendredi 7 et samedi 8 décembre à Dar-es-Salaam (Tanzanie) pour examinent notamment la situation sécuritaire dans l’Est de la RD Congo.
Vendredi les présidents des trois pays membres de la « Troïka Défense » (Afrique du Sud, Namibie, Tanzanie) se sont réunis avec les représentants du Mozambique (président en exercice de la SADC), du Malawi et de l’Angola.
Au mois d’août, une vingtaine d’officiers militaires des pays de la SADC avaient ont visité au Nord-Kivu des positions des Forces armées de la RDC (FARDC) à Kibati et Kibumba, à proximité des localités occupées par les rebelles du M23.
A cette occasion, le lieutenant-général sud-africain Mguebi, qui conduisait la délégation, a indiqué que la mission avait pour but de « faire l’évaluation de la situation sécuritaire pour faire un rapport » à qui de droit.
Le 26 juillet, le président Joseph Kabila avait rencontré son homologue angolais Edouardo Dos Santos à Luanda dans le cadre de la recherche des solutions à la crise de l’Est de la RDC.
© KongoTimes
Jean Marie Runiga - Président du M23
Pour l’heure, il se constate que les négociations vont débuter dimanche à Kampala sans le président Joseph Kabila et le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga.
« Ce dossier est très, très délicat. Aucune disposition ne disait que le président Kabila devait être lui-même présent. On a voulu trop personnaliser, et à tort, cette affaire.
C’est le gouvernement qui avait signé les accords du 23 mars 2009. L’opinion publique est assez divisée sur cette question. « On doit éradiquer le M23, pas négocier avec lui ou le légitimer comme cela a été fait par la CIRGL », a déclaré le vice-président de la Société civile du Nord-Kivu Omar Kavota.
Du côté du M23, son chef politique Jean-Marie Runiga a conditionné sa participation aux négociations à celle du chef de l’Etat congolais.
La délégation du M23, partie de Bunagana (Nord-Kivu) vendredi matin, est arrivée tard dans la nuit à Kampala (Ouganda). En l’absence du chef politique Jean-Marie Runiga, c’est le secrétaire aux Relations extérieures René Abandi qui sera face au ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda à l’ouverture des négociations dimanche 9 décembre, pendant que le président Sassou Nguesso appelle à soutenir le peuple de la RD Congo.
Les discussions, auxquelles va également participer le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) conduit par son président national Philippe Gafishi, porteront essentiellement sur la réévaluation de l’Accord de paix de Goma conclu le 23 mars 2009 entre le gouvernement congolais et 55 groupes armés, quand bien même le M23 ait annoncé de « nouvelles revendications ».
Ni Kabila, ni Runiga
Pour l’heure, il se constate que les négociations vont débuter dimanche à Kampala sans le président Joseph Kabila et le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga.
« Ce dossier est très, très délicat. Aucune disposition ne disait que le président Kabila devait être lui-même présent. On a voulu trop personnaliser, et à tort, cette affaire. C’est le gouvernement qui avait signé les accords du 23 mars 2009. L’opinion publique est assez divisée sur cette question.
Déjà, elle n’avait pas beaucoup aimé qu’il se rende à Kampala » pour le sommet de la CIRGL, présidé par l’Ouganda, médiatrice de la crise dans l’est congolais », a indiqué une source de la présidence en RDC citée par RFI.
« On doit éradiquer le M23, pas négocier avec lui ou le légitimer comme cela a été fait par la CIRGL », a déclaré le vice-président de la Société civile du Nord-Kivu Omar Kavota.
Du côté du M23, son chef politique Jean-Marie Runiga a conditionné sa participation aux négociations à celle du chef de l’Etat congolais.
Réunis en Sommet extraordinaire le 24 novembre à Kampala, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ont demandé à la RDC d’« écouter, évaluer et résoudre les doléances du M23 en tenant compte du rapport de travail déjà accompli par la CIRGL ».
Au M23, ils ont demandé de « cesser d’étendre la guerre et menacer de renverser le gouvernement légitime élu de la RDC (…), cesser toutes les activités de guerre et retirer ses forces de Goma ».
Appel de Sassou à soutenir la RDC
A l’issue de la réunion vendredi 7 décembre à Brazzaville (République du Congo) la 35ème réunion du Comité consultatif des Nations Unies sur les questions de paix et sécurité en Afrique centrale, le président Denis Sassou Nguesso a appelé la communauté internationale à soutenir tout le peuple de la RDC.
« La fin des crises à répétition en RDC nécessite l’implication de tous. Notre solidarité doit être sans faille à l’endroit des autorités et du peuple de la République démocratique du Congo durement éprouvé par ces crises à répétition qui nécessite une solution durable avec le concours de tous », a-t-il déclaré, déplorant que sept des onze pays de la sous-région, dont la RDC, soient toujours confrontés aux conflits armés 20 ans après la création de ce Comité consultatif.
La SADC planche sur la RDC
Le président Joseph Kabila participe au Sommet des chefs d’Etat de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) réunis vendredi 7 et samedi 8 décembre à Dar-es-Salaam (Tanzanie) pour examinent notamment la situation sécuritaire dans l’Est de la RD Congo.
Vendredi les présidents des trois pays membres de la « Troïka Défense » (Afrique du Sud, Namibie, Tanzanie) se sont réunis avec les représentants du Mozambique (président en exercice de la SADC), du Malawi et de l’Angola.
Au mois d’août, une vingtaine d’officiers militaires des pays de la SADC avaient ont visité au Nord-Kivu des positions des Forces armées de la RDC (FARDC) à Kibati et Kibumba, à proximité des localités occupées par les rebelles du M23.
A cette occasion, le lieutenant-général sud-africain Mguebi, qui conduisait la délégation, a indiqué que la mission avait pour but de « faire l’évaluation de la situation sécuritaire pour faire un rapport » à qui de droit.
Le 26 juillet, le président Joseph Kabila avait rencontré son homologue angolais Edouardo Dos Santos à Luanda dans le cadre de la recherche des solutions à la crise de l’Est de la RDC.
© KongoTimes
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