16/06/2013
Médicaments
Des médicaments « contrefaits et impropres à la consommation », évalués à « environ 30 tonnes », ont été saisis à Kinshasa et retirés du marché dans une opération destinée à « éliminer la criminalité pharmaceutique ».
Initiée par l’organisation internationale de la police criminelle (Interpol), elle se déroule concomitamment en RD Congo et dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale.
«Nous avons un certain nombre des produits que nous avons saisis. Nous évaluons actuellement à environ 30 tonnes de ces produits qui sont impropres à la consommation. Nous sommes en train d’évoluer [avec la traque]», a déclaré le directeur du cabinet du commissaire général de la PNC, le commissaire supérieur principal Ekuka Remy.
Sur le plan national, selon lui, l’opération implique plusieurs autres services de l’Etat, dont le parquet général de la République, la Direction générale des migrations (DGM), l’Office congolais de contrôle (OCC) ainsi que l’Ordre des pharmaciens.
«La police nationale congolaise et les autres services, nous avons mis ensemble des bases de données et nous avons formé une commission qui devait s’occuper de l’opération Mpili. Et c’est sur base de ces données là que nous sommes en train de travailler », a-t-il précisé.
Le commissaire supérieur principal Ekuka Remy a reconnu qu’il est difficile d’enquêter sur le trafic des médicaments avariés, par exemple dans la capitale de la RDC où se pratique cette fraude.
«La ville de Kinshasa compte environ 10 millions d’habitants. Alors dans une ville comme ça où il y a à peu près deux mille pharmacies et cinq mille pharmaciens qui ne sont pas répertoriés par l’Ordre des pharmaciens, vous voyez que c’est vraiment un problème énorme. Mais, nous ne nous sommes pas découragés. Nos services ont travaillé et continuent de travailler d’arrache pied.»
Initiée par Interpol, l’opération se déroule en même temps dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale en vue d’en éliminer la criminalité transfrontalière dans le domaine des médicaments.
« Nous avons décidé, pour traquer ces criminels, de monter ces opérations dans chaque pays [de la sous-région] de manière simultanée.
De telle manière que lorsque les criminels quittent la RDC et vont vers le Congo Brazzaville, on les y arrête également», a révélé le Commissaire supérieur principal Ekuka Remy.
© KongoTimes
Médicaments
Des médicaments « contrefaits et impropres à la consommation », évalués à « environ 30 tonnes », ont été saisis à Kinshasa et retirés du marché dans une opération destinée à « éliminer la criminalité pharmaceutique ».
Initiée par l’organisation internationale de la police criminelle (Interpol), elle se déroule concomitamment en RD Congo et dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale.
«Nous avons un certain nombre des produits que nous avons saisis. Nous évaluons actuellement à environ 30 tonnes de ces produits qui sont impropres à la consommation. Nous sommes en train d’évoluer [avec la traque]», a déclaré le directeur du cabinet du commissaire général de la PNC, le commissaire supérieur principal Ekuka Remy.
Sur le plan national, selon lui, l’opération implique plusieurs autres services de l’Etat, dont le parquet général de la République, la Direction générale des migrations (DGM), l’Office congolais de contrôle (OCC) ainsi que l’Ordre des pharmaciens.
«La police nationale congolaise et les autres services, nous avons mis ensemble des bases de données et nous avons formé une commission qui devait s’occuper de l’opération Mpili. Et c’est sur base de ces données là que nous sommes en train de travailler », a-t-il précisé.
Le commissaire supérieur principal Ekuka Remy a reconnu qu’il est difficile d’enquêter sur le trafic des médicaments avariés, par exemple dans la capitale de la RDC où se pratique cette fraude.
«La ville de Kinshasa compte environ 10 millions d’habitants. Alors dans une ville comme ça où il y a à peu près deux mille pharmacies et cinq mille pharmaciens qui ne sont pas répertoriés par l’Ordre des pharmaciens, vous voyez que c’est vraiment un problème énorme. Mais, nous ne nous sommes pas découragés. Nos services ont travaillé et continuent de travailler d’arrache pied.»
Initiée par Interpol, l’opération se déroule en même temps dans plusieurs autres pays d’Afrique centrale en vue d’en éliminer la criminalité transfrontalière dans le domaine des médicaments.
« Nous avons décidé, pour traquer ces criminels, de monter ces opérations dans chaque pays [de la sous-région] de manière simultanée.
De telle manière que lorsque les criminels quittent la RDC et vont vers le Congo Brazzaville, on les y arrête également», a révélé le Commissaire supérieur principal Ekuka Remy.
© KongoTimes
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