11/05/2013
Levée d’un corps (ph)
Dans certaines contrées en pays Ewé, région de la Volta au Ghana, les actes qu’un individu pose, peuvent le suivre même jusque dans la mort.
Et quand ce cas survient c’est aux parents du défunt de décider à titre posthume au nom du défunt afin de préserver l’honneur de la famille.
Le cas en l’espèce s’est produit il y a une semaine à Agotimé-Kpoitoa dans la région de la Volta. Un homme d’une cinquante d’années s’est vu interdire l’inhumation par les chefs et les anciens du village pour faute de dette.
De la cause du refus signifiée aux parents et proches du défunt de rejoindre sa dernière demeure, les autorités traditionnelles du milieu ont avancé que le vieil homme qui n’est plus, doit une certaine somme d’argent pour une portion de terre qu’il avait louée un peu plus tôt.
Comme condition, les anciens ont conclu que ce n’est qu’après le remboursement de la dette que le cortège funèbre et dans la moindre mesure le cadavre pourra être autorisé à entreprendre son dernier voyage, entendez son transport vers sa tombe en vue de l’inhumation.
S’exprimant sur cette affaire sur une radio de la capitale ghanéenne, Yao, un proche parent du défunt a exprimé son indignation vis-à-vis de la décision des chefs du village.
En attendant les formalités exigées par les anciens en vue d’ensevelir le vieil homme, Yao a déclaré qu’il est surpris et ne comprend pas pourquoi on réclame une dette à quelqu’un qui est décédé.
Il a ajouté qu’étant donné que ce que les anciens exigent, le défunt ne pourra jamais leur donner une suite, les chefs se sont tournés vers les parents et leur ont demandé de payer tous les dettes contractées par le défunt avant que l’autorisation ne leur soit accordée pour procéder aux derniers rites funéraires.
En somme, cette condition imposée au défunt n’est qu’une des facettes des rites funéraires dans certains milieux traditionnels du Ghana où on voue un respect au mort. Selon des conservateurs, le décès d’une personne est perçu comme le passage d’un monde à un autre et il faut s’assurer que le partant parte avec un dossier propre.
Rappelons qu’au Ghana les weekends sont entrains de devenir officieusement des jours de funérailles. Certaines personnes vont jusqu'à proposer que les autorités revoient les jours ouvrables dans le pays afin que le vendredi soit décrété comme un jour pour célébrer les morts.
Mensah
Levée d’un corps (ph)
Dans certaines contrées en pays Ewé, région de la Volta au Ghana, les actes qu’un individu pose, peuvent le suivre même jusque dans la mort.
Et quand ce cas survient c’est aux parents du défunt de décider à titre posthume au nom du défunt afin de préserver l’honneur de la famille.
Le cas en l’espèce s’est produit il y a une semaine à Agotimé-Kpoitoa dans la région de la Volta. Un homme d’une cinquante d’années s’est vu interdire l’inhumation par les chefs et les anciens du village pour faute de dette.
De la cause du refus signifiée aux parents et proches du défunt de rejoindre sa dernière demeure, les autorités traditionnelles du milieu ont avancé que le vieil homme qui n’est plus, doit une certaine somme d’argent pour une portion de terre qu’il avait louée un peu plus tôt.
Comme condition, les anciens ont conclu que ce n’est qu’après le remboursement de la dette que le cortège funèbre et dans la moindre mesure le cadavre pourra être autorisé à entreprendre son dernier voyage, entendez son transport vers sa tombe en vue de l’inhumation.
S’exprimant sur cette affaire sur une radio de la capitale ghanéenne, Yao, un proche parent du défunt a exprimé son indignation vis-à-vis de la décision des chefs du village.
En attendant les formalités exigées par les anciens en vue d’ensevelir le vieil homme, Yao a déclaré qu’il est surpris et ne comprend pas pourquoi on réclame une dette à quelqu’un qui est décédé.
Il a ajouté qu’étant donné que ce que les anciens exigent, le défunt ne pourra jamais leur donner une suite, les chefs se sont tournés vers les parents et leur ont demandé de payer tous les dettes contractées par le défunt avant que l’autorisation ne leur soit accordée pour procéder aux derniers rites funéraires.
En somme, cette condition imposée au défunt n’est qu’une des facettes des rites funéraires dans certains milieux traditionnels du Ghana où on voue un respect au mort. Selon des conservateurs, le décès d’une personne est perçu comme le passage d’un monde à un autre et il faut s’assurer que le partant parte avec un dossier propre.
Rappelons qu’au Ghana les weekends sont entrains de devenir officieusement des jours de funérailles. Certaines personnes vont jusqu'à proposer que les autorités revoient les jours ouvrables dans le pays afin que le vendredi soit décrété comme un jour pour célébrer les morts.
Mensah
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