Mardi, 30 Avril 2013
Un document dont la fuite aurait probablement été provoquée par des patriotes associés aux négociations de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23 est en circulation, sur le net et sous les manteaux, à travers la ville de Kinshasa, depuis un certain temps.
Selon la mouture parvenue au « Phare », il s’agirait du projet d’accord proposé à la signature des délégués des deux parties au titre de conclusion de ce qui était attendu comme leur nouveau deal politique, après celui, très controversé, du 23 mars 2009.
A la lecture de différentes articulations du document, le constat qui s’en dégage est que l’on se trouve devant un « prêt-à-porter » boutiqué au niveau de la facilitation ougandaise, dont le chef de file était le ministre Ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga.
En effet, sur les 25 articles, plus d’une vingtaine ne contiennent que des concessions que le gouvernement de Kinshasa devrait faire au M23.
Dans ce coup monté et manqué par le régime de Kampala, on note des choses inadmissibles, telle l’intégration sans conditions des cadres politiques de ce mouvement rebelle et ceux considérés comme tels dans le Parlement, le Gouvernement central, les Assemblée provinciales, les entreprises publiques, la diplomatie, les gouvernements provinciaux, l’Etat-major général des FARDC.
Logiquement, cela devrait conduire à la démission des exécutifs nationaux et provinciaux à la dissolution du Sénat, de l’Assemblée Nationale et des assemblés provinciales, à de nouvelles mises en place dans l’armée, la police, la territoriale, les services de renseignements, la territoriale, les chancelleries, etc.
On y découvre aussi une monstruosité comme la promulgation d’une loi d’amnistie pour faits de guerre et faits insurrectionnels couvrant la période allant du 07 mai 2009 jusqu’à la mise en oeuvre effective de ce nouvel accord.
Ici, le but visé serait de verser, dans les comptes des pertes et profits, des millions de Congolais ayant perdu la vie à cause des activités terroristes des éléments du M23, ou des milliers de compatriotes victimes des viols, tortures, exactions diverses, traitements inhumains et dégradants, ou encore des infrastructures de base détruites méchamment, sans oublier les pillages des minerais et d’autres ressources naturelles.
Le M23 tenait à faire passer ses cadres, des criminels à traduire devant les juridictions nationales ou internationales compétentes, dans la blanchisserie de Kampala enfin de leur octroyer une virginité politique.
On est également scandalisé de lire que le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l’Ituri, le Haut-Uélé, le Maniema et le Tanganyika devaient être déclarés « Zone sinistrée » pour une durée indéterminée, sous un régime spécial qui n’est pas sans rappeler leur autonomie politique, administrative et financière vis-à-vis du pouvoir central.
On est là en présence du schéma tout craché de la co-administration, par le gouvernement de Kinshasa et le M23, d’un long corridor territorial allant de l’Ituri jusqu’au Nord du Katanga. Bref, un « Etat dans un Etat» était en gestation sur base d’un innocent Accord de paix.
On croit savoir qu’échaudés par les difficultés rencontrées dans la mise en application de l’Accord coupe-gorge du 23 mars 2009, les experts de Kinshasa ont flairé le piège de Kampala et tout fait pour le déjouer, en laissant les choses traîner en longueur.
En exigeant l’auto-dissolution du M23 au lendemain de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba avant la poursuite des négociations, Kinshasa a évité aux gouvernants congolais de tomber dans le cas de haute trahison, par la signature d’un texte qui viole plusieurs dispositions constitutionnelles.
L’on peut se réjouir, au bout du compte, de constater que Kampala a tout tenté mais son piège n’a pas fonctionné.
Un document dont la fuite aurait probablement été provoquée par des patriotes associés aux négociations de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23 est en circulation, sur le net et sous les manteaux, à travers la ville de Kinshasa, depuis un certain temps.
Selon la mouture parvenue au « Phare », il s’agirait du projet d’accord proposé à la signature des délégués des deux parties au titre de conclusion de ce qui était attendu comme leur nouveau deal politique, après celui, très controversé, du 23 mars 2009.
A la lecture de différentes articulations du document, le constat qui s’en dégage est que l’on se trouve devant un « prêt-à-porter » boutiqué au niveau de la facilitation ougandaise, dont le chef de file était le ministre Ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga.
En effet, sur les 25 articles, plus d’une vingtaine ne contiennent que des concessions que le gouvernement de Kinshasa devrait faire au M23.
Dans ce coup monté et manqué par le régime de Kampala, on note des choses inadmissibles, telle l’intégration sans conditions des cadres politiques de ce mouvement rebelle et ceux considérés comme tels dans le Parlement, le Gouvernement central, les Assemblée provinciales, les entreprises publiques, la diplomatie, les gouvernements provinciaux, l’Etat-major général des FARDC.
Logiquement, cela devrait conduire à la démission des exécutifs nationaux et provinciaux à la dissolution du Sénat, de l’Assemblée Nationale et des assemblés provinciales, à de nouvelles mises en place dans l’armée, la police, la territoriale, les services de renseignements, la territoriale, les chancelleries, etc.
On y découvre aussi une monstruosité comme la promulgation d’une loi d’amnistie pour faits de guerre et faits insurrectionnels couvrant la période allant du 07 mai 2009 jusqu’à la mise en oeuvre effective de ce nouvel accord.
Ici, le but visé serait de verser, dans les comptes des pertes et profits, des millions de Congolais ayant perdu la vie à cause des activités terroristes des éléments du M23, ou des milliers de compatriotes victimes des viols, tortures, exactions diverses, traitements inhumains et dégradants, ou encore des infrastructures de base détruites méchamment, sans oublier les pillages des minerais et d’autres ressources naturelles.
Le M23 tenait à faire passer ses cadres, des criminels à traduire devant les juridictions nationales ou internationales compétentes, dans la blanchisserie de Kampala enfin de leur octroyer une virginité politique.
On est également scandalisé de lire que le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l’Ituri, le Haut-Uélé, le Maniema et le Tanganyika devaient être déclarés « Zone sinistrée » pour une durée indéterminée, sous un régime spécial qui n’est pas sans rappeler leur autonomie politique, administrative et financière vis-à-vis du pouvoir central.
On est là en présence du schéma tout craché de la co-administration, par le gouvernement de Kinshasa et le M23, d’un long corridor territorial allant de l’Ituri jusqu’au Nord du Katanga. Bref, un « Etat dans un Etat» était en gestation sur base d’un innocent Accord de paix.
On croit savoir qu’échaudés par les difficultés rencontrées dans la mise en application de l’Accord coupe-gorge du 23 mars 2009, les experts de Kinshasa ont flairé le piège de Kampala et tout fait pour le déjouer, en laissant les choses traîner en longueur.
En exigeant l’auto-dissolution du M23 au lendemain de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba avant la poursuite des négociations, Kinshasa a évité aux gouvernants congolais de tomber dans le cas de haute trahison, par la signature d’un texte qui viole plusieurs dispositions constitutionnelles.
L’on peut se réjouir, au bout du compte, de constater que Kampala a tout tenté mais son piège n’a pas fonctionné.
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