le 12 juin, 2013
En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012
Un convoi de militaires du M23 a été attaqué lundi 10 juin dans l’après-midi par des hommes armés identifiés aux miliciens Nyatura, dans la localité de Rukoro, en territoire de Rutshuru.
Des sources locales font état de neuf morts dans les rangs du M23 et de plusieurs blessés, alors que la société civile du Nord-Kivu parle de huit rebelles tués. Le porte-parole militaire du M23 rejette en bloc ces faits.
Le convoi des militaires du M23 est tombé dans une embuscade tendue par des présumés miliciens Nyatura. Selon des sources locales, les faits se sont passés à Rukoro, une localité située à 3 kilomètres de Rutshuru-centre sur l’axe routier Bunagana.
Le convoi provenait de Rutshuru-centre et se rendait à Bunagana, quartier général du M23. Toujours selon ces sources, neuf éléments du M23 ont été tués et plusieurs autres blessés.
Dans un rapport publié ce mardi matin, la société civile du Nord-Kivu a confirmé les faits, parlant toutefois de huit militaires du M23 tués et d’une jeep calcinée au cours de cette embuscade. Parmi les victimes figurent deux officiers.
Le même document signale que des blesses ont été admis au centre de santé de Rwanguba, à 12 kilomètres de la cité frontalière de Bunagana. Toujours selon la même source, les morts ont été acheminés au camp militaire du M23 à Chanzu.
Les sources dans le groupement de Bukoma ont confirmé cette attaque, sans donner de bilan. Ces sources ont, en outre, signalé des arrestations dans les milieux paysans depuis lundi soir.
De son côté, le porte-parole militaire du mouvement rebelle a minimisé les faits. Le M23 a plutôt réprimé l’attaque d’un groupe d’hommes armés contre un mini bus sur l’axe Rutshuru-Bunagana, a-t-il affirmé.
Cette attaque illustre l’existence de plusieurs groupes armés dans cette province du Nord-Kivu, longtemps confrontée à des conflits armés.
Pour démanteler ces groupes armés, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 28 mars, la résolution 2089 créant la brigade d’intervention de la Monusco. Dotée d’un mandat offensif, la brigade a déjà commencé –à effectif réduit – ses patrouilles à Goma.
Radiookapi
En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012
Un convoi de militaires du M23 a été attaqué lundi 10 juin dans l’après-midi par des hommes armés identifiés aux miliciens Nyatura, dans la localité de Rukoro, en territoire de Rutshuru.
Des sources locales font état de neuf morts dans les rangs du M23 et de plusieurs blessés, alors que la société civile du Nord-Kivu parle de huit rebelles tués. Le porte-parole militaire du M23 rejette en bloc ces faits.
Le convoi des militaires du M23 est tombé dans une embuscade tendue par des présumés miliciens Nyatura. Selon des sources locales, les faits se sont passés à Rukoro, une localité située à 3 kilomètres de Rutshuru-centre sur l’axe routier Bunagana.
Le convoi provenait de Rutshuru-centre et se rendait à Bunagana, quartier général du M23. Toujours selon ces sources, neuf éléments du M23 ont été tués et plusieurs autres blessés.
Dans un rapport publié ce mardi matin, la société civile du Nord-Kivu a confirmé les faits, parlant toutefois de huit militaires du M23 tués et d’une jeep calcinée au cours de cette embuscade. Parmi les victimes figurent deux officiers.
Le même document signale que des blesses ont été admis au centre de santé de Rwanguba, à 12 kilomètres de la cité frontalière de Bunagana. Toujours selon la même source, les morts ont été acheminés au camp militaire du M23 à Chanzu.
Les sources dans le groupement de Bukoma ont confirmé cette attaque, sans donner de bilan. Ces sources ont, en outre, signalé des arrestations dans les milieux paysans depuis lundi soir.
De son côté, le porte-parole militaire du mouvement rebelle a minimisé les faits. Le M23 a plutôt réprimé l’attaque d’un groupe d’hommes armés contre un mini bus sur l’axe Rutshuru-Bunagana, a-t-il affirmé.
Cette attaque illustre l’existence de plusieurs groupes armés dans cette province du Nord-Kivu, longtemps confrontée à des conflits armés.
Pour démanteler ces groupes armés, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 28 mars, la résolution 2089 créant la brigade d’intervention de la Monusco. Dotée d’un mandat offensif, la brigade a déjà commencé –à effectif réduit – ses patrouilles à Goma.
Radiookapi
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