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Deux véhicules piégés ont visé un camp militaire et une usine de l’entreprise minière. L’attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Il a fait une vingtaine de morts ainsi qu’une douzaine de blessés.
Il y a péril en la demeure, est-on tenté de dire. Puisque les djihadistes ont mis à exécution leurs menaces; eux qui, naguère seulement, promettaient de s’attaquer aux intérêts de tous les Etats qui ont soutenu l’intervention militaire au Nord-Mali. Ce qui laisse croire qu’ils ont déjà leur calendrier et qu’après le Niger, bien d’autres Etats pourront faire l’objet d’attaques terroristes.
A qui le tour donc? Car avec des ennemis sans visage, qui sont partout et nulle part, il y a fort à parier que si rien n’est fait, ils feront de la sous-région ouest-africaine, une géhenne bien plus insupportable que celle dont parlent les Saintes Ecritures. Car, faut-il le rappeler, la lutte contre le djihadisme ne peut être gagnée que si les efforts sont mutualisés et si les Etats acceptent de se donner la main.
Seule une synergie d’actions peut permettre de vaincre ou, du moins, d’affaiblir ces «illuminés» qui ne croient ni en Dieu, ni au diable et qui ont pour seul objectif de semer la terreur et la désolation sur leur passage. De toute évidence, ce qui vient de se passer au Niger est la preuve, si besoin est, qu’aucun Etat n’est à l’abri de la menace terroriste.
Pour avoir été victime de prises d’otages, le Niger s’était depuis lors préparé à toute éventualité si fait qu’on imaginait difficilement pareilles attaques terroristes sur son sol. Malgré tout, il vient de subir la foudre des djihadistes, même s’il faut, au passage, saluer la prompte réaction des forces de défense et de sécurité nigériennes qui, si l’on en croit le ministre de la Défense, ont neutralisé les assaillants.
C’est dire que le Niger apparaît comme une île dans un océan de tempête qui, malgré tout, s’efforce autant qu’il peut, de rester lui-même.
Le président Mahamadou Issoufou n’a jamais baissé la garde dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Il faisait d’ailleurs partie de ceux-là qui préconisaient la méthode forte contre les djihadistes du Nord-Mali dès le début de la crise.
Il ne faudra donc pas que, pour une raison ou pour une autre, les hommes en treillis exploitent la situation actuelle pour tenter de revenir aux affaires, soi-disant pour mieux combattre le terrorisme. On n’a pas forcément besoin d’un régime d’exception pour lutter contre ce fléau.
Le Pays
Les attaques d’Arlit et d’Agadez laissent penser que les djihadistes ont déjà un calendrier bien précis.
Douloureux a été le réveil des Nigériens, le jeudi 23 mai. Un double attentat a été perpétré à Agadez, la grande ville du Nord du Niger et à Arlit sur un site d’uranium d’Areva.Deux véhicules piégés ont visé un camp militaire et une usine de l’entreprise minière. L’attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Il a fait une vingtaine de morts ainsi qu’une douzaine de blessés.
Il y a péril en la demeure, est-on tenté de dire. Puisque les djihadistes ont mis à exécution leurs menaces; eux qui, naguère seulement, promettaient de s’attaquer aux intérêts de tous les Etats qui ont soutenu l’intervention militaire au Nord-Mali. Ce qui laisse croire qu’ils ont déjà leur calendrier et qu’après le Niger, bien d’autres Etats pourront faire l’objet d’attaques terroristes.
A qui le tour donc? Car avec des ennemis sans visage, qui sont partout et nulle part, il y a fort à parier que si rien n’est fait, ils feront de la sous-région ouest-africaine, une géhenne bien plus insupportable que celle dont parlent les Saintes Ecritures. Car, faut-il le rappeler, la lutte contre le djihadisme ne peut être gagnée que si les efforts sont mutualisés et si les Etats acceptent de se donner la main.
Synergie d'actions
C’est ce que semble avoir compris le Nigeria, ce géant au pied d’argile, qui appelait le Niger voisin au secours dans la récente guerre qu’il a lancée contre la secte islamiste Boko Haram.
Seule une synergie d’actions peut permettre de vaincre ou, du moins, d’affaiblir ces «illuminés» qui ne croient ni en Dieu, ni au diable et qui ont pour seul objectif de semer la terreur et la désolation sur leur passage. De toute évidence, ce qui vient de se passer au Niger est la preuve, si besoin est, qu’aucun Etat n’est à l’abri de la menace terroriste.
Pour avoir été victime de prises d’otages, le Niger s’était depuis lors préparé à toute éventualité si fait qu’on imaginait difficilement pareilles attaques terroristes sur son sol. Malgré tout, il vient de subir la foudre des djihadistes, même s’il faut, au passage, saluer la prompte réaction des forces de défense et de sécurité nigériennes qui, si l’on en croit le ministre de la Défense, ont neutralisé les assaillants.
Détermination et concentration
Au fait, le Niger, il faut le reconnaître, est quelque peu victime de sa situation géographique. La plupart de tous ses voisins vivent le péril islamiste si fait qu’il est difficile pour lui de ne pas en subir les contrecoups. Il s’agit d’un côté du Nigeria qui est constamment en proie aux actes terroristes de Boko Haram, de l’autre du Mali qui, quoi que l’on dise, ne s’est pas encore remis de la colonisation djihadiste et enfin de la Libye qui, jusque-là, cherche encore ses marques.
C’est dire que le Niger apparaît comme une île dans un océan de tempête qui, malgré tout, s’efforce autant qu’il peut, de rester lui-même.
Le président Mahamadou Issoufou n’a jamais baissé la garde dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Il faisait d’ailleurs partie de ceux-là qui préconisaient la méthode forte contre les djihadistes du Nord-Mali dès le début de la crise.
Il ne faudra donc pas que, pour une raison ou pour une autre, les hommes en treillis exploitent la situation actuelle pour tenter de revenir aux affaires, soi-disant pour mieux combattre le terrorisme. On n’a pas forcément besoin d’un régime d’exception pour lutter contre ce fléau.
Le Pays
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