jeudi, 30 mai 2013
Selon la Monusco, six cas de la fièvre hémorragique Ebola ont été rapportés entre le 1er et le 12 mai 2013 dans la zone de santé de Mongo, district du Bas-Uélé, en Province Orientale.
Les craintes sont de plus en plus émises de voir l’épidémie d’Ebola resurgir à travers certaines provinces du pays.
C’est ce que relèvent certaines sources qui indiquent six cas suspects d’Ebola recensés dans le Nord - Est du pays, là où la fin cette maladie très mortelle a déjà été déclarée en novembre 2012.
Selon la MONUSCO qui a fait savoir au cours de sa conférence de presse hebdomadaire d’hier mercredi 29 mai à Kinshasa, ces six cas suspects de la fièvre hémorragique à virus Ebola ont été rapportés entre le 1er et le 12 mai 2013 dans la zone de santé de Mongo, district du Bas-Uélé, en Province Orientale.
La déclaration a été faite par Sylvestre Ntumba du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
Il a ajouté qu’avec l’appui de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), une équipe de la division provinciale de la santé est descendue sur le terrain pour procéder aux investigations et prélever des échantillons.
Les résultats sont donc très attendus. Il convient de rappeler que la précédente épidémie avait son épicentre à Isiro, environ 240 km de Mongo.
Entre mai et novembre 2012, elle avait fait 62 cas dont 34 décès, d’après l’ONU.
Pour la première fois, une femme infectée avait accouché d’un enfant prématuré vivant - mais les deux sont finalement morts.
Il n’existe ni traitement ni vaccin contre le virus Ebola. Il se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions corporelles (sueur, urine, selles), par voie sexuelle et manipulation sans précaution de cadavres contaminés.
Cette maladie se caractérise par la fièvre, des vomissements, des coliques abdominales, des diarrhées sanguinolentes et des saignements des gencives.
Lors de la dernière épidémie en RDC, la lutte s’est heurtée aux traditions et aux coutumes qui encouragent la proximité avec des malades et des défunts, et également à la crainte des habitants d’être placés en isolement ; ce qui a poussé de potentiels malades à fuir en brousse.
LKT
Selon la Monusco, six cas de la fièvre hémorragique Ebola ont été rapportés entre le 1er et le 12 mai 2013 dans la zone de santé de Mongo, district du Bas-Uélé, en Province Orientale.
Les craintes sont de plus en plus émises de voir l’épidémie d’Ebola resurgir à travers certaines provinces du pays.
C’est ce que relèvent certaines sources qui indiquent six cas suspects d’Ebola recensés dans le Nord - Est du pays, là où la fin cette maladie très mortelle a déjà été déclarée en novembre 2012.
Selon la MONUSCO qui a fait savoir au cours de sa conférence de presse hebdomadaire d’hier mercredi 29 mai à Kinshasa, ces six cas suspects de la fièvre hémorragique à virus Ebola ont été rapportés entre le 1er et le 12 mai 2013 dans la zone de santé de Mongo, district du Bas-Uélé, en Province Orientale.
La déclaration a été faite par Sylvestre Ntumba du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
Il a ajouté qu’avec l’appui de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), une équipe de la division provinciale de la santé est descendue sur le terrain pour procéder aux investigations et prélever des échantillons.
Les résultats sont donc très attendus. Il convient de rappeler que la précédente épidémie avait son épicentre à Isiro, environ 240 km de Mongo.
Entre mai et novembre 2012, elle avait fait 62 cas dont 34 décès, d’après l’ONU.
Pour la première fois, une femme infectée avait accouché d’un enfant prématuré vivant - mais les deux sont finalement morts.
Il n’existe ni traitement ni vaccin contre le virus Ebola. Il se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions corporelles (sueur, urine, selles), par voie sexuelle et manipulation sans précaution de cadavres contaminés.
Cette maladie se caractérise par la fièvre, des vomissements, des coliques abdominales, des diarrhées sanguinolentes et des saignements des gencives.
Lors de la dernière épidémie en RDC, la lutte s’est heurtée aux traditions et aux coutumes qui encouragent la proximité avec des malades et des défunts, et également à la crainte des habitants d’être placés en isolement ; ce qui a poussé de potentiels malades à fuir en brousse.
LKT
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