dimanche 26 mai 2013

LA DEMOCRATIE A UNE VALEUR INESTIMABLE. Quand des étrangers compatissent au malheur des congolais



Les souffrances du peuple congolais émeuvent certains esprits à travers le monde. Ces hommes et femmes ne comprennent pas les paradoxes congolais : son immense richesse du sol et du sous-sol contraste avec la pauvreté de ses habitants en plus que nommé République Démocratique du Congo, ce pays est loin de vivre les valeurs démocratiques.

Walter K, notre envoyé spécial en France a eu à s’entretenir avec un de ces amoureux du Congo. Il s’agit de monsieur Etienne Duchezeau. L’homme donne l’impression de bien maitriser le dossier de l’Afrique et de la RDC. Nous vous laissons découvrir cette interview.

Le journal : Etienne Duchézeau vous parlez de l’Afrique avec un sourire épanouit : quelle en est la raison ?

E.D : compte-tenu de mon âge, j’ai eu la chance d’être le collaborateur de très grands hommes politiques, tel que le Général de Gaulle et là, mon grand honneur a été de pouvoir travailler avec Jacques Foccard, surnommé «le monsieur Afrique ». Celui-ci m’a confié des missions qui m’ont conduit dans différents pays, entre autre La Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon et bien d’autres encore.

Le journal : vous parlez aussi beaucoup de la République Démocratique du Congo, vous pouvez nous expliquer ?

E.D : là, vous touchez un point sensible : j’ai beaucoup d’affection pour les Congolais. D’abord, j’ai suivi avec intérêt les dernières élections et j’ai eu du chagrin de ne pas voir Etienne Tshisekedi prendre la direction des affaires. Et chacun en connait les raisons. J’ai également vu beaucoup d’articles sur internet qui m’ont révolté. Est-ce tolérable de constater tous ces viols et ces morts ?. Est-ce tolérable de voir des enfants de 10 ans travailler dans les mines ? C’est une exploitation des jeunes au XXI ième siècle absolument anormale.

Le journal : vous semblez sévère, ne croyez-vous pas ?

E.D : je ne le crois pas. Je crois qu’il faut d’abord respecter les femmes et les hommes de ce grand pays. Ensuite, il faut les former, leur donner un travail responsable et, leur attribuer un salaire qui puisse permettre de nourrir correctement leur famille. La République Démocratique du Congo est un des pays les plus riches d’Afrique, avec un sous-sol inégalable où tout peut être réalisable.

Le journal : pourtant, nombreux de ses habitants ne mangent pas à leur faim, que proposez-vous ?

E.D : j’ai étudié une possibilité qui me parait très intéressante pour leur venir en aide s’agissant de la malnutrition. Il s’agit de la culture d’un arbre qui se nomme « le moringa ». Les feuilles de cet arbre sont hautement nutritionnelles et sont une véritable source de vitamine C, de béta carotène, de protéines très assimilables, de fer, de potassium et de bien d’autres choses vitales pour le corps et la santé. C’est un arbre magique avec des chiffres édifiants : les feuilles fraiches contiennent par gramme 7 fois plus de vitamine C que les oranges, 4 fois plus de calcium que le lait, 3 fois plus de potassium que les bananes, 3 fois plus de fer que les épinards : c’est pour cela que l’on appelle le Moringa, « l’arbre qui sauve la vie ».

Le journal : je vois que vous êtes inépuisable sur ce sujet, aussi je souhaite que nous en reparlions une prochaine fois plus longuement.

E.D. ce sera avec beaucoup de plaisir. Je vous expliquerai comment le cultiver, le récolter, le conserver et surtout comment l’utiliser dans la composition des repas. Je pourrai également vous expliquer comment s’en servir pour guérir certaines maladies. Je reste à votre entière disposition.

Le journal : c’est nous qui vous remercions de nous avoir accordé votre temps. Nous savons que vous êtes très engagé dans tout ce qui est humanitaire pour l’Afrique Nous vous disons donc à très bientôt.

Propos recueillis par Walter K.
Le Millénaire

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