Samedi 04 mai, 2013
Après son succès militaire au Nord-Mali, l’Afrique toute entière, le Tchad est ressorti de l’ombre. Il a tous les regards braqués dans sa direction.
Déby est donc apparu, sur le continent africain comme, une personnalité d’exception. même si naguère, il se plaisait à mettre de nouveau en garde les dirigeants libyens contre des « tentatives » de déstabilisation orchestrées, à partir de ce pays par des rebelles tchadiens visant à abattre son régime.
Par conséquent, pour le pouvoir tchadien, la menace majeure est essentiellement extérieure.
Et quand on connaît bien l’histoire du Tchad, Déby n’a pas si tort, car le voisin libyen, sous l’ère Kadhafi, avait pris l’habitude de venir répandre le désordre et la désolation en terre tchadienne, aidé par des citoyens tchadiens en rupture avec leur pays.
Tout de même bizarre que le 1er Mai dernier, les tchadiens se soient réveillés en découvrant que le régime du président Déby venait de déjouer une « tentative » de coup d’Etat et quelques heures après, de responsables politiques civils soient arrêtés comme les acteurs présumés de cette « tentative » de coup d’Etat.Depuis, tout le monde exprime son étonnement.
Pour les compatriotes de Déby, sous les apparences d’un régime solide, les choses, en vérité, vont mal. Et comme dans ce genre d’affaire, on ne saura jamais ce qui est vrai et ce qui est faux, toutes les hypothèses sont permises.
Ce qui est constant en revanche, c’est que le président Déby continue d’être un militaire dans toute son âme, et le Tchad qu’il dirige, après tant d’années, n’est pas encore un Etat démocratique.
source: Depeche diplomatique
Après son succès militaire au Nord-Mali, l’Afrique toute entière, le Tchad est ressorti de l’ombre. Il a tous les regards braqués dans sa direction.
Déby est donc apparu, sur le continent africain comme, une personnalité d’exception. même si naguère, il se plaisait à mettre de nouveau en garde les dirigeants libyens contre des « tentatives » de déstabilisation orchestrées, à partir de ce pays par des rebelles tchadiens visant à abattre son régime.
Par conséquent, pour le pouvoir tchadien, la menace majeure est essentiellement extérieure.
Et quand on connaît bien l’histoire du Tchad, Déby n’a pas si tort, car le voisin libyen, sous l’ère Kadhafi, avait pris l’habitude de venir répandre le désordre et la désolation en terre tchadienne, aidé par des citoyens tchadiens en rupture avec leur pays.
Tout de même bizarre que le 1er Mai dernier, les tchadiens se soient réveillés en découvrant que le régime du président Déby venait de déjouer une « tentative » de coup d’Etat et quelques heures après, de responsables politiques civils soient arrêtés comme les acteurs présumés de cette « tentative » de coup d’Etat.Depuis, tout le monde exprime son étonnement.
Pour les compatriotes de Déby, sous les apparences d’un régime solide, les choses, en vérité, vont mal. Et comme dans ce genre d’affaire, on ne saura jamais ce qui est vrai et ce qui est faux, toutes les hypothèses sont permises.
Ce qui est constant en revanche, c’est que le président Déby continue d’être un militaire dans toute son âme, et le Tchad qu’il dirige, après tant d’années, n’est pas encore un Etat démocratique.
source: Depeche diplomatique
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