mardi 28 mai 2013
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L’eau est très difficile, voire une denrée rare, dans la cité de Kenge. Ici nous sommes à près de 280 km à l’Est de la ville de Kinshasa, sur la Route nationale n°1 dans la province du Bandundu.
Cette ville en devenir, chef-lieu du district de Kwango, n’est pas encore desservie en eau potable jusqu’à ce jour.
Par conséquent, la population vivant dans cette agglomération est confrontée à une véritable pénurie d’eau. Elle éprouve d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable. À Kenge, même l’eau de la pluie s’achète.
Et pire encore, pendant la saison sèche, la cité ressemble à un véritable désert. Les habitants sont obligés de descendre aux rivières et à des sources qui sont très lointains pour puiser de l’eau, peu importe sa qualité.
Par conséquent, la population vivant dans cette agglomération est confrontée à une véritable pénurie d’eau. Elle éprouve d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable. À Kenge, même l’eau de la pluie s’achète.
Et pire encore, pendant la saison sèche, la cité ressemble à un véritable désert. Les habitants sont obligés de descendre aux rivières et à des sources qui sont très lointains pour puiser de l’eau, peu importe sa qualité.
« Dès qu’on nous renvoie en congé de fin d’année scolaire, j’irais chez mon oncle à Kinshasa pour fuir la pénurie de l’eau. L’année passée, j’ai beaucoup souffert d’aller puiser de l’eau à des très longues distances », disais une élève de deuxième secondaire à ses amies qui s’inquiétaient déjà de la venue de la saison sèche.
La Regideso qui est à Kenge ne serve de l’eau qu’une seule fois à la population pour toute une semaine. Et, le peu d’abonnés organisés s’arrangent à stocker de l’eau dans leurs citernes. C’est le cas du couple Richard Sefu et son épouse Maman Eugénie, tous deux dirigeants des organisations paysannes.
Ils ont des collecteurs d’eau de pluie canalisée dans leur citerne d’une capacité de plus de 5.000 litres. Ils mélangent ainsi l’eau de pluie et celle que la Regideso envoie une fois la semaine. Puis, ils vendent cette eau à la population, un bidon de 25 litres à 200 francs congolais.
A en croire M. Richard Sefu, l’argent tiré de cette vente d’eau leur permet de payer la facture du courant électrique que la Snel/Kenge lance de 18 heures à 22 heures. Une autre partie de cet argent leur sert à subvenir à certains besoins de leurs organisations.
Ce cas n’est qu’une petite illustration de la situation parmi tant d’autres. La pénurie d’eau est une situation très pénible pour les habitants de la cité de Kenge, fief du commissaire de district de Kwango. Ils en déplorent chaque jour et ne savent pas à quel saint se vouer.
Bien que déjà en phase de devenir une ville, cette vaste agglomération ressemble encore aujourd’hui à un gros village. En plus de tous les problèmes qui sévissent dans les milieux ruraux de la République démocratique du Congo, la population de Kenge est aussi gravement confrontée à ces deux difficultés majeures de la pénurie d’eau et de la desserte presque inexistante en énergie électrique.
La Regideso qui est à Kenge ne serve de l’eau qu’une seule fois à la population pour toute une semaine. Et, le peu d’abonnés organisés s’arrangent à stocker de l’eau dans leurs citernes. C’est le cas du couple Richard Sefu et son épouse Maman Eugénie, tous deux dirigeants des organisations paysannes.
Ils ont des collecteurs d’eau de pluie canalisée dans leur citerne d’une capacité de plus de 5.000 litres. Ils mélangent ainsi l’eau de pluie et celle que la Regideso envoie une fois la semaine. Puis, ils vendent cette eau à la population, un bidon de 25 litres à 200 francs congolais.
A en croire M. Richard Sefu, l’argent tiré de cette vente d’eau leur permet de payer la facture du courant électrique que la Snel/Kenge lance de 18 heures à 22 heures. Une autre partie de cet argent leur sert à subvenir à certains besoins de leurs organisations.
Ce cas n’est qu’une petite illustration de la situation parmi tant d’autres. La pénurie d’eau est une situation très pénible pour les habitants de la cité de Kenge, fief du commissaire de district de Kwango. Ils en déplorent chaque jour et ne savent pas à quel saint se vouer.
Bien que déjà en phase de devenir une ville, cette vaste agglomération ressemble encore aujourd’hui à un gros village. En plus de tous les problèmes qui sévissent dans les milieux ruraux de la République démocratique du Congo, la population de Kenge est aussi gravement confrontée à ces deux difficultés majeures de la pénurie d’eau et de la desserte presque inexistante en énergie électrique.
Pourtant, dans cette cité existent la Regideso (Société de distribution de l’eau) et la Snel (Société nationale d’électricité). Seule la Snel qui se débrouille, tant bien que mal, et essaye de servir du courant à la population. L’eau c’est la vie, dit-on. Alors, comme il n’y a pas d’eau dans Kenge, donc, pourrions-nous affirmer qu’il n’y a pas de vie à Kenge.
Cette situation déplorable de la pénurie d’eau à Kenge devrait, normalement, interpeller les autorités compétentes, tant locales, provinciales que nationales. Puisque, la vie de milliers des enfants et des femmes en dépend.
Car il n’y a pas de vie sans l’eau.
Lepetit Baende
Cette situation déplorable de la pénurie d’eau à Kenge devrait, normalement, interpeller les autorités compétentes, tant locales, provinciales que nationales. Puisque, la vie de milliers des enfants et des femmes en dépend.
Car il n’y a pas de vie sans l’eau.
Lepetit Baende
La Prospérité
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