Vendredi, 03 Mai 2013
Mieux vaut tard que jamais. C'est la conclusion à laquelle on peut aboutir, au regard de la récente mesure gouvernementale réduisant à trois jours le délai maximum pour le traitement d'un dossier lié à la création d'une entreprise en RDC.
Cette disposition s'est faite accompagner de la mise sur pied d'une structure dirigée par un directeur général, en l'occurrence, Erady Amisi. Celle-ci est opérationnelle depuis le 25 avril de l'année en cours.
Parmi les mesures importantes que cette structure vient d'arrêter, il y a notamment, l'instauration du guichet unique disponible pour des personnes morales ou physiques désireuses de créer des entreprises en RDC.
Autre avantage, les frais des formalités sont également réduits à 120 $ pour l'ouverture d'une société à responsabilité limitée (SARL) et toutes les autres dénominations autre que les sociétés anonymes (SA).
Selon radio Okapi qui se fait l'écho de cette information, ces frais s'élevaient, il y a peu, à 850 et 3.000 USD.
Donnant des précisions sur cette innovation, Erady Amisi a indiqué que celle-ci s'inscrivait dans le contexte d'une avancée significative dans le sens de l'amélioration de l'environnement des affaires en RDC.
" Il a été décidée de mettre en place les guichets uniques de création d'entreprises en RDC, pour faciliter, et simplifier la procédure de création d'entreprise. Avec le guichet unique, une entreprise est crée dans un délai qui ne doit pas dépasser trois jours, au maximum… ", a-t-il mentionné.
Poursuivant, qu'en s'adressant au guichet unique, le dossier est traité dès la réception où l'on est instruit de tous les éléments constitutifs du dossier. Une fois complet, il est remis de nouveau à la réception où l'intéressé revient trois jours après pour la réception de ses papiers, après payement des droits y afférents auprès des agents de la DGRAD, qui sont incorporés dans ces guichets uniques, disséminés dans le pays.
Ce système vient à point nommé, par rapport au souci qui anime le gouvernement, dans son programme visant à créer des emplois. C'est aussi un progrès que l'on vient de réaliser du point de vue de changement de nos mentalités, par rapports aux écueils que plus d'un investisseur a fait face dans ce pays.
Il est connu que tous ceux qui manifestaient ce désir étaient confrontés, à un système administratif, élastique, pour ne pas dire maffieux, qui compliquait en vain, la procédure faisant ainsi fuir les investisseurs sous d'autres cieux où le mécanisme étaient jugé souple.
Entretemps, c'est le pays qui a fait les frais, par un manque à gagner important, à cause de la cupidité de quelques uns des Congolais adeptes de la corruption. Le problème de l'emploi est, pour ce faire, demeuré entier et le trésor public a aussi beaucoup perdu en matière de rentrées fiscales.
On croit savoir qu'avec le nouveau système, la RDC pourrait se rattraper. Mais, il importe quand même de dire qu'il ne faudra pas que l'on assiste à la pratique qui consiste à récupérer de la main gauche, ce que l'on a donné de la main droite.
En d'autres termes, on devra éviter de surcharger les éventuels investisseurs des taxes, pour le moins fantaisistes, pratique très en vogue dans notre pays.
Maurice Bakeba
Mieux vaut tard que jamais. C'est la conclusion à laquelle on peut aboutir, au regard de la récente mesure gouvernementale réduisant à trois jours le délai maximum pour le traitement d'un dossier lié à la création d'une entreprise en RDC.
Cette disposition s'est faite accompagner de la mise sur pied d'une structure dirigée par un directeur général, en l'occurrence, Erady Amisi. Celle-ci est opérationnelle depuis le 25 avril de l'année en cours.
Parmi les mesures importantes que cette structure vient d'arrêter, il y a notamment, l'instauration du guichet unique disponible pour des personnes morales ou physiques désireuses de créer des entreprises en RDC.
Autre avantage, les frais des formalités sont également réduits à 120 $ pour l'ouverture d'une société à responsabilité limitée (SARL) et toutes les autres dénominations autre que les sociétés anonymes (SA).
Selon radio Okapi qui se fait l'écho de cette information, ces frais s'élevaient, il y a peu, à 850 et 3.000 USD.
Donnant des précisions sur cette innovation, Erady Amisi a indiqué que celle-ci s'inscrivait dans le contexte d'une avancée significative dans le sens de l'amélioration de l'environnement des affaires en RDC.
" Il a été décidée de mettre en place les guichets uniques de création d'entreprises en RDC, pour faciliter, et simplifier la procédure de création d'entreprise. Avec le guichet unique, une entreprise est crée dans un délai qui ne doit pas dépasser trois jours, au maximum… ", a-t-il mentionné.
Poursuivant, qu'en s'adressant au guichet unique, le dossier est traité dès la réception où l'on est instruit de tous les éléments constitutifs du dossier. Une fois complet, il est remis de nouveau à la réception où l'intéressé revient trois jours après pour la réception de ses papiers, après payement des droits y afférents auprès des agents de la DGRAD, qui sont incorporés dans ces guichets uniques, disséminés dans le pays.
Ce système vient à point nommé, par rapport au souci qui anime le gouvernement, dans son programme visant à créer des emplois. C'est aussi un progrès que l'on vient de réaliser du point de vue de changement de nos mentalités, par rapports aux écueils que plus d'un investisseur a fait face dans ce pays.
Il est connu que tous ceux qui manifestaient ce désir étaient confrontés, à un système administratif, élastique, pour ne pas dire maffieux, qui compliquait en vain, la procédure faisant ainsi fuir les investisseurs sous d'autres cieux où le mécanisme étaient jugé souple.
Entretemps, c'est le pays qui a fait les frais, par un manque à gagner important, à cause de la cupidité de quelques uns des Congolais adeptes de la corruption. Le problème de l'emploi est, pour ce faire, demeuré entier et le trésor public a aussi beaucoup perdu en matière de rentrées fiscales.
On croit savoir qu'avec le nouveau système, la RDC pourrait se rattraper. Mais, il importe quand même de dire qu'il ne faudra pas que l'on assiste à la pratique qui consiste à récupérer de la main gauche, ce que l'on a donné de la main droite.
En d'autres termes, on devra éviter de surcharger les éventuels investisseurs des taxes, pour le moins fantaisistes, pratique très en vogue dans notre pays.
Maurice Bakeba
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