mercredi 5 juin 2013

A peine arrivés hier à Goma: Des éléments de la Brigade d’Intervention sur le terrain en patrouille de reconnaissance



Venant en appui à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco), la Brigade d’Intervention de la Monusco chargée de combattre des groupes armés dans l‘Est de la RDC avec un contingent de 3.000 hommes a reçu du Conseil de Sécurité, son géniteur, un mandat offensif.

L’objectif a été rappelé par le porte-parole des Nations Unies, Martin Nesirky le lundi 3 juin à New-York dans une dépêche de l’agence France presse.

Ceux qui voulaient conférer abusivement une mission dissuasive à cette brigade devraient revenir au pas. Avec environ 870 soldats de la Brigade présents à Goma, “la brigade a commencé à opérer à Goma, y en affectant notamment des patrouilles de Jour et de nuit “, avec d’autres éléments de la Monusco, a précisé la source.

Dotée d’un mandat offensif, elle doit combattre et désarmer les groupes rebelles qui écument l’Est de la RDC. Le cas notamment des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr) et le Mouvement du 23 mars, M23 en sigle.

Des tentatives de négociation avec ce dernier donnent tout l’air d’un coup d’épée dans l’eau autrement dit d’un dialogue des sourds. Le M23, n’ayant pas d’autres alternatives, seul le langage des armes est utilisé, du moins pour l’instant.

Les pourparlers entre le gouvernement et la rébellion n’ayant toujours pas abouti, les forces armées de la RDC (FARDC) et le M23 se sont de nouveau affrontés mardi 21 mai dans la matinée à Mutamo dans le territoire de Nyiragongo près de Coma.

C’est depuis mai 2012 que ce mouvement rebelle se bat contre les FARDC au Nord-Kivu. Des dizaines de milliers de personnes se sont déplacées des suites des guerres récurrentes qui sévissent dans l’Est de la RDC.

La plu importante mission de l’Onu, forte de 17.000 hommes, la Monusco, n’est pas parvenue à ce jour à mâter différentes rébellions et restaurer la paix dans les zones troubles.

C’est ce qui explique en partie la création fin mars par le conseil de sécurité de cette brigade d’intervention pour renforcer la Monusco. L’unité est composée de 3.000 hommes qui viendront du Malawi et de la République Sud Africaine pour s’ajouter à ceux de la Tanzanie déjà sur place à Goma.

Redoutant la puissance de feu des intervenants, le M23 s’est toujours opposé à la création de la brigade d’intervention de la Monusco. En votant la résolution 2098, affirment les rebelles, les Nations Unies ont opté pour la guerre. On verra bien de quoi ils (les rebelles) seront capables.

Les premiers éléments de la brigade étaient arrivés à Goma le 13 mai. “ La guerre, c’est la continuation de la politique par d’autres moyens, la politique c’est la continuation de la guerre par d’autres moyens, dit-on en paix.
En souvenir à leur mémoire, la presse organise une journée de réflexion ce samedi à la paroisse Notre Dame de Fatima, tandis qu’une messe des suffrages sera organisée dans la matinée.

La brigade d’intervention de la Monusco chargée de combattre les groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a commencé à patrouiller avec des effectifs réduits. Le porte- parole des Nations Unies, Martin Nersirky l’a annoncé lundi 3 juin à New-York.

Environ 870 soldats sur les 3.000 que doit compter la brigade se trouvent déjà à Coma, a précisé Martin Nersirky dans une dépêche de l’AFR”. La brigade a commencé à opérer à Coma, y compris en effectuant des patrouilles de jour et de nuit “ avec d’autres éléments de la Monusco, selon la même source.

Le patron des opérations de maintien de la paix de l’Onu, Hervé Ladsous, avait indiqué récemment que la brigade serait pleinement opérationnelle d’ici la mi-juillet. La création de cette unité avait été autorisée fin mars par le Conseil de sécurité pour renforcer la Monusco, la plus importante mission de l’Onu dans le monde, forte de 17.000 hommes et chargée de la protection des civils.

Dotée d’un mandat offensif, elle doit combattre et désarmer les groupes rebelles dans l’Est de la RDC, dont les Forces démocratiques pour la Libération de Rwanda (RDLR) et le Mouvement du 23 mars (M23).

Mais le M23 s’est toujours opposé à la création de la Brigade d’intervention de la Monusco. Pour les rebelles, en votant la résolution 2098, les Nations Unies ont opté pour la guerre.

Ce mouvement rebelle se bat contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) depuis mai 2012 au Nord-Kivu. Les pourparlers entre le gouvernement congolais et la rébellion n’ayant pas abouti, les deux groupes se sont de nouveau affrontés, mardi 21 mai dans la matinée à Mutaho dans le territoire de Nyiragongo près de Coma. Les combats ont entraîné un déplacement de plus de cinq mille personnes.

Les premiers éléments de la brigade étaient arrivés à Goma le 13 mai. Cette unité devrait être composée de soldats tanzaniens, malawites et sud-africains.

G.O.

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