mardi 4 juin 2013

LETTRE OUVERTE DE GASTON- MARIE DJAMBA JOHE A L’AMBASSADEUR D’ITALIE EN RDC

 le 4 juin 2013

Patrizia Diomi










"Il faut combiner le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté."

À SON EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR D’ITALIE
EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

CONGOLAISES-CONGOLAIS
SERIEZ-VOUS RESPONSABLE DE LA MORT DE MADAME DIOMI PAR L’INDIFFÉRENCE À SA SOUFFRANCE ?

À Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur d’Italie en RDC
Cliquez "Chant de promesse" Madame s’occupe des jeunes

http://www.youtube.com/watch?v=uOR3SgJ1inU

PRÉAMBULE

Messieurs, la réponse que j’ai a faire à l’honorable M. Baroche porte sur deux points : l’un touche à une circulaire qu’il a lue en partie; l’autre est relative au fait qui s’est passé dans la séance d’hier.

 Je prie l’Assemblée de remarquer que ce n’est que lorsque, pour la troisième fois, une agression personnelle m’a été adressée, que j’ai enfin exigé, comme j’en ai le droit, la parole.

Messieurs, entre le 15 mai et le 23 juin, dans un moment, à une heure où une sorte d’effroi profond et justifié saisissait les cœurs les plus sincèrement dévoués à la cause populaire, j’ai adressé à mes concitoyens, le lendemain du 15 mai, entendez bien, la déclaration que je vais vous lire.

Rappelez-vous qu’une tentative anarchique avait été faite contre le suffrage universel siégeant dans cette Assemblée dans toute sa majesté. J’ai toujours repoussé toutes les tentatives dirigées contre le suffrage universel, et, à l’heure qu’il est, fidèle à cette conduite de laquelle je n’ai jamais dévié, je les repousse encore en combattant la fatale loi du 31 mai. (…)

« L’autre république sera la sainte communion de tous les Français dès à présent, et de tous les peuples un jour, dans le principe démocratique; fondera une liberté sans usurpation et sans violences, une égalité qui admettra la croissance naturelle de chacun. » (Rires bruyants et prolongés à droite.)

Vous accusez, et voilà de quelle façon vous écoutez ceux que vous accusez, et vous avez devant vous un homme qui visiblement peut à peine parler. (Nouveaux rires à droite.- Approbation à gauche.) Le silence serait seulement de la pudeur. Source : Victor Hugo, le 18 juillet 1861, Assemblée Nationale de France.

Excellence Monsieur l’Ambassadeur,

L’Italienne qui s’associe au combat de la justice pour la démocratie et les droit de l’homme en RDC

Il ya des choses auxquelles on ne garde pas l’indifférence. Cette femme, sur la photo ci-dessus est italienne quoi que Congolaise. Vous ne pouvez pas gardez une indifférence devant sa souffrance face aux tortures et assauts répétés dont elle est l’objet avec ou sans son mari.

Le cour des Italiens est fait de chair et d’esprit, il ne reste pas dur devant le malheur des autres. Dans la galerie des "Saints Catholiques", c’est l’Italie et la France qui ont le plus donné leur sang dans la fondation de l’Église. Rome n’est pas la cité pontificale par hasard.

 C’Est à cet esprit de sacrifice qui relie les Chrétiens d’Italie, du Congo aux autres peuples des diversités religieuses et spirituelles enclin à la charité que je viens prier votre Excellence de hâter la fin du calvaire de cette femme.

Dans ma jeunesse, j’ai vu des Italiens au Congo faire des grandes œuvres, il y en a une nommé "Maria Paz" et qui était l’amie de ma mère et de ma famille qui a activement participé à la création du "Centre des Handicapés Physique de Kinshasa" qui se trouve être en face de la RENAPEC, dans la périphérie de notre "Dame de Fatima" et du pourtour de l’"Hôpital "Mama Yemo", alors Hôpital général tout court.

Avec cette dame, qui fut aussi l’amie des parents de Monsieur l’illustrissime, "Abbé José Mpundu", nous avons appris d’autres dimensions pour venir en aide aux personnes qui n’ont pas toute l’autonomie de leurs corps pour se mouvoir.

Voici le prisonnier privé de J. Kabila

S’il plaît à votre bienveillance de vérifier ce que je vous relate, daignez passez en revue les noms des "ressortissants italiens des années ’60 jusqu’en 1975 inscrites dans le registre de l’Ambassade" d’Italie, vous trouverez le nom de "Maria Paz".

J’évoque ce nom pour vous dire que "Madame Diomi" n’est pas la première, bien qu’épouse d’un Congolais, à donner de sa vie pour ce qui participe au développement de la RDC et de ses assises à divers palier.

Madame Diomi a beaucoup donne et donne encore. Lorsqu’on demande d’où vient-elle, on cite l’Italie en réponse. Et puisque telle est l’évidence même pour cette femme qui s’occupe des filles désœuvrées auxquelles elle enseigne la couture et la cuisine en privée, auriez-vous, vous aussi, son Excellence un cœur qui ne ressemble pas à la sensibilité et la charité italienne vis-à-vis de la personne humaine ?

Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur,

Puissiez-vous écouter les paroles de mon écriture sur feuille qui requièrent votre intervention directe. "Madame Patrizia Diomi" est en sa deuxième semaine de "Grève de la faim".

Est-ce qu’il est censé pour des personnes qui défendent les droits humains de laisser libre court à la tyrannie d’éteindre la flamme de la vocation humaine des acteurs sociaux qui prennent en charge leurs semblables défavorisée ?

La mort de "Madame Diomi" sera un gros fardeau à porter tant pour les "Kinois" qui éprouvent le martyr de son époux emprisonné sans raison et pour le Congo tout entier, cette RDC des gens de bonne volonté.

Je prie à votre Excellence de commencer les démarches pour amorcer la fin de la grève de la famine de Madame Diomi et de s’impliquer dans la libération de son époux dont la mise en liberté en octobre 2012, lors de la Conférence de la Francophonie ne fut qu’une mascarade pour tromper :

François Hollande, Président des Français ;

Stephen Harper, Premier Ministre du Canada ;

Pauline Marois, Première Ministre du Québec ;

Les Congolaises et Congolais vrais chef d’État de leur pays collectivement.

Je ne veux pas croire, Monsieur l’Ambassadeur que vous serez indifférent à l’hallali que je vous lance pour épouse que l’on affame, que l’on martyrise et que l’on séquestre au bon vouloir de celui qui règne sur le "Congo" avec tous les pouvoirs comme "Néron".

Il est temps que vous sortiez de votre mutisme et fasse libérer votre sœur qui est aussi ma soeur.

 Je demande à votre cœur chrétien d’ouvrir ses valves d’effusion d’amour du prochain pour interpréter mon "Appel" comme le son du cor qui sonne la levée d’une armée de la Justice qui s’en va défaire les murs de Jéricho.

En attendant votre réaction favorable, non pour moi, "Djamba Yohé-Le-Magnifique", mais pour celle que l’on torture physiquement, psychologiquement et morale, "Madame Patrizia Diomi". Pourvoir à sa liberté, c’est redonner confiance et espoir à ces jeunes filles qu’elle forme et rend à la société congolaise avec une valeur ajoutée.

Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l’Atlantique Nord,
Ottawa, le 4 juin 2013,
Canada.
Démocratie Chrétienne, D.C.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire